En rachetant les actifs du groupe Castel au Cameroun et au Congo, le patron des patrons camerounais s’impose comme le leader du marché de la farine dans son pays. Une montée en puissance qui n’est pas sans risques.
Le gouverneur de l’institution, Yvon Sana Bangui, veut croire à un retour à la normale en 2025. Une prédiction que ne partagent pas certains patrons de la zone.
Jugée « déplorable » par Célestin Tawamba, le président du Gecam, la qualité de la desserte entre les deux pays fera l’objet d’un « suivi minutieux », promet le ministre des Transports, tandis que les négociations franco-camerounaises de début 2024 ont ouvert la porte à la présence d’un second transporteur français sur ce marché.
À la tête d’un cabinet de conseil en investissements implanté dans son pays et en Côte d’Ivoire, et récemment primé, le Camerounais a été coopté par le patron des patrons pour réfléchir à la performance et à la compétitivité durable des industries locales.
Seul candidat en lice, l’homme d’affaires a été élu à la tête du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) lors de la première assemblée générale élective de l’organisation patronale.
Exportateur de bananes et de cacao, le pays est aussi le grenier de l’Afrique centrale pour beaucoup de cultures vivrières. Malgré ses atouts, la première économie de la Cemac reste loin derrière ses voisins d’Afrique de l’Ouest en volume de production et d’exportation.
Après avoir semé le doute quant à sa candidature, l’ex-président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a finalement dévoilé ses ambitions dans un courrier envoyé aux adhérents du nouveau patronat unifié.
En fusionnant pour donner naissance au Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), qui doit élire son président d’ici à la fin mars, les principales organisations patronales du Cameroun cherchent à se renforcer pour peser davantage face à l’exécutif. Mais une minorité tente de faire entendre un autre son de cloche. Qu’en décideront les urnes ?
Alors qu’on s’attendait à ce qu’il soit candidat à sa succession, à la tête du patronat unifié, à la suite de l’Assemblée générale constitutive du 14 décembre dernier qui a donné naissance au Gecam, le président sortant n’en a rien fait. Il pourrait d’ailleurs officialiser son retrait dans les prochains jours.
L’homme d’affaires est la figure de proue d’un groupe déterminé à empêcher que le Gicam soit dissous. Pour JA, il a accepté de se dévoiler, ainsi que les contours de son combat.
« Jeune Afrique » a eu accès en exclusivité aux documents qui devraient être portés à la connaissance des adhérents de la nouvelle organisation patronale du pays lors de son assemblée générale constitutive, prévue le 14 décembre.
Les adversaires de Célestin Tawamba, l’actuel président du Gicam, tentent de mobiliser les autorités pour empêcher la tenue du vote, prévu mi-décembre. Coulisses.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
Le traité de fusion entre les deux principales organisations patronales camerounaises a recueilli la majorité des suffrages le 11 juillet, malgré des actions en justice intentées par ses opposants.
En dépit des tentatives d’empêcher l’examen du projet, le conseil d’administration du Groupement inter-patronal du Cameroun a voté pour la fusion E.cam-Gicam. Le dernier mot reviendra aux adhérents convoqués en Assemblée générale extraordinaire.
Au Cameroun, le mandat du patron des patrons arrive bientôt à son terme. En coulisses, la perspective de sa succession aiguise déjà les convoitises. Chacun tente de mobiliser ses soutiens et ce, jusqu’à la présidence.
Signée le 5 avril dernier par les présidents d’E.cam, Protais Ayangma, et du Gicam, Célestin Tawamba, la fusion entre les deux organisations patronales du Cameroun ne fait pas que des heureux. Un mystérieux groupe tente de mobiliser contre cette réforme, présentée comme une manœuvre électoraliste de Tawamba pour se maintenir à ce poste stratégique.
Yaoundé a longtemps joué des rivalités qui opposaient les deux grands mouvements patronaux du pays. Le 5 avril, Ecam et Gicam vont, à la surprise générale, signer un traité de fusion.
Climat des affaires, inflation, relations avec le gouvernement, réformes structurelles… Le patron des patrons camerounais analyse la situation économique du pays et de la sous-région. Interview.
JA présente, en avant-première, les contours de la stratégie 2023-2027 de la filiale de l’AFD dévolue au secteur privé, qui consacre un milliard d’euros par an au continent. Arrivée l’an dernier, sa directrice veut davantage cibler les pays fragiles et les innovations.
Fort d’un bilan éloquent à la tête de la direction générale des Impôts, le fiscaliste s’en retourne au FMI faute de s’être vu offrir par Yaoundé des perspectives de carrière intéressantes.
Le directeur général des Impôts et le patron des patrons camerounais s’affrontent depuis de longs mois dans un duel à distance autour du régime fiscal. Les deux responsables se sont finalement rencontrés pour enterrer la hache de guerre. L’accalmie aura-t-elle vocation à durer ?
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Crise alimentaire, conflit russo-ukrainien, production locale, développement des secteurs économiques… Le patron des patrons camerounais livre son analyse sur les dossiers brûlants du continent.
Les prix de la majorité des produits alimentaires de base flambent sur le continent, mettant les États, les consommateurs et le secteur privé sous pression. Aucune solution à court terme ne semble satisfaisante.
Il n’a pas l’envergure d’un Danpullo, d’un Colin Mukete ou d’une Kate Fotso. Et pourtant, Njong Eric Njong est aujourd’hui l’entrepreneur anglophone le plus en vue du Cameroun.
Entre la capitale économique et la capitale politique du Cameroun, l’incompréhension vire à l’antagonisme. D’un côté, des entrepreneurs, de l’autre, des fonctionnaires, qui n’ont pas la même vision du pays et se détestent parfois cordialement. Ambiance…
Seul candidat à sa succession à la présidence du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), le patron des patrons veut réinventer le financement de l’organisation et sa relation avec des pouvoirs publics qui, selon lui, n’ont pas pris la mesure de la crise.
Les 17 propositions du Gicam pour répondre à la crise économique consécutive au choc sanitaire lié au coronavirus ont été rendues publiques le 31 mars. Elles portent sur les secteurs fiscal, douanier, monétaire, financier et budgétaire.
Célestin Tawamba, le président du Gicam, charge le directeur général des impôts dans une lettre adressée le 16 janvier au président Paul Biya. La réaction de ce dernier reste attendue.