Chokri Belaïd est un homme politique et un avocat tunisien. Né le 26 novembre 1964 à Djebel Jelloud, il était un fervent défenseur des droits de l’homme, et a souvent plaidé lors de procès politique sous le régime de l’ex-dirigeant tunisien Ben Ali. Après la révolution de 2011, il fonde son propre parti, le Mouvement des patriotes démocrates, légalisé le 12 mars 2011. Très critique à l’égard de l’islam intégriste, il est assassiné le 6 février 2013 à El-Menzah. Sa mort a déclenché de vives manifestations et une grave crise gouvernementale.
Au terme de onze ans d’enquête, et après neuf ans de procès, les premières peines, allant de deux ans de prison à la peine de mort, ont été prononcées contre les vingt-trois prévenus, mais sans qu’on en connaisse le détail. Et l’identité des commanditaires demeure inconnue.
Difficile de succéder, à la tête de la centrale syndicale historique tunisienne, à des figures du calibre de Farhat Hached ou de Habib Achour. Devenu secrétaire général en 2011, Houcine Abassi a su accompagner la Tunisie post-Ben Ali et œuvrer à la préservation de la paix et de la cohésion sociales.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Les cinq évadés du 31 octobre ont tous été repris en moins d’une semaine. Mais les questions concernant les complicités qui ont rendu leur courte cavale possible restent, pour l’heure, sans réponses, même si plusieurs agents de l’administration pénitentiaire ont été placés en garde à vue.
Condamné mi-mai à un an de prison, le leader d’Ennahdha et ancien président du Parlement tunisien est visé par de nombreuses enquêtes, qui pourraient lui valoir de lourdes peines.
En Tunisie, l’arrestation et l’incarcération du chef historique d’Ennahdha ont fait l’effet d’un coup de tonnerre. Mais ce n’est pas la première fois que le leader islamiste se retrouve derrière les barreaux. Portrait-itinéraire.
Au lendemain de l’arrestation nocturne du chef d’Ennahdha, l’opinion tunisienne se montre partagée. Si le chef des islamistes est peu apprécié, beaucoup craignent une offensive plus large contre les partis d’opposition à Kaïs Saïed.
La série d’arrestations de cadres politiques et de magistrats survenue ce week-end a alimenté les rumeurs les plus folles. Ce lundi, cinq personnes étaient encore interrogées, et devaient répondre d’accusations sans lien les unes avec les autres.
Le 6 février 2013, Chokri Belaïd était assassiné devant son domicile. Dix ans plus tard, les exécutants ont été identifiés, mais pas les commanditaires, et le doute plane toujours sur la responsabilité du parti islamiste Ennahdha, au pouvoir au moment des faits.
Il y a dix ans, le 6 février 2013, Chokri Belaïd était assassiné. L’un de ses proches, l’avocat Naceur Aouini, revient sur les jours qui ont suivi la mort du leader de gauche et raconte le combat mené, depuis, pour identifier et faire condamner les coupables.
Convoqués par la justice, Ali Larayedh, l’ancien Premier ministre, et Rached Ghannouchi, le chef d’Ennahdha, sont soupçonnés d’avoir favorisé le départ de Tunisiens pour la Syrie et l’Irak lorsque leur parti était au pouvoir. Ces accusations sont-elles étayées ?
Le comité d’avocats qui s’est chargé de faire la lumière sur les assassinats des deux leaders de gauche en 2013 a fait de nouvelle révélations le 9 février. Et s’en est vertement pris à l’institution judiciaire.
Affaire Rached-Akremi, réformes, corruption, collusion avec les forces politiques… Le juge à la retraite livre son verdict sur l’institution judiciaire tunisienne.
Sept ans jour pour jour après l’assassinat du leader de gauche, le collectif d’avocats Belaïd-Brahmi a obtenu l’ouverture d’une nouvelle enquête sur « l’appareil secret d’Ennahdha », impliquant 16 prévenus dans l’affaire Belaïd. Retour sur une affaire complexe considérée par certains comme crime d’État.
Interférences politiques, infrastructures vieillissantes, effectifs insuffisants, réformes gelées… Le malaise grandissant au sein de l’appareil judiciaire menace de paralysie l’institution tout entière.
« Nous dévoilerons d’autres éléments si nécessaire », avaient prévenu les avocats du comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013. Samedi 2 mars, ils ont mis leur menace à exécution en convoquant une conférence de presse pour de nouvelles révélations.
Les récentes révélations de son comité de défense ont permis de relancer l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd. Mais six ans jour pour jour après les faits, de nombreuses questions entourent toujours la disparition du leader de la gauche tunisienne.
« Ne soyez pas effrayés si le sang coule demain en Tunisie. » Ces mots que Chokri Belaïd avait adressés aux Tunisiens, peu avant sa mort, il y a six ans jour pour jour, disent combien ce militant convaincu n’était pas dupe de ce que tramaient les forces politiques. Au point d’avoir prévu et anticipé tout ce que le pays a vécu depuis 2013.
Le comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013, a tenu une nouvelle conférence de presse jeudi 10 janvier, accusant le procureur Béchir Akremi d’entrave à la justice. Interview.
Plus de cinq ans après les faits, on ignore toujours qui a commandité les assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi en Tunisie. Un groupe d’avocats est décidé à faire toute la lumière sur les complicités politiques dans ces deux attentats.
Lors d’une nouvelle conférence de presse, lundi 12 novembre, le comité de défense des deux leaders de la gauche assassinés en 2013 a affirmé que le juge d’instruction a accrédité l’existence d’une « chambre noire » au sein du ministère de l’Intérieur.
Le Comité de défense des deux figures de la gauche tunisienne assassinés en 2013 affirme détenir des documents et des informations sur les commanditaires qui n’ont, pour l’instant, jamais été identifiés par la justice.
Le 6 février 2013, le leader de gauche Chokri Belaïd a été abattu de trois balles tirées à bout portant. Cinq ans après, cet assassinat politique n’est toujours pas résolu. Une nouvelle audience est prévue le 20 février, mais elle ne concerne que des complices présumés. Les commanditaires restent inconnus.
Depuis le 11 juillet 2017, la militante et avocate Radhia Nasaroui est en grève de la faim pour protester contre le changement de mode de protection de son mari, Hamma Hammami. Dans les conditions actuelles, elle l’estime gravement menacé.
Le président du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé ce mercredi 21 juin avoir porté plainte contre la télévision Sky News Arabia, suite à un reportage l’accusant d’être impliqué dans l’assassinat, en 2013, de l’opposant Chokri Belaïd.
En Tunisie, les militants baathistes et nassériens sont toujours actifs et parviennent encore à attirer des jeunes. Ce alors même qu’à l’étranger, ces référentiels sont le plus souvent mis à mal depuis 2011. Décryptage d’un paradoxe.
Le 6 février 2013, le leader de gauche Chokri Belaïd était abattu de cinq balles à bout portant, devenant dès lors un symbole de l’opposition. Mais quatre ans plus tard, son assassinat reste un mystère.