Président congolais depuis 1997, il cumule trente-six ans au pouvoir en deux séquences séparées par une alternance de cinq ans. Né en 1943 à Edou, Denis Sassou Nguesso aime séjourner sur ses terres ancestrales où il jouit de son titre de chef traditionnel mbochi. Après une formation militaire, notamment à l’école d’infanterie de Saint-Maixent en France, qui le mène au commandement des forces terrestres, il fait partie des membres fondateurs du Parti congolais du travail (PCT) en 1969.
Cette même année, il épouse Antoinette Tchibota avec laquelle il forme un couple inséparable. Des heures sombres de la Conférence nationale et de la guerre civile aux victoires électorales, elle a tout connu à ses côtés. Cette ancienne institutrice représente aussi, de par ses origines ponténégrines, un atout géopolitique pour son mari.
Nommé ministre de la Défense en 1975, il accède à la tête du PCT puis au sommet de l’État en 1977 après l’assassinat du président Marien Ngouabi. En 1992, il arrive troisième à l’élection présidentielle remportée par Pascal Lissouba. Denis Sassou Nguesso s’exile en France où il restera deux ans. Il revient à la tête de l’État congolais en 1997, dont il n’a pas bougé depuis.
Réélu pour un quatrième mandat le 21 mars 2021, il pourra se représenter à un ultime quinquennat selon les termes de la nouvelle Constitution adoptée en 2015. Depuis le dépôt, en 2007, par des ONG de la première plainte qui le vise pour « biens mal acquis » en France, cette affaire politico-judiciaire est une épine dans le pied de Sassou Nguesso.
Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), a affirmé lundi que le taux de participation au référendum constitutionnel du 25 octobre n’avait pas dépassé 10 %. Les résultats officiels sont attendus mercredi soir.
Coupé depuis le 18 octobre, le signal de Radio France Internationale au Congo n’était toujours pas rétabli à l’heure où nous publiions cet article ce lundi.
Député européen et vice-président du Front national, Louis Aliot est curieusement monté au créneau depuis le début de ce mois d’octobre pour intervenir dans le débat intérieur congolais.
Dimanche, au Congo-Brazzaville, les électeurs semblent avoir largement boudé le référendum sur un projet de Constitution qui pourrait, en revenant sur la limitation des mandats présidentiels, permettre une nouvelle candidature du chef de l’État Denis Sassou Nguesso en 2016.
Les Congolais votaient dimanche sur un projet de constitution contesté ouvrant la voie pour 2016 à une nouvelle candidature du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 31 ans de pouvoir à Brazzaville.
Les Congolais votaient dimanche sur un projet de constitution contesté ouvrant la voie pour 2016 à une nouvelle candidature du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 30 ans de pouvoir à Brazzaville.
L’opposition congolaise est restée en retrait vendredi tandis qu’après les récentes violences, l’archevêque de Brazzaville appelait à « sauver la cohésion nationale », à deux jours du référendum qui pourrait permettre au président sortant de briguer un 3e mandat.
Les plateformes de l’opposition au référendum de dimanche, qui pourrait permettre au président congolais Denis Sassou Nguesso de briguer un nouveau mandat en 2016, ont annoncé jeudi 22 octobre annuler la manifestation prévue vendredi.
Le président français, François Hollande, a demandé mercredi à son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, de « veiller à rassembler, respecter et apaiser » alors que son pays est confronté ces derniers jours à des heurts entre manifestants anti-référendum et forces de l’ordre.
Le calme était revenu dans la capitale congolaise mercredi 21 octobre dans l’après-midi, après des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants opposés au référendum de dimanche. Une accalmie néanmoins précaire. Le point sur la situation.
De violents heurts ont provoqué la mort de quatre personnes lors d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants opposés au référendum constitutionnel de dimanche, a-t-on indiqué de source officielle. Dix personnes ont par ailleurs été blessées.
Au moins huit personnes ont été blessées, dont six par balles, mardi dans des heurts à Brazzaville. L’opposition avait appelé à des manifestations dans la journée afin de protester contre le référendum constitutionnel prévu le 25 octobre.
L’ambiance se tend à l’approche du référendum constitutionnel, sur lequel les Congolais sont appelés à se prononcer dimanche 25 octobre. L’opposition a convoqué mardi 20 octobre une manifestation dans la capitale.
