Réélu président d’Afrique du Sud pour un second mandat en juin 2024, Cyril Ramaphosa est à la tête d’un gouvernement d’union nationale. Ce format de coalition inédit accorde une grande place aux partis d’opposition. C’est la conséquence d’une perte de soutien historique de son parti, le Congrès national africain (ANC), lors des élections générales du 29 mai 2024. L’ANC a perdu la majorité absolue pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1994 avec l’élection de Nelson Mandela. Ancien poulain de ce dernier, un temps pressenti pour lui succéder, Cyril Ramaphosa a dû attendre 2018 pour prendre le pouvoir en remplacement de Jacob Zuma, poussé vers la sortie par sa famille politique à cause de scandales de corruption.
Vingt-cinq ans après les premières élections multiraciales en Afrique du Sud, le paysage politique du pays reste dominé par l’ANC. Donné favori aux élections générales du 8 mai prochain, le parti historique de la lutte contre l’apartheid devra néanmoins convaincre sur sa politique économique, un défi loin d’être gagné selon Thierry Vircoulon, spécialiste de l’Afrique australe.
Il y a 25 ans jour pour jour, l’Afrique du Sud organisait ses premières élections démocratiques, mettant un point final à l’apartheid. Un quart de siècle plus tard, la population n’est pourtant « pas libre » à cause de la pauvreté qui gangrène le pays, a déploré le président Cyril Ramaphosa.
Le 27 avril 1994, les premières élections multiraciales consacraient la fin de l’apartheid. Un quart de siècle plus tard, les tensions raciales persistent pourtant en Afrique du Sud.
En Afrique du Sud, 25 ans après la prestation de serment du président Nelson Mandela, la désillusion ambiante n’a rien d’une nostalgie amnésique. Les faits démontrent que les espoirs suscités par « Madiba » ont été légitimement déçus.
Retiré de la scène politique, Jay Naidoo, figure de la lutte anti-apartheid, n’en a pas pour autant perdu sa verve révolutionnaire. Vingt-cinq ans après l’élection de Nelson Mandela, le 27 avril 1994, celui qui fut son ministre continue à dénoncer un système gangrené par la corruption et la mauvaise gouvernance.
Dans deux semaines, les Sud-Africains sont appelés à élire leur président. Comme depuis 1994, la victoire semble assurée au parti au pouvoir, l’African National Congress, et son candidat Cyril Ramaphosa. Et comme depuis une quinzaine d’années déjà, c’est dans la rue que se noue la relation toute particulière que le mouvement de libération entretient avec ces partisans.
Le président Cyril Ramaphosa a beau promettre le grand ménage, rien n’y fait. À moins d’un mois des élections générales en Afrique du Sud, les scandales de corruption n’en finissent pas de pourrir la campagne de son parti, le Congrès national africain (ANC).
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a largement utilisé les services de renseignement du pays pour servir ses intérêts politiques et personnels, notamment contre son successeur Cyril Ramaphosa, accuse un rapport officiel.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a épinglé samedi le héraut de la gauche radicale sud-africaine Julius Malema pour avoir publié sur Twitter le numéro de téléphone d’une journaliste, victime depuis de menaces et de harcèlement.
Après un début d’année marqué par la récession, l’Afrique du Sud a enregistré une croissance de 0,8% en 2018, malgré des baisses enregistrées par certains secteurs, selon des chiffres officiels publiés mardi, à deux mois des élections générales.
Même si l’ANC paraît assuré de remporter les élections générales du 8 mai, le président sud-africain voit son autorité contestée. Y compris au sein de son propre parti…
Avec « Les Moissonneurs », le réalisateur Étienne Kallos explore le monde étrange des Afrikaners traditionalistes de la Bible Belt sud-africaine, ces fermiers qui n’ont pas voulu changer leur mode d’existence.
Le mouvement social lancé par la Cosatu, le principal syndicat du pays, exige la fin des licenciements à répétition dans le pays, à trois mois des élections générales du 8 mai.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi que les élections générales auraient lieu le 8 mai, dans un long discours devant le Parlement largement consacré à la relance de l’économie et à la lutte contre la corruption.
Le forum emblématique de l’industrie minière africaine a mis l’accent cette année sur les retombées sociales des industries extractives et sur les minerais utilisés pour la fabrication des batteries à destination des voitures électriques.
De nombreuses voix contestent l’issue de la présidentielle et voient en l’élection de Félix Tshisekedi un arrangement. L’Union africaine demande même la suspension des résultats. Du jamais-vu !
Comme cela a été décidé lors du mini-sommet d’Addis-Abeba sur les élections en RDC, une délégation de chefs d’État doit se rendre à Kinshasa dès lundi. Ils entendent placer Joseph Kabila devant une alternative inédite.
Le 1er janvier, l’Afrique du Sud a lancé la mise en œuvre d’un salaire minimum national à 3 500 rands (221,9 euros) par mois. Nicolas Pons-Vignon, chercheur senior à l’université du Witwatersrand à Johannesburg, en analyse les conséquences.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a lancé samedi 12 janvier son parti, le Congrès national africain (ANC), dans la course aux élections législatives de mai en promettant de lutter contre le chômage et de corriger les « erreurs » du passé.
Des millions de travailleurs sud-africains vont bénéficier à partir du 1er janvier de l’entrée en vigueur d’un salaire minimum, a déclaré le président Cyril Ramaphosa, à cinq mois de délicates élections générales dans un pays qui se débat avec une croissance molle et un chômage record.
Si elles se sont améliorées depuis quelques mois, les relations entre l’Afrique du Sud et le Rwanda peinent à se réchauffer durablement. Les points de friction, qui se cristallisent autour du cas de l’opposant en exil Kayumba Nyamwasa, viennent de conduire au rappel pour consultation du haut-commissaire sud-africain au Rwanda.
La compagnie incarne la situation critique des entreprises publiques sud-africaines. Renflouée à hauteur de 2 milliards d’euros, South African Airways n’a pas réalisé de profit depuis 2011.
Quelque 6 millions de travailleurs « pauvres » d’Afrique du Sud bénéficieront dès le 1er janvier 2019 d’un salaire minimum, une première dans l’économie la plus industrialisée du continent, a annoncé vendredi le président Cyril Ramaphosa.
Lors du dernier sommet extraordinaire de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne présidente de la Commission et ministre de la Planification de Cyril Ramaphosa, est restée à Addis-Abeba après le départ du chef de l’État pour représenter son pays.
Après avoir cédé sa branche nutrition au français Lactalis, le groupe sud-africain Aspen entend se concentrer sur les médicaments. Rencontre avec son PDG, Stephen Saad.
L’Afrique du Sud est officiellement sortie de la récession après avoir enregistré une croissance de 2,2% au troisième trimestre de l’année, a annoncé l’institut national de la statistique (StatsSA), à quelques mois des élections législatives de 2019.
Le ministre sud-africain de l’Intérieur, Malusi Gigaba, qui était la cible de tentatives d’extorsion après le vol d’une vidéo à caractère sexuel le concernant, a démissionné de ses fonctions, a annoncé mardi 13 novembre la présidence sud-africaine.
L’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, poussé à la démission en 2008, s’est récemment opposé à la réforme agraire de Cyril Ramaphosa, l’actuel président.
La chancelière allemande reçoit à Berlin les dirigeants des 11 pays africains pour une journée axée sur la promotion de l’investissement privé sur le continent, en accélérant la réforme de l’environnement des affaires.