Cellou Dalein Diallo est un homme politique guinéen né en 1952. Economiste de formation, il a été plusieurs fois ministre ainsi que premier ministre sous Lassana Conté, puis adversaire d’Alpha Condé au second tour de la présidentielle de 2010. Président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), il est le chef de file de l’opposition et est candidat à la présidentielle d’octobre 2016.
Alors que pouvoir et opposition campent sur leurs positions, les appels au dialogue se multiplient, notamment de la part de la société civile guinéenne.
Au lendemain d’un scrutin présidentiel marqué par des violences, sur fond d’instrumentalisation politique des appartenances ethniques, le mouvement « Guinée avant tout » propose d’instaurer le bipartisme. Mais l’idée a ses détracteurs.
Plusieurs opposants, ainsi que des membres de la société civile, sont actuellement entendus par la justice pour troubles à l’ordre public. Le parti de Cellou Dalein Diallo dénonce des « arrestations arbitraires ».
La victoire d’Alpha Condé à la présidentielle a été confirmée par la Cour constitutionnelle. Le président sortant, qui a remporté 59,50% des suffrages, entame son troisième mandat à la tête de la Guinée.
Alors que la Cour constitutionnelle doit annoncer les résultats définitifs de l’élection présidentielle ce samedi, Cellou Dalein Diallo, pour partie isolé, mise sur le retour de la « stratégie de la rue ».
Après l’annonce par la Ceni de la victoire d’Alpha Condé à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo engage un bras de fer en exigeant le recomptage des résultats. Verdict de la Cour constitutionnelle dans quelques jours.
Après la proclamation par la Ceni de la victoire d’Alpha Condé, son adversaire Cellou Dalein Diallo annonce qu’il saisira la Cour constitutionnelle et appelle ses partisans à la mobilisation.
Alpha Condé remporte la présidentielle avec 59,49 % des suffrages, devant Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,5 % des voix, selon les résultats globaux provisoires rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante.
Alors que les résultats officiels du scrutin présidentiel du 18 octobre ne sont pas encore connus, plusieurs quartiers de Conakry ont été le théâtre d’affrontements, lundi, après que Cellou Dalein Diallo a revendiqué la victoire. La Cedeao, l’UA et l’ONU, qui jugent « regrettable » cette proclamation anticipée, appellent au calme et à la retenue.
Plus de 5 millions d’électeurs guinéens étaient appelés aux urnes dimanche pour choisir leur président. Hormis quelques incidents mineurs, le vote s’est déroulé dans le calme.
Plus de cinq millions de Guinéens sont appelés dimanche à choisir leur président, dans un scrutin qui a tourné au duel entre Alpha Condé, candidat à un troisième mandat, et Cellou Dalein Diallo, son principal opposant.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin en Guinée. Comment les électeurs de Conakry vont-ils voter ? Si, à l’image du pays, la capitale est partagée en « fiefs » électoraux, il faudra compter avec les indécis…
Candidat à un troisième mandat, Alpha Condé affrontera dimanche onze candidats de l’opposition. À l’issue d’une campagne tendue, le ministre d’État Rachid Ndiaye l’affirme : « Alpha Condé considère que le plus important, c’est que le peuple puisse s’exprimer et juger, loin du spectre de la violence ou de la dérive communautaire ».
À la veille de son ultime face-à-face avec Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo clôt ce jeudi dix jours de campagne présidentielle à travers la Guinée. Et rejette d’ores et déjà les résultats dans le fief de son adversaire, explique à JA son conseiller politique, Ousmane Gaoual Diallo.
Le leader du Rassemblement guinéen pour le développement se présente pour la première fois à l’élection présidentielle. S’il affirme « s’attendre à la fraude », l’ancien membre du FNDC compte sur l’opposition pour l’empêcher.
Si la présidentielle s’oriente vers un duel entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, dix autres candidats sont également dans la course. Quels sont les bastions électoraux des principaux candidats ? Réponse en infographie.
Le président guinéen a fermé, sans explication officielle, les frontières de son pays avec le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone. En voici les raisons.
Alpha Condé, le président sortant en quête d’un troisième mandat, et Cellou Dalein Diallo, le premier de ses onze challengers, joueront, le 18 octobre, le troisième et dernier round du combat électoral qui les oppose depuis dix ans.
La refonte du fichier électoral, pierre d’achoppement entre le pouvoir et l’opposition depuis des années, a été validée par la Cedeao. Si la Ceni et le parti d’Alpha Condé s’en réjouissent, l’opposition maintient ses critiques et ses doutes.
Dans une campagne qui prend des allures de duel entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, sur qui s’appuient les deux candidats pour convaincre ? Et quelle est leur stratégie ? Décryptage.
La Ceni vient de publier les chiffres du fichier électoral : 5,4 millions de Guinéens seront appelés aux urnes pour le 18 octobre prochain. L’opposition, elle, s’inquiète des fortes disparités régionales.
Alors que la frange de l’opposition qui a choisi de maintenir la stratégie du boycott digère mal la décision de Cellou Dalein Diallo de se présenter à la présidentielle d’octobre, Alpha Condé, candidat à un troisième mandat, essaie de rassembler le plus largement possible.
Investi dimanche 6 septembre par son parti, l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a expliqué avoir été confronté à un dilemme, et assure que, s’il a décidé d’aller à l’élection, son parti continuera tout de même de participer aux manifestations.
Pour la troisième fois consécutive, Cellou Dalein Diallo sera candidat à la présidentielle en Guinée. Son parti, l’UFDG, prônait pourtant jusque-là le boycott du scrutin dans le cas où Alpha Condé briguerait un troisième mandat.
Après avoir longtemps joué la montre, le président guinéen est désormais officiellement candidat à un troisième mandat. Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), son parti, a mis fin lundi à un faux suspense, tant l’issue semblait évidente.
De Ouagadougou, où il vit en exil depuis janvier 2010, Moussa Dadis Camara suit de très près l’évolution de la situation politique en Guinée. Bien qu’attaché à son devoir de réserve, il prône, en privé, un dialogue pour sortir de la crise actuelle.
Trois mois après le double scrutin controversé, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) appelle à de nouvelles manifestations, le 8 juillet. Cette fois, pour empêcher un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.
Le RPG arc-en-ciel a remporté 79 des 114 sièges de l’Assemblée à l’issue du scrutin du 22 mars, selon les chiffres délivrés mercredi 1er avril par la Commission électorale nationale indépendante.
Le report du scrutin législatif et référendaire par Alpha Condé a suscité un accueil mitigé au sein de son propre parti. Quant à l’opposition, qui continue de refuser le projet de réforme constitutionnelle et entend boycotter les législatives, elle a annoncé de nouvelles manifestations à partir du 5 mars.