Réélu président d’Afrique du Sud pour un second mandat en juin 2024, Cyril Ramaphosa est à la tête d’un gouvernement d’union nationale. Ce format de coalition inédit accorde une grande place aux partis d’opposition. C’est la conséquence d’une perte de soutien historique de son parti, le Congrès national africain (ANC), lors des élections générales du 29 mai 2024. L’ANC a perdu la majorité absolue pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1994 avec l’élection de Nelson Mandela. Ancien poulain de ce dernier, un temps pressenti pour lui succéder, Cyril Ramaphosa a dû attendre 2018 pour prendre le pouvoir en remplacement de Jacob Zuma, poussé vers la sortie par sa famille politique à cause de scandales de corruption.
Pour Julius Malema, le président des Economic Freedom Fighters (EFF, gauche radicale), l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa, en février dernier, « n’a rien changé ». Interview.
Le nouveau ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, a confirmé mercredi 24 octobre devant le Parlement la mauvaise passe économique que traverse le pays.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a symboliquement rendu dimanche ses terres à une population noire qui en avait été dépossédée sous l’apartheid, et promis d’accélérer ce type de transfert dans le cadre de sa future réforme agraire.
Une des têtes d’affiche de l’opposition radicale sud-africaine s’est vigoureusement défendue samedi d’avoir bénéficié du pillage organisé d’une banque du pays, une affaire qui secoue la classe politique à quelques mois des élections générales.
Le ministre sud-africain des Finances, Nhlanhla Nene, a démissionné mardi 9 octobre après sa mise en cause dans une enquête pour corruption. Son successeur a été nommé et investi dans la même journée.
Les appels à la démission du ministre sud-africain des Finances, Nhlanhla Nene, se sont multipliés depuis qu’il a reconnu s’être entretenu avec les sulfureux Gupta, hommes d’affaires proches de l’ex-président Jacob Zuma accusés d’avoir détourné des fonds publics. Il est également visé par une enquête.
Sept mois après son accession au pouvoir en Afrique du Sud, l’état de grâce est déjà terminé pour le président Cyril Ramaphosa. L’économie est en récession, sa réforme agraire suscite des résistances, et il ne contrôle pas totalement l’ANC.
Nhlanhla Nene, le ministre sud-africain des Finances, a apporté mercredi un témoignage supplémentaire au flot de révélations sur les turpitudes de l’ex-président du pays Jacob Zuma. Il a expliqué avoir été congédié du gouvernement pour s’être opposé à un juteux contrat nucléaire avec la Russie.
Si le Royaume-Uni, l’Australie ou les États-Unis restent en tête des pays d’émigration pour les fermiers sud-africains blancs, une nouvelle destination semble émerger : la Russie. Ils y sont accueillis à bras ouverts, sur fond de mythe d’un « génocide blanc » en cours en Afrique du Sud.
Cyril Ramaphosa a défendu mardi 11 septembre son projet de réforme agraire devant le Parlement. Le président sud-africain écarte tout risque de sanctions internationales sur ce texte, qui prévoit des expropriations sans indemnisation au profit de la majorité noire.
L’Afrique du Sud a annoncé le 4 septembre un recul de son produit intérieur brut (-0,7%) pour le second trimestre consécutif. Le pays replonge pour la seconde fois en deux ans dans la récession, illustrant ainsi une fragilité récurrente.
En remettant sur les rails la réforme agraire et en se faisant le chantre d’un rééquilibrage des inégalités héritées de l’apartheid, Cyril Ramaphosa a coupé l’herbe sous le pied du très remuant Julius Malema.
Le gouvernement sud-africain a vivement reproché au président des État-Unis Donald Trump, d’alimenter les tensions raciales sur son sol. Une sortie qui fait suite à un tweet du président des États-Unis dénonçant des « expropriations » et des « meurtres de grande ampleur » visant selon lui les fermiers blancs sud-africains.
Dès le début de son mandat, Donald Trump avait donné le tempo d’une diplomatie du petit oiseau bleu. C’est donc par un tweet qu’il vient de déclencher un bras de fer diplomatique avec les autorités sud-africaines.
Youssef Amrani a été nommé le 20 août ambassadeur du Maroc à Pretoria. Le dernier ambassadeur marocain dans le pays avait été rappelé en 2006, après la reconnaissance par l’Afrique du Sud de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Depuis le début de la ruée qui a fondé Johannesburg en 1886, l’or a nourri le développement industriel de l’Afrique du Sud. Cette ère semble aujourd’hui révolue. Reportage à Evander, dans le nord-est du pays.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rencontré vendredi à Kinshasa son homologue congolais Joseph Kabila, deux jours après le retrait de ce dernier de la course à la présidence de la République démocratique du Congo, a indiqué la présidence congolaise.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé que l’ANC allait chercher à modifier la Constitution afin d’accélérer l’expropriation sans compensation et la redistribution des terres – majoritairement contrôlées par les fermiers blancs -, au profit de la population noire et pauvre du pays.
Alors que le dixième sommet des Brics s’est terminé le 27 juillet à Johannesburg, l’économiste Jean-Raphaël Chaponnière décrypte les relations entre ces économies et le continent.
Le gouvernement sud-africain va prendre le contrôle d’une province où des cas de corruption présumée ont déclenché de violentes manifestations et forcé le président à écourter une visite à l’étranger, a annoncé dimanche le Parlement.
Un adolescent a été tué par balle lundi soir par la police sud-africaine, lors de nouvelles manifestations violentes dans le nord-ouest du pays. Celles de la semaine dernière avaient provoqué le retour précipité au pays du président Cyril Ramaphosa.
La police sud-africaine a tiré des balles en caoutchouc vendredi contre des manifestants qui protestent contre la corruption et le manque de services publics dans la province du Nord-Ouest, où le président Cyril Ramaphosa est arrivé après avoir quitté précipitamment un sommet du Commonwealth à Londres.
Des milliers de Sud-Africains se sont réunis mercredi dans le stade du township de Soweto, pour rendre un nouvel hommage populaire et ému à Winnie Madikizela-Mandela. Icône de la lutte contre l’apartheid, l’ancienne épouse du président Nelson Mandela est décédée le 2 avril à l’âge de 81 ans.
Après l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa, officiellement élu le 15 février, la mise en place d’une nouvelle administration en Afrique du Sud pourrait ouvrir la porte à une amélioration des relations avec le gouvernement rwandais.
Désireux de « renverser le cours de la corruption » des institutions étatiques, entachées par les affaires qui ont rythmé les deux mandats de son prédécesseur Jacob Zuma, le nouveau président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a suspendu avec effet immédiat le patron du fisc.
Neuf policiers sud-africains ont été présentés ce jeudi devant un juge pour le meurtre de trois mineurs, qui avait précédé en 2012 le massacre par les forces de l’ordre de salariés de la mine de Marikana.
Les autorités sud-africaines ont lancé une procédure pour retirer son statut de résident permanent à l’un des pivots de la sulfureuse famille d’affaires Gupta, Ajay Gupta, accusé de corruption, a-t-on appris dimanche de source officielle.
Cyril Ramaphosa a procédé lundi à un remaniement gouvernemental. Deux semaines après le départ de Jacob Zuma, le nouveau président sud-africain a rappelé d’anciens ministres limogés par l’ex-chef de l’État, tout en recyclant plusieurs cadres controversés de l’ancienne administration.