Réélu président d’Afrique du Sud pour un second mandat en juin 2024, Cyril Ramaphosa est à la tête d’un gouvernement d’union nationale. Ce format de coalition inédit accorde une grande place aux partis d’opposition. C’est la conséquence d’une perte de soutien historique de son parti, le Congrès national africain (ANC), lors des élections générales du 29 mai 2024. L’ANC a perdu la majorité absolue pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1994 avec l’élection de Nelson Mandela. Ancien poulain de ce dernier, un temps pressenti pour lui succéder, Cyril Ramaphosa a dû attendre 2018 pour prendre le pouvoir en remplacement de Jacob Zuma, poussé vers la sortie par sa famille politique à cause de scandales de corruption.
Le 16 août 2012, la police sud-africaine avait ouvert le feu sur des mineurs grévistes à Marikana, tuant 34 personnes. L’un des administrateurs de la société Lonmin, à laquelle appartenait les gréviste, n’était autre que Cyril Ramaphosa, le nouveau président du pays. Devant le parlement mardi, il s’est dit mardi « déterminé » à « panser les plaies » de ce massacre.
Ancien syndicaliste et patron de l’ANC, ce richissime homme d’affaires remplace Jacob Zuma à la tête de l’Afrique du Sud. Mais est-il le mieux placé pour réformer le pays ?
Le nouveau chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa s’est engagé vendredi à « renverser le cours de la corruption » à la tête de l’État, alors que la présidence de son prédécesseur Jacob Zuma a été éclaboussée par plusieurs scandales.
La démission de Jacob Zuma n’est pas une première, en Afrique du Sud. Il y a dix ans, le président aujourd’hui déchu est lui-même devenu chef de l’État après avoir poussé son prédécesseur Thabo Mbeki à la porte de l’ANC, et du pouvoir.
Les soubresauts politiques du régime sud-africain télescopent les célébrations du centenaire de la naissance de Nelson Mandela. L’ombre de Madiba étouffe-t-elle ses successeurs ?
Le Parlement sud-africain a élu ce jeudi Cyril Ramaphosa président de la République, après la démission du très controversé Jacob Zuma, poussé vers la sortie la veille par son propre parti.
Le bras de fer a pris fin ce mercredi 14 février. Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé sa démission après des semaines de tractations au sein de l’ANC. La fin d’un feuilleton de neuf ans, marqué par plusieurs scandales de corruption et une fragmentation importante du parti. Retour sur les 12 épisodes importants de sa carrière politique.
Fin du feuilleton Zuma. Après des semaines de confrontation avec son parti, le Congrès national africain (ANC), le président Jacob Zuma a annoncé sa démission ce mercredi dans un discours d’adieu. Une décision que le parti attendait depuis des mois, pressé de tourner la page d’un règne de neuf ans, terni par les scandales de corruption. Cyril Ramaphosa devrait le succéder vendredi, selon le parti.
Le président sud-africain, que le parti a « révoqué » mardi 13 février, a désormais jusqu’à ce jeudi pour démissionner. Le groupe parlementaire du Congrès national africain (ANC) a annoncé ce mercredi son intention de déposer une motion de défiance, ouvrant la voie à l’élection de Cyril Ramaphosa.
Le Congrès national africain (ANC) a décidé de « révoquer » le président Jacob Zuma. Le parti a annoncé sa volonté d’engager « les procédures parlementaires nécessaires qui découlent des cette décision ». Ce qui devrait conduire à un nouveau vote de défiance si le président sud-africain n’accepte pas de démissionner.
Après l’échec de la réunion lundi pour décider du sort de Jacob Zuma, la direction du Congrès national africain (ANC) se retrouvera à nouveau mercredi pour discuter de son éventuel départ anticipé, à quelques heures d’un discours important qu’il doit prononcer au Parlement.
Une des instances dirigeantes du Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, doit se réunir en urgence lundi sur fond d’appels au départ anticipé du président Jacob Zuma, empêtré dans les affaires de corruption.
En 2008, une guérilla agressive entre le président du Congrès national africain (ANC) fraîchement élu, Jacob Zuma, et le chef de l’État, Thabo Mbeki, avait débouché sur la démission du second avant la fin de son mandat. Cyril Ramaphosa rejouera-t‑il pareil scénario, poussant prématurément Zuma vers la sortie ?
