Cellou Dalein Diallo est un homme politique guinéen né en 1952. Economiste de formation, il a été plusieurs fois ministre ainsi que premier ministre sous Lassana Conté, puis adversaire d’Alpha Condé au second tour de la présidentielle de 2010. Président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), il est le chef de file de l’opposition et est candidat à la présidentielle d’octobre 2016.
Un mois après avoir rendu public son projet de réforme de la Constitution, le président guinéen Alpha Condé en a fixé les modalités. La date du référendum n’a, pour l’heure, pas été fixée.
Après une année 2019 riche en élections majeures sur le continent – Nigeria, Tunisie, Afrique du Sud et Algérie, en particulier –, l’année 2020 s’annonce tout aussi animée avec dix scrutins présidentiels et/ou législatifs. On observera de près les pays soumis à de graves crises sécuritaires, mais aussi ceux où les règles constitutionnelles et leur éventuelle révision font peser une incertitude sur la candidature des chefs d’État actuellement en poste.
C’est désormais officiel : les principaux partis de l’opposition guinéenne ne participeront pas au scrutin du 16 février prochain. À un peu plus d’un mois des législatives, le dialogue de sourds entre les acteurs politiques se confirme.
À deux mois des élections législatives annoncées pour le 16 février 2020, et alors que l’opposition, dont il est l’un des chefs de file, est vent debout contre le projet de nouvelle Constitution, l’ancien Premier ministre du général Conté se dit déterminé à perturber l’agenda présidentiel.
Alors que les manifestations se succèdent chaque semaine, avec leur lot de violences, la Guinée est désormais scindée en deux. D’un côté les partisans d’une révision constitutionnelle, de l’autre ceux qui la refusent en bloc. Rachid Ndiaye, ministre d’État et conseiller spécial du président guinéen, insiste pour sa part sur l’importance de se concentrer, aujourd’hui, sur les prochaines législatives.
Alpha Condé et son principal opposant Cellou Dalein Diallo se trouvaient au même moment dans la capitale française, quelques jours après des manifestations meurtrières à Conakry contre la réforme constitutionnelle voulue par le président guinéen.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé le report des législatives, initialement prévues pour le 28 décembre, en invoquant des raisons techniques. Aucune date n’a pour l’heure été fixée pour ce scrutin qui devait à l’origine se tenir en septembre ou octobre 2018.
Le président guinéen a suivi heure par heure le déroulement des manifestations qui ont secoué son pays, la semaine dernière. Depuis le palais présidentiel, c’est Alpha Condé qui a pris les principales décisions.
Le calme est revenu à Conakry, après trois journées marquées par des affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et manifestants. Alors que la communauté internationale se dit « préoccupée », l’opposition a prévu de relancer la mobilisation à partir de la semaine prochaine.
De nouveaux heurts ont opposé des centaines de manifestants et les forces de l’ordre guinéennes à Conakry mardi, au deuxième jour de manifestations contre un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé. Les affrontements de lundi auraient fait entre deux et cinq victimes, selon les sources. Le président guinéen déplore « la rupture du dialogue ».
Le mot d’ordre du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui avait appelé à manifester à partir de ce lundi contre la réforme constitutionnelle, a été suivi dans la capitale et dans plusieurs villes du pays. Des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, lors desquels il y a eu au moins deux morts.
Les députés de l’opposition guinéenne ont annoncé ce vendredi leur intention de suspendre leur participation aux sessions plénières de l’Assemblée nationale, en parallèle à l’appel à manifester à partir du lundi 14 octobre. Ils entendent ainsi protester contre l’organisation d’un référendum constitutionnel.
En marge de sa visite à New York, le président guinéen a lancé un appel à ses partisans pour qu’ils se préparent « pour le référendum et les élections ». Une allusion à un référendum sur une éventuelle réforme constitutionnelle qui figure parmi les questions que doivent trancher les « concertations nationales » actuellement en cours.
Trois mois après avoir officiellement tourné la page de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Bah Oury a prévu d’annoncer vendredi son ralliement à l’Union pour la démocratie et le développement (UDD). Un petit parti auquel il affirme vouloir donner « une dynamique nationale » en vue des échéances électorales à venir.
