Réélu président d’Afrique du Sud pour un second mandat en juin 2024, Cyril Ramaphosa est à la tête d’un gouvernement d’union nationale. Ce format de coalition inédit accorde une grande place aux partis d’opposition. C’est la conséquence d’une perte de soutien historique de son parti, le Congrès national africain (ANC), lors des élections générales du 29 mai 2024. L’ANC a perdu la majorité absolue pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1994 avec l’élection de Nelson Mandela. Ancien poulain de ce dernier, un temps pressenti pour lui succéder, Cyril Ramaphosa a dû attendre 2018 pour prendre le pouvoir en remplacement de Jacob Zuma, poussé vers la sortie par sa famille politique à cause de scandales de corruption.
Le président est accusé d’avoir passé sous silence un cambriolage dont il a été victime en 2020. Des voleurs avaient mis la main sur des fonds d’origine suspecte dans sa ferme de Phala Phala. Une affaire qui menace d’empoisonner son mandat.
Provocation ou autosuggestion ? Toujours en délicatesse avec la justice, l’ancien président n’exclut pas un retour en politique via les instances de l’ANC…
Sans embrasser la cause de Moscou ni lui tourner le dos, Pretoria progresse sur une étroite ligne de crête. Et le maintien d’une position de non-alignement semble pour l’instant lui profiter.
La huitième édition de la Conférence de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8), les 27 et 28 août, aurait pu être l’occasion pour l’archipel et le continent de resserrer leurs liens. Mais l’absence du Premier ministre Fumio Kishida, testé positif au Covid, risque de pousser plusieurs chefs d’État africains à annuler leur venue.
Le meurtre de 34 grévistes par la police nationale, le 16 août 2012, continue de poursuivre le président sud-africain, qui siégeait à l’époque au conseil d’administration de Lonmin, l’entreprise propriétaire de la mine.
Président du groupe suisse Richemont, de la société sud-africaine Remgro et de l’organisme de placement luxembourgeois Reinet Investments, Johann Rupert est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches d’Afrique du Sud. Au sein de son carnet d’adresses, les hommes d’affaires influents côtoient les politiques les plus puissants.
Avant de se confronter aux dossiers sensibles qui l’attendent en République Démocratique du Congo, dès ce mardi 9 août, et au Rwanda, le secrétaire d’État américain a commencé sa tournée en terrain ami pour renouer des relations avec Pretoria et le continent.
On s’attendait à un règlement de comptes entre les fidèles du chef de l’État et ceux de son prédécesseur, Jacob Zuma, à l’occasion de la conférence nationale de l’ANC. Pourtant, Ramaphosa est parvenu à s’en tirer sans trop de dommage.
Pour sa première visite d’État en Afrique du Sud, du 20 au 23 juillet, Alassane Ouattara a conclu de nouveaux accords de coopération avec Cyril Ramaphosa.
Un demi-siècle après son père, c’est au tour de Misuzulu kaZwelithini d’être couronné roi des Zoulous. Sans pouvoir exécutif, le monarque aura-t-il la même influence politique que son prédécesseur ?
Déposée le 1er juin par un ancien chef des services de renseignements, la plainte accuse le président d’avoir enlevé, interrogé puis corrompu des cambrioleurs qui s’étaient introduits dans l’une de ses propriétés et y avaient trouvé près de 4 millions de dollars.
Exclu de l’ANC en 2012, le leader des Combattants pour la liberté économique (EFF) a passé les dix dernières années à siphonner les voix du parti au pouvoir et à bousculer le paysage politique en multipliant punch lines et harangues populistes.
Sollicité par plusieurs de ses homologues souhaitant voir atterrir des avions ivoiriens dans leurs pays respectifs, le chef de l’État procède à des arbitrages pour préparer l’ouverture d’une ligne ralliant Paris.
En choisissant le juge Zondo pour présider la Cour constitutionnelle, Cyril Ramaphosa s’attire les foudres d’une partie de l’opposition et du clan Zuma.
Depuis que Pretoria a refusé de condamner l’invasion russe en Ukraine, les chancelleries occidentales s’activent, plus ou moins publiquement, pour faire pression sur le gouvernement sud-africain.
La commission anti-corruption Zondo vient de rendre son troisième rapport. Celui-ci démontre comment Gavin Watson, le patron du groupe Bosasa, a organisé des fêtes pour Zuma, entretenu des liens avec Ramaphosa et financé l’ANC.
La prochaine conférence internationale du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme aura lieu aux États-Unis, au deuxième semestre 2022. La crise du Covid-19 a relancé les espoirs d’éradiquer ces maladies infectieuses sur le continent africain.
De Zuma à Ramaphosa, les présidents sud-africains soignent leur relation avec Moscou, avec qui leur pays entretient des liens historiques anciens. Cette nuit encore, lors d’un vote à l’ONU, Pretoria s’est abstenu de condamner l’invasion de l’Ukraine.
Le chef de l’État et président du Congrès national africain (ANC) devrait être candidat à sa réélection à la tête du parti en décembre prochain. Mais en coulisses, plusieurs rivaux aiguisent armes et arguments.
Dans son deuxième rapport, la commission anti-corruption Zondo met en évidence le rôle joué par les frères Gupta dans le détournement de fonds publics avec l’aide de l’ancien président Jacob Zuma.
Quatre ans après sa création, la commission Zondo a remis son premier rapport au président Ramaphosa. Elle conclut à une capture d’État dont Jacob Zuma et ses proches ont été les artisans. Des révélations qui, pour l’ANC, font figure de cadeau empoisonné.
Rien ne semble atteindre le président sud-africain. Depuis la fin de l’apartheid en 1994, il joue un rôle majeur au sein de l’ANC et de la scène politique du pays en général. Voici ceux qui lui permettent de se maintenir au pouvoir.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Alors qu’il revenait d’une tournée en Afrique de l’Ouest et que s’ouvrait le sommet de la Cedeao au Nigeria, le président sud-africain a été testé positif au coronavirus. Gare aux cas contacts…
Le 2 décembre, le chef de l’État ivoirien s’est entretenu au palais présidentiel avec son homologue sud-africain, alors en visite de 72 heures dans le pays.
Plus de 26 millions de Sud-Africains ont commencé lundi matin à se rendre aux urnes. Le parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid pourrait pour la première fois passer sous la barre des 50% des voix.
Le 17 septembre, la justice sud-africaine a confirmé la condamnation de Jacob Zuma à quinze mois de prison ferme. Un tournant dans le bras de fer qui l’oppose à son meilleur ennemi au sein de l’ANC, l’actuel chef de l’État.