Cellou Dalein Diallo est un homme politique guinéen né en 1952. Economiste de formation, il a été plusieurs fois ministre ainsi que premier ministre sous Lassana Conté, puis adversaire d’Alpha Condé au second tour de la présidentielle de 2010. Président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), il est le chef de file de l’opposition et est candidat à la présidentielle d’octobre 2016.
Depuis la Turquie où il vit désormais, l’ancien président guinéen n’a pas tardé à reconstituer son carnet d’adresses. Avec qui a-t-il maintenu le contact parmi les chefs d’État, ses anciens ministres en exil ou encore les membres de son parti ?
Après trois jours d’audition à la gendarmerie, l’ancien coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a comparu ce lundi pour « participation délictueuse à des réunions publiques ».
Le chef de l’État bissau-guinéen a rencontré fin décembre les adversaires du président guinéen de la transition. Un médiateur officiel, Thomas Boni Yayi, a pourtant été désigné par la Cedeao.
Avisa Partners n’est pas la seule agence d’affaires publiques parisienne à opérer sur le continent. Enquête sur des concurrents qui influencent l’opinion.
En rachetant 35°Nord en 2021, Avisa Partners a considérablement renforcé son ancrage en Afrique, où son nouveau partenaire accompagne depuis sa création des entreprises, des hommes politiques et parfois des États.
L’ancien putschiste Moussa Dadis Camara comparaît depuis ce lundi 11 décembre devant le tribunal de Dixinn, à Conakry. Comme à son habitude, il n’a pas manqué de faire le show et de surprendre. Selon lui, le massacre du 28 septembre 2009 était un « complot savamment orchestré » pour l’évincer du pouvoir.
Le dialogue national durant lequel doivent se discuter des questions clés sur les prochaines élections est lancé. Mais les partis d’Alpha Condé, de Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ont déjà annoncé qu’ils refusaient de discuter avec les autorités de transition.
Entre suspicions sécuritaires et dérives communautaristes, le scénario des événements de Conakry et de N’Djamena est plus complexe qu’on le croit. Et digne des films de Coppola.
Ce 24 octobre, l’ancien aide de camp a livré sa version du massacre du stade de Conakry. Sa ligne de défense est claire : l’ancien président de la transition et ses hommes en sont les seuls et uniques responsables.
Le président de l’UFDG dénonce la gouvernance de Mamadi Doumbouya qu’il accuse de vouloir rester au pouvoir « le plus longtemps possible ». Il a reçu Jeune Afrique à Dakar, où il réside par intermittence depuis qu’il a quitté la Guinée.
Opposant emblématique à Alpha Condé, le président de l’UFDG est menacé de poursuites judiciaires à Conakry. Parti en voyage pour une durée indéfinie, il s’appuie sur ses fidèles, mais aussi sur de nouveaux amis, pour conserver sa place sur la scène politique guinéenne.
Deux responsables du FNDC, dont le coordonnateur, Foniké Menguè, et le secrétaire exécutif de l’UFR de Sidya Touré ont été arrêtés suite aux dernières marches de protestation, faisant grandir la colère des politiques contre la junte.
Lors de leur dernier sommet, qui s’est tenu à Accra dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont allégé les sanctions contre le Mali et le Burkina Faso. Mais avec la Guinée, pas question d’être conciliants. Conakry risque de subir de nouvelles mesures coercitives.
Menacé de poursuites judiciaires dans son pays, l’ancien opposant à Alpha Condé a entamé une tournée aux États-Unis. Cela fait plus de trois mois qu’il a quitté Conakry et n’annonce aucune date de retour.
Derrière les barreaux depuis le 6 avril, l’ancien Premier ministre a mis in extremis la main sur la direction du parti d’Alpha Condé avant son incarcération. Mais à quel prix ?
Rien ne va plus entre l’opposant et le président de transition. Cellou Dalein Diallo, convoqué devant le juge dans l’affaire Air Guinée, s’est trouvé un allié de circonstance dans le RPG, parti d’Alpha Condé.
Le 17 mai, Jean-Claude Kassi Brou a vivement critiqué la durée de la transition. Il s’est attiré les foudres de membres de l’exécutif de Conakry, venus à la rescousse de Mamadi Doumbouya.
L’interdiction des manifestations annoncée le 13 mai par le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) a suscité une levée de boucliers à Conakry. Les partis entendent coordonner leur réponse lors d’une série de réunions imminente.
Hier encore ennemis, les deux partis politiques se sont affichés côte-à-côte ce mercredi 11 mai. Ils ont désormais un adversaire commun : Mamadi Doumbouya, qui veut se maintenir au pouvoir 39 mois.
S’exprimant en direct d’une école, le chef de la junte qui a renversé Alpha Condé a annoncé que la transition militaire pourrait durer plus de trois ans. Réussissant l’exploit d’unir contre lui des partis jadis irréconciliables.
Dans un ouvrage paru récemment, le diplomate algérien, qui joua les facilitateurs dans le dialogue inter-guinéen en 2013, revient sur la crise politique qui précéda, cette année-là, les élections législatives. Et sur les difficultés qu’il eut à convaincre le chef de l’État de lâcher du lest.
Ravis de voir Alpha Condé évincé, ils avaient été les premiers à applaudir le putsch de Mamadi Doumbouya. Six mois plus tard, l’enthousiasme des principaux détracteurs du président déchu semble douché.
En faisant de la justice la « boussole » de la transition, la junte s’est lancée dans une campagne tous azimuts pour récupérer les biens de l’État et mettre de l’ordre dans les comptes publics. À l’excès ?
Le tribunal saisi par les anciens opposants pour contester la récupération de leurs résidences respectives s’est déclaré incompétent. Suite aux expulsions des deux hommes, des protestations ont éclaté dans la banlieue de Conakry.
Figure de l’opposition à Alpha Condé, renversé le 5 septembre dernier, le chef de l’UFDG a apporté son soutien à la junte militaire et envisage déjà d’être candidat à la présidentielle qui devrait être organisée à la fin de la transition. Il s’est confié à « Jeune Afrique ».
La junte militaire au pouvoir a débuté mardi sa série de consultations avec les responsables politiques guinéens. Et son leader a fait forte impression dans les rangs de l’opposition.
Retour d’exilés, grâce et libération d’opposants… Le président multiplie les gestes d’apaisement envers des adversaires. À condition qu’ils présentent des excuses publiques !
Nommé porte-parole du gouvernement le 29 avril, Tibou Kamara prend une place encore plus centrale au sein de l’exécutif, alors qu’Alpha Condé entame son troisième mandat. À seulement 48 ans, ce jeune ministre possède déjà une longue expérience des différents pouvoirs qui se sont succédé à la tête du pays.