Le parlement sud-africain a annoncé dimanche qu’il allait se pencher cette semaine sur la « révision des règles » de destitution du président de la République, une procédure qui pourrait viser le très controversé Jacob Zuma.
Depuis plusieurs mois, Rabat et Tel-Aviv ont la volonté de raviver leurs relations avec les capitales d’Afrique subsaharienne. Na’eem Jeenah, directeur de l’Afro-Middle East Center, à Johannesburg, analyse les réactions de la classe politique et de la société sud-africaine face à ces résolutions.
« Je n’ai jamais voulu tuer ces mineurs », déclarait en mai dernier Cyril Ramaphosa à des étudiants. Depuis son retour en politique il y a cinq ans, le nouveau président du Congrès national africain (ANC) traîne comme un boulet le souvenir du massacre de 34 mineurs en grève, le 16 août 2012 à Marikana. Mais que lui reproche-t-on exactement ?
Au lendemain de l’élection de Cyril Ramaphosa à la tête du Congrès national africain (ANC), Marianne Séverin, spécialiste de l’Afrique du Sud, revient pour Jeune Afrique sur les chantiers qui attendent le successeur de Jacob Zuma à la tête d’un parti affaibli par les accusations de corruption.
L’actuel vice-président Cyril Ramaphosa a battu d’une courte avance (51,8 %) sa rivale Nkosazana Dlamini-Zuma dans la course à la tête du Congrès national africain (ANC). Le nouveau président du parti devient automatiquement candidat aux élections générales prévues en 2019.
Le très controversé président sud-africain Jacob Zuma a ouvert samedi la réunion du Congrès national africain (ANC) qui doit élire son successeur en déplorant les divisions et le déclin de son parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.
Parmi les sept candidats à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC, deux favoris : Nkosazana Dlamini-Zuma et Cyril Ramaphosa. La conférence du parti, qui se tiendra du 16 au 20 décembre, sera le théâtre de leurs règlements de comptes.
Derrière les deux grands favoris à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC en Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa et Nkosazana Dlamini-Zuma, nombreux sont les outsiders qui se tiennent en embuscade.
Le beau côté de la médaille, c’est le combat démocratique au sein du plus vieux parti d’Afrique. Fondé en 1912, clandestin de 1960 à 1990, le Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud consulte régulièrement l’ensemble de ses sections pour faire émerger son équipe dirigeante. Cet exercice long donne lieu à des débats passionnés, car le vainqueur a toutes les chances de devenir par la suite le chef de l’État.
Zweli Mkhize, trésorier du Congrès national africain (ANC) se lance officiellement dans la course à la présidence du parti de Madiba. Sa candidature semble être le seul moyen de garantir l’unité de l’ANC et de lui éviter une défaite lors de la prochaine élection présidentielle.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi dans les rues de Johannesburg à l’appel de la principale centrale syndicale sud-africaine (Cosatu), allié historique de l’ANC. Objectif de ce gigantesque rassemblement : exiger la démission du président Jacob Zuma et dénoncer la corruption de son gouvernement.
En pleine campagne pour remporter la présidence de l’ANC en décembre prochain, le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa fait face à des révélations sur sa vie privée dans la presse.
Les parlementaires doivent voter mardi 8 août une motion de défiance à l’encontre du président Jacob Zuma, empêtré depuis plusieurs mois dans une myriade d’affaires de corruption. Quel qu’il soit, le résultat du vote ouvrira la voie à une période d’incertitude quant à l’avenir politique du pays.
Cyril Ramaphosa a durci ses critiques contre le président Jacob Zuma en regrettant que son pays soit menacé de devenir un « État-mafia ». Le vice-président sud-africain a également plaidé pour une enquête sur les affaires de corruption au sommet de l’État.
La journaliste sud-africaine Liesl Louw-Vaudran, auteure de « South Africa in Africa. Superpower or Neocolonialist ? » dresse le bilan diplomatique peu reluisant d’un président empêtré dans les affaires et dont le pays a marqué, ces dernières années, un net recul en Afrique.
La justice, saisie par le parti d’opposition Alliance démocratique, demande au chef de l’État sud-africain de lui fournir les documents sur lesquels il s’est basé pour décider du remaniement gouvernemental du 31 mars dernier.
La justice sud-africaine a mis mercredi un coup d’arrêt à la relance du programme nucléaire civil du pays en déclarant « inconstitutionnels et illégaux » des accords de coopération signés avec la Russie, les États-Unis et la Corée du Sud.