Quatre dirigeants de l’opposition congolaise, bloqués dimanche 18 octobre par les autorités à Pointe-Noire après un meeting, ont finalement pu regagner Brazzaville dans la soirée.
Ces huit personnes ont été placées en garde à vue jeudi 15 octobre après avoir fait irruption et provoqué des dégradations à l’ambassade du Congo à Paris. Ces derniers demandaient l’annulation d’un référendum constitutionnel controversé.
Après les critiques de l’opposition qui se plaignait de n’avoir pas pu consulter le projet de Constitution destiné à être soumis au référendum le 25 octobre, les autorités congolaises ont enfin dévoilé, mardi, le texte intégral de la future loi fondamentale du pays.
Le pouvoir congolais a mobilisé massivement samedi après-midi à Brazzaville les partisans du président Denis Sassou Nguesso pour dire « oui » au projet de nouvelle Constitution qui permettrait au chef de l’État de briguer un troisième mandat en 2016.
Depuis l’annonce du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, de son intention de soumettre à référendum un projet de nouvelle Constitution susceptible de lui permettre de briguer un nouveau mandat, le débat fait rage sur Twitter.
Tandis que les leaders mondiaux sont réunis cette semaine pour l’assemblée générale des Nations unies, une crise ne suscitant guère l’attention internationale pourrait bien offrir une grande leçon de politique étrangère.
Sans surprise, les États-Unis ont pris position au sujet du référendum constitutionnel à venir au Congo-Brazzaville, le 25 octobre. Le département d’État s’est déclaré mardi inquiet de la décision pris par Denis Sassou Nguesso.
Le référendum constitutionnel convoqué par le président congolais Denis Sassou Nguesso a été fixé au 25 octobre. Élection présidentielle, abolition de la peine de mort et contestation de l’opposition : voici ce qu’il faut savoir du projet dévoilé lundi.
La date du référendum constitutionnel voulu par le président Denis Sassou Nguesso a été fixée au 25 octobre, selon une annonce officielle diffusée à la télévision publique lundi soir. Le projet de nouvelle loi fondamentale autorise l’actuel chef de l’État à se représenter à la présidentielle prévue à la mi-2016.
Vingt-quatre ans après la catastrophe ferroviaire qui les a laissés sans emploi, les cheminots de la Comilog, filiale du groupe français Eramet, pourraient bientôt être indemnisés. Récit d’un interminable combat judiciaire entre deux continents.
Wilfrid Nguesso est dans le viseur de la justice française. Les juges en charge de l’enquête dite des biens mal acquis ont saisi plusieurs propriétés, notamment une luxueuse demeure dans les Yvelines, dont ils soupçonnent le neveu du président congolais d’être le véritable propriétaire à travers des sociétés-écrans.
Il fallait s’y attendre. L’annonce, le 22 septembre, par Denis Sassou Nguesso de la tenue prochaine d’un référendum sur un projet de loi fondamentale fixant « les nouvelles formes d’organisation et les nouvelles règles de fonctionnement de l’État » au Congo a déclenché une salve de réactions dont la mesure n’est pas la caractéristique majeure : « coup d’État constitutionnel », « déclaration de guerre au peuple », « après Ouaga, Brazza », etc.
La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. À qui le pouvoir a-t-il confié la difficile préservation de la sécurité nationale ? Au Congo, Jean-Dominique Okemba (JDO) dirige le Conseil national de sécurité (CNS).
Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a annoncé mardi soir son intention de soumettre à référendum un projet de nouvelle Constitution, susceptible de lui permettre de briguer un nouveau mandat.
L’« information » a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, mais elle était fausse. Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabè, n’était pas à Brazzaville les 16 et 17 septembre, au moment du coup d’État du général Diendéré, mais à Rabat.
À dix mois de la présidentielle, chaque camp se jauge et fourbit ses arguments. Car même s’il attend la dernière ligne droite pour se déclarer, il ne fait aucun doute que Denis Sassou Nguesso briguera un nouveau mandat.
Les couloirs des immenses bâtisses qui abritent les chefs d’États et autres souverains bruissent de petites histoires qui en disent beaucoup sur leurs occupants. De Lomé à Alger, de Kigali à Tunis, voici quelques extraits.