Réélu président d’Afrique du Sud pour un second mandat en juin 2024, Cyril Ramaphosa est à la tête d’un gouvernement d’union nationale. Ce format de coalition inédit accorde une grande place aux partis d’opposition. C’est la conséquence d’une perte de soutien historique de son parti, le Congrès national africain (ANC), lors des élections générales du 29 mai 2024. L’ANC a perdu la majorité absolue pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1994 avec l’élection de Nelson Mandela. Ancien poulain de ce dernier, un temps pressenti pour lui succéder, Cyril Ramaphosa a dû attendre 2018 pour prendre le pouvoir en remplacement de Jacob Zuma, poussé vers la sortie par sa famille politique à cause de scandales de corruption.
Le rapprochement entre Vladimir Poutine et le président sud-africain, au récent sommet des Brics, n’est pas du goût du principal partenaire gouvernemental du Congrès national africain.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Un an après l’attaque du Hamas sur Israël et le début de l’offensive de Tel Aviv sur Gaza – qui a fait plus de 40 000 morts –, l’Afrique du Sud et son président Cyril Ramaphosa continuent d’être l’un des principaux soutiens du peuple palestinien.
L’ancien ministre du Travail et des Finances, qui avait également occupé la fonction de gouverneur de la Banque centrale sud-africaine, s’est éteint samedi 12 octobre, à 65 ans.
La procureure du Limpopo a « pris la décision de ne poursuivre personne » dans cette affaire, où le chef de l’État était soupçonné de blanchiment d’argent et de corruption.
LA ZLECAF À PILE OU FACE (3/3) – Alors que la quasi-totalité des pays du continent soutiennent la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le processus d’intégration avance très lentement. Pourquoi une telle différence entre les promesses et la réalité ? Décryptage en infographies.
Le président sud-africain a salué vendredi 13 septembre le soutien des États-Unis à la création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU pour des pays africains, mais il a estimé que leur refuser un droit de veto en feraient des « citoyens de seconde zone ».
Le différend entre l’ANC et l’Alliance démocratique porte sur un projet de loi sur l’éducation qui menacerait, selon John Steenhuisen, la minorité afrikaner et sa langue, l’afrikaans.
Soucieux d’incarner l’opposition, le chef de l’EFF s’en est violemment et personnellement pris au président, tout juste réélu pour un second mandat. Celui-ci s’est défendu comme rarement.
Le 18 juillet, le chef de l’État sud-africain a présenté un programme consensuel et salué lors de l’ouverture du Parlement, qui siégeait pour la première fois depuis les élections générales du mois de mai dernier.
Au pouvoir depuis 2018, le chef de l’État sud-africain a été réélu par les députés pour un second mandat, malgré la déroute électorale de son parti. Il sera investi mercredi.
Fragilisé après le recul historique du Congrès national africain (ANC) lors des élections générales du 29 mai, Cyril Ramaphosa est tout de même parvenu à se faire réélire à la tête de l’Afrique du Sud. Le nouveau gouvernement, fruit d’une alliance inédite entre l’ANC et la DA libérale, gravitera « autour du centre ».
Les pourparlers se poursuivent entre partis pour former un gouvernement de coalition, alors que le nouveau Parlement élira vendredi 14 juin le prochain président sud-africain. Cyril Ramaphosa espère être reconduit.
C’est ce vendredi 14 juin que les nouveaux députés se réuniront, à l’occasion de la première session de l’Assemblée nationale, pour élire le prochain président d’Afrique du Sud.
Longtemps considéré comme politiquement fini, l’ancien président de l’Afrique du Sud a réussi son pari en captant la lumière, lors des élections du 29 mai. Un pouvoir de nuisance plus qu’une perspective de retour aux affaires ?
Coup de tonnerre en Afrique du Sud : après trente ans de règne, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie et l’élection de Nelson Mandela en 1994, a perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
L’ANC, au pouvoir depuis trente ans, se dirige vers un revers historique aux législatives : les résultats à 85% du dépouillement annoncent la perte de sa majorité absolue à l’Assemblée et l’obligation de former un gouvernement de coalition.
L’ANC est donnée en tête des élections générales, mais d’une très courte avance. Pour la première fois depuis la fin de l’apartheid, le parti devrait, selon toute vraisemblance, perdre sa majorité au Parlement, selon des résultats encore partiels. Le décompte continue, mais déjà se pose la question de l’avenir du président actuellement en poste.
Deuxième province en termes d’électeurs, le KwaZulu-Natal aura été au centre des attentions des partis qui se présentent aux élections générales du 29 mai. Reportage à Nongoma, dans le Zululand.
Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour un scrutin qui compte pour la composition de l’Assemblée nationale et des gouvernements provinciaux.
L’ANC au pouvoir mise sur son dernier grand meeting, ce samedi, pour rallier les indécis, jouant sur la carte sensible des progrès accomplis depuis la fin de l’apartheid. Les partis d’opposition déploient eux aussi les grands moyens en ce dernier week-end précédant le scrutin du 29 mai.
Pretoria, qui accuse Israël de commettre un « génocide » à Gaza, a de nouveau saisi la Cour internationale de justice, le 10 mai. Pourquoi l’Afrique du Sud se fait-elle ainsi le porte-voix de la cause palestinienne ? Décryptage en vidéo.
L’ancien président est la tête de liste d’un parti qui pourrait bien faire chuter l’ANC du chef de l’État sortant lors des élections générales du 29 mai. Mais, bien sûr, cela n’a rien de personnel…
La Cour constitutionnelle doit examiner, vendredi 10 mai, un recours de l’ancien président sur son éligibilité. Une question cruciale à moins de trois semaines des élections générales, qui s’annoncent comme les plus indécises depuis trente ans.
Trois décennies après les premières élections démocratiques, la faillite des gouvernants alimente le désenchantement et la nostalgie d’un avant fantasmé.
ÉPISODE 3/4. Des données confidentielles, auxquelles l’ICIJ et Jeune Afrique ont eu accès, révèlent le rôle joué par l’Eswatini dans des transferts de fonds suspects entre l’Afrique australe et Dubaï. Ils pourraient avoir servi à des opérations de blanchiment d’argent ou à favoriser le trafic international de l’or.
En cours de déploiement depuis décembre, la force de la SADC peine à engranger des succès. L’Afrique du Sud, son principal contributeur, y joue un rôle opérationnel majeur. Mais son président, Cyril Ramaphosa, plaide désormais pour une « solution politique pacifique ».
Le président sud-africain, qui a déployé des troupes dans l’est de la RDC face aux rebelles du M23, prendra part aux commémorations organisées à Kigali. Il pourrait aussi s’entretenir avec Paul Kagame.