Bah Oury, ancien vice-président de l’UFDG, dont il a été exclu en 2016, veut « tourner la page ». Après plusieurs années à batailler contre Cellou Dalein Diallo pour prendre la main sur le principal parti de l’opposition guinéenne, il a finalement jeté l’éponge. Il annonce son intention de créer un nouveau parti et de se présenter à la présidentielle de 2020.
Depuis dix ans, le président guinéen et son principal opposant s’accusent mutuellement de mettre en péril la stabilité du pays. Et le débat sur la modification constitutionnelle, qui a relancé celui sur l’éventualité d’une candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat, a encore fait monter d’un cran l’inimitié entre les deux hommes.
Le débat sur une éventuelle révision constitutionnelle s’accélère en Guinée avec, en filigrane, la question de l’éventuelle candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat. Le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a officiellement affiché son soutien à la mise en place d’une nouvelle Constitution, tandis qu’un projet serait déjà en cours d’écriture.
La Loi fondamentale sera-t-elle modifiée pour permettre à Alpha Condé de briguer un troisième mandat en octobre 2020 ? La question est dans tous les esprits. Kiridi Bangoura, ministre d’État, secrétaire général et porte-parole de la présidence, livre quelques éléments de réponse.
Dans la perspective des prochains scrutins, les adversaires d’Alpha Condé se réorganisent mais restent partagés. Sauf sur la nécessité d’une alternance en 2020.
L’opposition guinéenne a finalement décidé de siéger lors de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, qui s’ouvre ce vendredi, après avoir longtemps tergiversé. Elle remettait en cause la légitimité de la prorogation du mandat des députés par décret présidentiel.
Après une timide ouverture, le point de non-retour semble être atteint entre Cellou Dalein Diallo, le leader de l’UFDG, le principal parti d’opposition, et Bah Oury, son ancien vice-président.
Une trentaine de personnes ont été blessées aujourd’hui à Conakry, dont deux par balle, au cours d’affrontements entre forces de l’ordre et partisans du principal opposant guinéen, Cellou Dalein Diallo, venus l’accueillir à l’aéroport, selon un journaliste de l’AFP et une source médicale.
L’opposition guinéenne projetait une marche pacifique, mardi 30 octobre à Conakry, pour dénoncer les conditions d’installation des conseils communaux. Son chef de file, Cellou Dalein Diallo, a finalement été contraint de rester à son domicile par les forces de l’ordre, pour sa propre sécurité.
Un mort par balle la semaine dernière, un autre lors de la marche de l’opposition mardi 23 octobre, le chef de file de l’opposition qui affirme avoir été la cible d’une tentative d’assassinat… La Guinée est à nouveau secouée par des tensions politiques fortes.
L’opposition guinéenne a suspendu ce jeudi sa participation aux réunions du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016, jugeant notamment la mouvance présidentielle « fermée à toute solution de sortie de crise ». Un retour aux manifestations est prévu dès le 14 mai.
Six militants politiques issus des rangs de la majorité comme de l’opposition ont été placés sous mandat de dépôt ce mercredi. Trois autres personnes sont en fuite. Tous sont accusés d’« incitation à la haine ethnique » dans le cadre des violences postélectorales.
La « journée ville morte », lancée à l’appel de l’opposition, couplée à une grève du syndicat des enseignants a paralysé Conakry, ce lundi. Le centre-ville de Kaloum, habituellement calme, n’a pas été épargné par les manifestations de jeunes, excédés par la fermeture des classes depuis un mois.
Ce lundi a été décrété « journée ville morte » à Conakry et dans ses environs par l’opposition guinéenne, qui conteste les résultats des élections communales donnant la victoire au RPG, le parti au pouvoir, et exige un nouveau scrutin. Des manifestations ont démarré dans plusieurs quartiers.
L’éditorial récemment consacré par François Soudan aux élections communales en Guinée a suscité chez certains de vives réactions. Le parti de Cellou Dallein Diallo nous a adressé cette mise au point, que nous publions volontiers.