Chokri Belaïd est un homme politique et un avocat tunisien. Né le 26 novembre 1964 à Djebel Jelloud, il était un fervent défenseur des droits de l’homme, et a souvent plaidé lors de procès politique sous le régime de l’ex-dirigeant tunisien Ben Ali. Après la révolution de 2011, il fonde son propre parti, le Mouvement des patriotes démocrates, légalisé le 12 mars 2011. Très critique à l’égard de l’islam intégriste, il est assassiné le 6 février 2013 à El-Menzah. Sa mort a déclenché de vives manifestations et une grave crise gouvernementale.
L’assassinat de Chokri Belaïd aura rompu le fragile équilibre sur lequel reposait la troïka, conduit l’opposition à serrer les rangs et suscité une forte mobilisation populaire contre la violence.
L’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plonge le pays dans une crise politique grave. Le parti islamiste est accusé de porter la responsabilité morale de ce crime, pendant que la troïka au pouvoir implose…
Les obsèques de l’opposant tunisien Chokri Belaïd se sont déroulées vendredi 8 février au sud de Tunis, en présence de plusieurs dizaines de millers de Tunisiens. L’assassinat par balles de l’homme politique et défenseur des droits de l’homme, deux jours plus tôt, est un traumatisme pour tous les démocrates du pays.
Les funérailles de l’opposant de gauche, Chokri Belaïd, assassiné devant son domicile mercredi, ont eu lieu ce vendredi 8 février à Tunis. Le pays était par ailleurs paralysé par une grève générale lancée à l’appel du puissant syndicat tunisien, l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT).
Un appel à la grève générale en Tunisie, pour ce vendredi 8 février, a été lancé par l’Union générale tunisienne des travailleurs (UGTT), la puissante centrale syndicale. Un pas de plus dans l’escalade de la crise tunisienne déclenchée par l’assassinat d’un opposant de gauche, Choukri Belaïd, et le rejet par les islamistes au pouvoir de la formation d’un gouvernement de technocrates, pourtant souhaitée par le Premier ministre issu de leurs rangs.
L’émotion est vive en Tunisie après l’assassinat par balles, devant chez lui, de l’opposant d’extrême gauche Chokri Belaïd, jeudi 6 février. Des barricades ont été érigées à Tunis et l’opposition a annoncé qu’elle suspendait tous ses travaux à l’Assemblée nationale constituante.
Chokri Belaïd a été assassiné mercredi 6 février au matin, à la sortie de son domicile. Le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, formation de l’extrême gauche tunisienne, a été touché par plusieurs balles. La Tunisie est sous le choc et les réactions se multiplient.
L’émotion est vive en Tunisie après l’assassinat par balles de l’opposant d’extrême gauche Chokri Belaïd, mercredi 6 février au matin. Des manifestations ont éclaté partout dans le pays, ainsi que des violences anti-Ennahdha. La question du couvre-feu est posée.
Chokri Belaïd, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, formation de l’extrême gauche tunisienne, a été assassiné mercredi 6 février au matin. Il a été touché par plusieurs balles alors qu’il sortait de son domicile à Tunis.