Le nouveau président de la Commission de la Cemac s’est fixé un objectif : faire de l’intégration régionale un pilier de la relance économique en Afrique centrale. Mais la route est encore (très) longue.
Jeune Afrique a pris connaissance d’un rapport du cabinet Performances, qui a audité la gouvernance de la dernière administration et mis au jour une mauvaise gestion des ressources de l’institution. Les faits relevés devraient déclencher des actions en justice, sous l’égide des ministres de l’Économie de la zone.
La gestion des primes et des caisses d’avance par la nouvelle équipe dirigeante de la Commission, présidée par Baltasar Engonga Edjo’o, est montée en épingle par les proches de son prédécesseur, au moment où le cabinet d’audit s’apprête à livrer ses conclusions sur la gestion passée.
Secrétaire général par intérim de l’ancien parti unique au Gabon, l’ex-ministre a également repris la vice-présidence du Sénat derrière Paulette Missambo. Et entend bien jouer, tout comme sa formation politique, un rôle dans la transition en cours.
L’Équato-Guinéen Baltasar Engonga Edjo’o, nouveau président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, profite d’un audit en cours pour redéployer et sanctionner des proches de son prédécesseur, le Gabonais Daniel Ona Ondo. Révélations.
Alors que le président camerounais vient de célébrer ses 90 ans, dont quarante années passées à la tête du pays, ses proches ont resserré leurs liens. Mais, derrière la solidarité familiale affichée, les clans se préparent secrètement à sa succession.
Relecture du programme économique, recherche de financement alternatif, restauration d’une gestion orthodoxe… L’arrivée de nouveaux dirigeants, en tête desquels l’Équatoguinéen Baltasar Engonga Edjo’o, doit engager une série de chantiers au cours des cinq prochaines années au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Lors du sommet de Yaoundé du 17 mars, les dirigeants des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont recommandé un élargissement, au niveau ministériel, de la réflexion entamée par la banque centrale régionale et la Commission de la Cemac.
Attendue depuis près de deux ans, la prochaine conférence des chefs d’État de l’organisation régionale se tient ce 17 mars à Yaoundé. Au menu des discussions, des annonces fortes, notamment sur la réforme du Franc CFA.
À un an de la fin de son mandat à la tête de la Commission de la Cemac, l’ex-Premier ministre gabonais doit gérer une crise parmi ses proches collaborateurs.
De passage à Paris pour une rencontre avec investisseurs publics et privés au sujet des projets d’infrastructures portés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le patron de l’institution régionale a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Idriss Déby Itno en chef d’État impatient, Paul Biya en arbitre, Daniel Ona Ondo en président sur la sellette et Fatima Haram Acyl en vice-présidente en guerre. La Cemac traverse une nouvelle tempête, où les règlements de compte succèdent aux accusations de malversations.
Les pays de la zone Cemac, qui se remettent à peine de la crise de la dette et sont confrontés à des défis sécuritaires ayant mis à rude épreuve leurs finances publiques, vont à nouveau voir leurs budgets mis à mal.
Le 16 octobre 2009, Ali Bongo Ondimba était investi à la tête du pays, bien décidé à changer le système hérité de son père, Omar. Retour sur une décennie de pouvoir, dans un contexte marqué par les interrogations sur son état de santé.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.