Cellou Dalein Diallo est un homme politique guinéen né en 1952. Economiste de formation, il a été plusieurs fois ministre ainsi que premier ministre sous Lassana Conté, puis adversaire d’Alpha Condé au second tour de la présidentielle de 2010. Président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), il est le chef de file de l’opposition et est candidat à la présidentielle d’octobre 2016.
La « journée ville morte », lancée à l’appel de l’opposition, couplée à une grève du syndicat des enseignants a paralysé Conakry, ce lundi. Le centre-ville de Kaloum, habituellement calme, n’a pas été épargné par les manifestations de jeunes, excédés par la fermeture des classes depuis un mois.
Ce lundi a été décrété « journée ville morte » à Conakry et dans ses environs par l’opposition guinéenne, qui conteste les résultats des élections communales donnant la victoire au RPG, le parti au pouvoir, et exige un nouveau scrutin. Des manifestations ont démarré dans plusieurs quartiers.
L’éditorial récemment consacré par François Soudan aux élections communales en Guinée a suscité chez certains de vives réactions. Le parti de Cellou Dallein Diallo nous a adressé cette mise au point, que nous publions volontiers.
Près de deux semaines après les élections communales du 4 février, la majeure partie des résultats a été proclamée. Dans les communes urbaines, le RPG Arc-en-ciel, au pouvoir, est donné largement en tête. Mais il se trouve au coude à coude avec l’UFDG dans de nombreuses villes du pays, où l’UFR pourrait jouer les arbitres.
Face à l’escalade de violence suite aux élections communales du 4 février, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, a prévenu : « Nous établirons la liste de tous ceux qui appellent à la haine ethnique. S’il y a des problèmes, ils répondront devant la Cour pénale internationale »…
Une fois encore, la Guinée est en proie à une vague de violences postélectorales, aux lendemains du scrutin du 4 février dernier. Comment faut-il comprendre ces poussées récurrentes ?
Alors que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) doit annoncer des résultats partiels ce vendredi, la Guinée est en proie à une vague de violences postélectorales. Au moins sept personnes ont été tuées en moins d’une semaine. Des affrontements récurrents que certains expliquent par le déficit de confiance entre les acteurs et la fragilité de l’État.
Au moins 50 personnes ont été interpellées dans le centre de la Guinée où des violences postélectorales ont fait cinq morts, ont indiqué jeudi les autorités locales.
Sans cesse reportées depuis 2010, les élections communales se tiendront finalement ce dimanche 4 février. Dans un entretien exclusif à Jeune Afrique, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Me Salif Kébé, assure que les conditions d’un bon déroulement du scrutin sont réunies.
Le verdict est tombé mardi dans le procès de l’affaire Mohamed Koula Diallo, du nom du journaliste tué en février 2016 lors d’affrontements entre militant de l’UFDG à la Minière, dans la banlieue de Conakry. Les accusés en fuite ont été condamnés à de lourdes peines, tandis que les deux accusés présents ont été relaxés.
Le procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors d’affrontements entre militants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), en février 2016, a rouvert ce lundi 23 octobre. Amadou Oury Bah, vice-président – exclu – de l’UFDG, est partie civile. Mais entre incidents d’audience et débats politiques, ce procès de l’« affaire Mohamed Koula Diallo » n’en vient à faire qu’exceptionnellement référence au journaliste tué.
Amadou Bah Oury, vice-président – exclu – de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), est la seule partie civile représentée au procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors des affrontements entre militants de l’UFDG, le 5 février 2016. Lors de son passage à la barre, lundi 9 octobre, il a accusé les partisans de Cellou Dalein Diallo d’avoir voulu lui « tendre un guet-apens ».
L’opposition guinéenne conduite par son chef de file, Cellou Dalein Diallo, multiplie les démonstrations de forces : marche pacifique mercredi 2 août, meeting l’avant-veille, d’autres manifestations en vue… Objectif : protester contre le « retard » pris par le gouvernement dans la mise œuvre de l’accord politique du 12 octobre 2016. Jeune Afrique fait le point.
Le président guinéen Alpha Condé a promulgué jeudi 27 juillet le nouveau code électoral, fruit de l’accord politique signé entre mouvance et opposition le 12 octobre 2016. Cela permettra-t-il de calmer les tensions politiques dans le pays ?
Les locales ont été reportées. Mais, déjà, la candidature de personnalités de la société civile et d’ex-militants du RPG ou de l’UFDG à la tête de listes indépendantes change la donne.
La présidentielle n’aura lieu que dans trois ans et demi, mais la question de savoir qui mieux qu’« Alpha » pourrait succéder à « Alpha » ne manque pas d’agiter les esprits au sein du RPG.
Après l’adoption manquée d’un nouveau code électoral afin d’organiser des élections locales et municipales dès février prochain, le chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, menace de faire à nouveau descendre ses troupes dans la rue. Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse le président Alpha Condé de ne pas respecter les engagements pris lors des accords du 12 octobre dernier.
La mouvance, l’opposition et les observateurs que sont la communauté internationale et la société civile guinéenne ont signé, mercredi 12 octobre un accord. Il aborde comme prévu des points tels que les élections locales ou l’indemnisation des victimes de violences politiques.
Les rencontres entre le chef de l’État guinéen et ses opposants débouchent finalement sur la reprise, jeudi, du dialogue politique. Jeune Afrique fait le point.
Le chef de file de l’opposition guinéenne, endeuillé par la mort de son frère aîné dans la nuit de mardi à mercredi à Dakar, a reçu à son domicile les condoléances du président Alpha Condé ainsi que le Tchioggou kassanguè (le « prix du linceul », en peul). Ce geste présidentiel inédit « n’est pas une surprise », a lancé ce dernier à l’endroit de son rival. Et pourtant…
Le chef de l’État guinéen et le chef de file de l’opposition ont eu un tête-à-tête d’une heure et demie, jeudi 1er septembre, au palais présidentiel Sékhoutouréya, à Conakry. Dans une ambiance apparemment détendue, ils ont évoqué la relance du dialogue politique et le respect des clauses de ce dernier, la baisse de la TVA, l’application du statut de chef de file de l’opposition…
Alpha Condé doit recevoir son principal opposant, Cellou Dalein Diallo, jeudi dans l’après-midi au Palais Sékhoutouréya. Une rencontre visant à relancer le dialogue national afin d’organiser des élections communales et communautaires apaisées.
Des sources concordantes ont indiqué qu’un jeune homme a été tué et plusieurs autres personnes blessées mardi à Conakry après une manifestation de centaines de milliers de partisans de l’opposition guinéenne.
Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a accordé une interview à Jeune Afrique, dans l’édition publiée le 3 avril. Nous avions publié une première partie de l’interview le 26 février dernier (à retrouver grâce au lien en fin d’article).
Sans doute leurs ambitions étaient-elles trop similaires pour qu’ils puissent continuer à s’entendre au sein de l’UFDG. Autrefois alliés, Cellou Dalein Diallo et Bah Oury se vouent aujourd’hui une haine tenace.
Le leader de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, est convaincu que la grâce accordée à son ancien allié Bah Oury par Alpha Condé est une manœuvre vouée à affaiblir son parti, l’UFDG. Interview.
Dix-sept militants du principal parti de l’opposition en Guinée, l’UDFG, ont été placés en garde à vue jeudi dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un journaliste guinéen qui avait été blessé par balle dans des heurts entre partisans de la formation.