L’Algérie connaît depuis plusieurs années de graves pénuries d’eau et des incendies meurtriers, et 2023 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Pour l’hydrologue Malek Abdesselam, c’est toute la gestion de cette ressource qui est à repenser.
Le nom du marchand d’armes français est revenu hanter le procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, au cours duquel le procureur a requis de lourdes peines contre d’anciens ministres. Quel rôle Falcone a-t-il joué au profit des Chinois ?
Le conglomérat industriel a reconnu le versement de dessous-de-table au Brésil et en Algérie. Le volet algérien concerne un contrat de 48 millions d’euros pour une raffinerie à Arzew.
Ce jeudi doit s’ouvrir à Alger le procès du troisième volet de la tentaculaire affaire Sonatrach. En cause : les alliances canadiennes du géant des hydrocarbures.
Le 28 juin, l’ancien ministre de l’Énergie a été définitivement condamné à 20 ans de prison, alors qu’il se trouve aux États-Unis. Retour sur une affaire hors norme aux ramifications internationales.
Poursuivi pour abus de fonction et interférence dans le travail de la justice dans le cadre de l’annulation des mandats d’arrêt et des poursuites lancés contre Chakib Khelil, Saïd Bouteflika a bénéficié d’un acquittement. Décryptage d’une affaire au cœur d’un scandale politico-judiciaire qui traîne depuis l’été 2013.
Lors de son procès pour « interférence dans le travail de la justice », qui s’est conclu le 12 octobre, le frère du défunt président a confirmé que l’ancien ministre de l’Énergie, visé par un mandat d’arrêt international, avait bénéficié de protections au plus haut sommet de l’État.
Après avoir saisi plusieurs avoirs dans le pays, la justice tente d’obtenir l’extradition des ex-caciques de l’ère Bouteflika en fuite et, surtout, la restitution des fonds et des propriétés qu’ils ont amassés à l’étranger.
L’ex-PDG du géant pétrolier algérien Sonatrach a été arrêté, le 20 mars, à Dubaï, et interrogé pendant plus de deux heures par un juge émirati, à propos de trois affaires distinctes.
Saïd Bouteflika a révélé que son frère Abdelaziz avait ordonné l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés en 2013 contre Chakib Khelil et sa famille. Enquête sur ce traitement de faveur.
Cette affaire hors normes qui dure depuis plus de dix ans pourrait connaître son épilogue prochainement, avec la convocation à la barre de l’ancien ministre des Travaux publics.
Un document de la justice américaine met en cause l’ex-ministre algérien de l’Énergie, exilé aux États-Unis, dans une affaire de corruption internationale. Et pourrait permettre à la justice algérienne de finalement obtenir son extradition.
Après le retour en grâce de Belkacem Zeghmati, ancien procureur d’Alger, nommé garde des Sceaux le 1er août, c’est un autre banni de l’ère Bouteflika qui réapparaît : Mohamed Charfi, récemment nommé à la tête de l’Autorité nationale indépendante des élections.
L’ex-ministre algérien de l’Énergie n’exclut pas de se présenter à la présidentielle de 2019, Marcel Niat, président du Sénat camerounais, est actuellement soigné en France… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Selon un magistrat d’Alger, qui a exercé au sein d’un organisme anticorruption, l’ex-ministre algérien de l’Énergie Chakib Khelil, accusé de trafic d’influence, ne serait pas à l’abri d’éventuelles poursuites de la justice algérienne.
Poursuivi pour corruption, Chakib Khelil a été blanchi par la justice algérienne au terme d’un long feuilleton politico-judiciaire. L’homme nourrit désormais de grandes ambitions.
Dans le cadre d’une demande d’entraide complémentaire internationale en date du 18 février 2013 (six mois avant l’inculpation de Khelil), la justice algérienne demande à la Suisse de lui transmettre les documents relatifs aux cinq comptes que l’ex-ministre et son épouse détiennent en Suisse.
Deux semaines après que le Premier ministre a annoncé un non-lieu de la justice algérienne le concernant, l’ex-ministre de l’Énergie Chakib Khelil multiplie les interventions publiques.
Qui nomme et révoque les PDG de Sonatrach ? La présidence ? Le chef du gouvernement ? Les responsables de l’armée et des services secrets ? Le ministre de l’Énergie ? Ou tout ce beau monde intervient-il à des niveaux différents du processus ?
Chakib Khelil, l’ancien ministre algérien de l’Énergie, séjourne depuis le début de juin aux États-Unis, où vivent encore son épouse et ses enfants, qui font toujours l’objet de mandats d’arrêt émis par la justice algérienne.
L’affaiblissement du DRS ? C’est lui. Le retour en Algérie de Chakib Khelil ? C’est lui aussi. Dernière preuve de l’influence grandissante du secrétaire général du FLN : le remaniement gouvernemental du 11 juin.
La police fédérale américaine a été sollicitée en 2009 par les Algériens pour mener l’enquête sur les avoirs de Chakib Khelil dans le cadre des affaires de corruption présumée au sein de Sonatrach. Une coopération qui semble avoir pris fin en 2013.
Réapparu à la surprise générale il y a trois mois, l’ancien ministre et ex-patron de Sonatrach se rêve en successeur d’Abdelaziz Bouteflika. Mais en a-t-il pour autant fini avec la justice ?
Depuis son retour au pays, en mars, après trois ans d’exil aux États-Unis, Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Énergie et des Mines, multiplie sorties publiques et prises de contact avec divers responsables algériens (actuels ou anciens).
Selon les Panama papiers, révélés le 9 mai par l’Icij, Najat Arafat Khelil, l’épouse de l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, possédait deux sociétés écrans au Panama ayant servi à l’ouverture de deux comptes en Suisse. Un nouvel élément qui vient expliquer certains aspects toujours obscurs du scandale de la Sonatrach.
Ancien ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil reconnaît avoir transféré près de 1 million de dollars (873 000 euros) de ses comptes américains vers la Suisse afin d’échapper à l’impôt.