Réélu président d’Afrique du Sud pour un second mandat en juin 2024, Cyril Ramaphosa est à la tête d’un gouvernement d’union nationale. Ce format de coalition inédit accorde une grande place aux partis d’opposition. C’est la conséquence d’une perte de soutien historique de son parti, le Congrès national africain (ANC), lors des élections générales du 29 mai 2024. L’ANC a perdu la majorité absolue pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1994 avec l’élection de Nelson Mandela. Ancien poulain de ce dernier, un temps pressenti pour lui succéder, Cyril Ramaphosa a dû attendre 2018 pour prendre le pouvoir en remplacement de Jacob Zuma, poussé vers la sortie par sa famille politique à cause de scandales de corruption.
L’Afrique du Sud organise sa première campagne d’inscription sur les listes électorales. Objectif : lutter contre l’abstention qui ne cesse de gagner du terrain de scrutin en scrutin, à l’approche des élections générales de 2024.
Le président sud-africain a truffé d’allusions électoralistes la célébration de son équipe nationale championne du monde de rugby… Il pense déjà aux délicates élections générales en avril prochain
Aide militaire, céréales… En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le président ukrainien a adopté l’attitude pragmatique du donnant-donnant pour convaincre les pays africains de le soutenir.
Ancien chef de parti et Premier ministre zoulou jusqu’à sa mort, le 9 septembre, Mangosuthu Buthelezi est enterré ce samedi avec les honneurs de la nation malgré un passé controversé.
Le Congolais Félix Tshisekedi est l’un des trois seuls présidents africains qui ont assisté à la prestation de serment d’Emmerson Mnangagwa, officiellement réélu à l’issue de la présidentielle du 23 août au Zimbabwe.
Réuni à Johannesburg, le groupe des Brics va accueillir six nouveaux pays à compter de janvier 2024, a annoncé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ce 24 août.
Élargir le cercle, oui mais comment ? Les cinq économies émergentes réunies en sommet en Afrique du sud doivent encore statuer sur les modalités d’adhésion des futurs membres.
Le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine dénonce les pratiques de Moscou sur le continent africain et décrit un rapprochement entre son pays et l’Afrique.
Les relations de proximité qu’entretiennent Pretoria et Moscou depuis l’époque de l’apartheid ont-elles encore lieu d’être ? Non, selon l’opposition sud-africaine, qui dénonce une collusion suspecte entre l’ANC et le parti de Vladimir Poutine.
En Afrique du Sud, le chef du parti Economic Freedom Fighters et le directeur de Tesla échangent des noms d’oiseaux, à la suite de la polémique sur le chant « Kill the Boer ».
Les dirigeants malien et burkinabè ont annulé le séjour pourtant imminent du président de l’Union africaine à Bamako et Ouagadougou. En cause : le boycott par plusieurs présidents de la photo de famille à Saint-Pétersbourg. Explications.
Alors que s’est ouvert le deuxième forum économique et humanitaire Russie-Afrique, l’hôte tente d’éblouir le continent, tout autant que les invités essaient de séduire le régime de Vladimir Poutine.
Tandis que la deuxième édition du sommet s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg, Jeune Afrique fait le point sur les chefs d’État qui ont répondu oui (ou non) à l’invitation de Vladimir Poutine.
Surnommé « le violeur de Facebook » et condamné à la réclusion à perpétuité, cet escroc a mis en scène son propre décès pour s’échapper de prison. Ses crimes autant que le scandale de son évasion tiennent l’Afrique du Sud en haleine.
La venue du président russe constituait un dilemme pour Pretoria qui, en tant que membre de la CPI, aurait dû appliquer le mandat d’arrêt international lancé à son encontre.
Le président russe, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est attendu à Johannesburg lors du sommet des Brics. Signataire du statut de Rome, l’Afrique du Sud a en théorie l’obligation de l’arrêter.
Pretoria organisera bien le prochain sommet des Brics, auquel Vladimir Poutine est convié. Et ce malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du président russe.
Le président sud-africain a effectué les 5 et 6 juillet une visite en RDC. L’occasion de resserrer les liens avec son homologue congolais, à l’heure où ce dernier se montre critique envers certains de ses partenaires est-africains de l’EAC.
À l’approche des scrutins d’avril 2024, six partis d’opposition promettent de se parler en vue de former une coalition pour évincer le Congrès national africain.
Confronté à une situation économique tendue, le parti historique est à la peine dans les urnes, avec un passage sous la barre des 50 % en 2021. L’opposition compte profiter de cet affaiblissement aux élections générales de 2024.
Le Congrès national africain, au pouvoir en Afrique du Sud, a organisé un dialogue sur le conflit russo-ukrainien. Mais la rencontre a viré au procès de l’influence occidentale dans le monde.
Le ministre sud-africain de l’Énergie est accusé par l’opposition de retarder la transition énergétique après avoir ignoré un important accord international sur l’hydrogène vert.
Pourtant très médiatisée, la mission de paix africaine, qui s’est rendue à Kiev et à Moscou les 16 et 17 juin, a laissé filtrer peu d’informations. Du dîner de Volodymyr Zelensky jusqu’au cocktail donné par Vladimir Poutine sur la Neva, voici les dessous de ce périple diplomatique.
Le président sud-africain a qualifié d’« historique » la mission africaine qui, en fin de semaine, s’est rendue en Ukraine puis en Russie pour proposer sa médiation dans la guerre en Ukraine. Celle-ci n’a toutefois pas abouti à des résultats immédiats.
Samedi à Saint-Pétersbourg, Cyril Ramaphosa, Macky Sall, Hakainde Hichilema et Azali Assoumani ont proposé à Vladimir Poutine un plan de paix avec l’Ukraine en dix points.