Des fausses transactions, à hauteur de 6,5 milliards d’euros, pour gonfler artificiellement la valeur de l’entreprise : c’est le résultat de l’enquête de quatorze mois menée par PwC, après l’effondrement spectaculaire du géant sud-africain de la distribution Steinhoff. La direction actuelle pointe la responsabilité de Markus Jooste, l’ancien directeur général.
Passés de 21 à 23 entre 2017 et 2018, les milliardaires africains sont aussi plus riches, avec une fortune combinée de 75,4 milliards de dollars, contre 70 milliards en 2016. Si le top 5 reste inchangé, la palme revenant toujours à Aliko Dangote, l’Algérien Issad Rebrab gagne 3 places et devient la 6e fortune du continent, avec 4 milliards de dollars.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Steinhoff : les irrégularités comptables remontent au moins à 2015, a révélé ce mardi le groupe sud-africain. La date de publication de ces comptes réexaminés reste néanmoins « incertaine ». L’agence Moody’s a dégradé sa note, craignant un défaut de 1,47 milliards de dettes à rembourser en 2018.
Après la démission de Christo Wiese de la présidence de Steinhoff, le voilà qu’il quitte également la fonction de directeur général qu’il occupait par intérim suite au départ de Markus Jooste. Heather Sonn devient présidente du groupe, Daniel Maree van der Merwe étant nommé directeur général.
Soupçons de malversations financières, démission du directeur général, effondrement du cours de l’action… C’est la débâcle pour le groupe de distribution du milliardaire sud-africain Christo Wiese, qui avait pourtant commencé le mois de décembre sous de bons auspices, avec la prise de contrôle de la chaîne de supermarchés ShopRite.
Après une première tentative de fusion, le milliardaire sud-africain Christo Wiese change de méthode pour réunir les deux groupes de distribution afin de poursuivre leur expansion sur le continent.
L’empire du self-made-man sud-africain rayonne des supermarchés d’Afrique aux magasins de prêt-à-porter de Londres. Mais il est aussi accusé d’abuser de sa position monopolistique et de perpétuer la « domination économique blanche »…