La fille et le fils de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré ont été enlevés à Ouagadougou, où les proches de personnalités critiques du régime semblent désormais ciblés.
Au lendemain de son arrestation à Bouaké, le 16 juin 2023, l’administrateur du compte « Gauthier Pasquet » a révélé lors de son audition avoir pris part, au cours du premier trimestre de cette même année, à un projet de renversement du régime burkinabè, auquel auraient été mêlés l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et l’ex-chargé de mission d’Emmanuel Macron. Révélations.
Jeune Afrique a pu consulter les PV d’audition de l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », qui a défrayé la chronique pendant plus d’un an en livrant des informations, le plus souvent fausses, visant à déstabiliser les juntes au pouvoir en Afrique de l’Ouest.
Après quatre ans d’exil hors du continent, l’ex-Premier ministre ivoirien a fait une tournée remarquée chez les putschistes sahéliens, dont les relations avec Alassane Ouattara sont notoirement tendues.
Réapparu à Niamey il y a une semaine, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’est rendu le 21 novembre à Ouagadougou, où il a été reçu par le capitaine Ibrahim Traoré.
Il y a tout juste dix ans, les journalistes français Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, dans des circonstances encore non élucidées.
Après avoir été celle du lieutenant-colonel Damiba, elle est désormais la ministre des Affaires étrangères du capitaine Traoré. Un poste exposé, où elle met en œuvre la politique de rupture diplomatique des autorités de transition.
« VIP en prison » (4/4) – Condamné à vingt ans de réclusion après le putsch manqué de 2015 et inculpé dans l’affaire Sankara, l’ex-conseiller de Blaise Compaoré ne s’avoue pas vaincu.
L’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré est arrivé en France le 29 janvier pour y être soigné. Quels ont été les facteurs de l’infléchissement de la position des autorités burkinabè sur le cas de Djibrill Bassolé ?
L’ancien chef de la diplomatie burkinabè est arrivé mercredi 29 janvier à Paris, où il doit recevoir des soins médicaux. Il a été condamné à dix ans de prison au terme du procès du putsch de 2015. Sa défense avait saisi Emmanuel Macron en janvier dans une lettre dont JA a obtenu copie.
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, ils ont été condamnés l’un à vingt ans de prison, l’autre à dix. L’épilogue d’une affaire qui a tenu le Burkina en haleine pendant un an et demi.
Après dix-neuf mois d’une procédure judiciaire à rebondissements, le verdict a été rendu lundi 2 septembre dans le procès du putsch manqué de 2015. Un soulagement pour les avocats des parties civiles, dont Me Guy Hervé Kam fait partie. Interview.
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ont été condamnés respectivement à 20 ans et 10 ans de prison ferme. Des peines moins lourdes que celles requises par le parquet militaire, qui avait demandé la perpétuité pour les deux hommes.
Le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux accusés dans le procès du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a dénoncé mardi une procédure engagée contre lui pour des raisons « subjectives et politiciennes ». Ses avocats ont plaidé l’acquittement.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué attend que son autorisation de sortie du territoire soit approuvée pour pouvoir venir se faire soigner en France.
La défense du général Gilbert Diendéré, cerveau présumé du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a demandé son acquittement au procès des putschistes présumés, a expliqué un de ses avocats jeudi.
L’entourage de Djibrill Bassolé s’inquiète pour son état de santé, ses avocats pointent même un « risque mortel et imminent ». Ils ne parviennent cependant pas à obtenir une autorisation de sortie du territoire pour celui qui est aussi l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015.
Le procès des auteurs présumés du putsch manqué de 2015 touche à sa fin, seize mois après avoir débuté. La prison à perpétuité a été requise à l’encontre des deux principaux accusés, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé. Accusés, témoins clés, expertise des conversations téléphoniques…. Retour en infographie sur ce procès historique.
Le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou a requis lundi la prison à vie à l’encontre des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, les deux principaux accusés du procès du putsch manqué de 2015. Il a réclamé la reconnaissance de leur culpabilité pour « trahison » et « meurtres », ainsi que celle d’« attentat à la sûreté de l’État » pour le premier et de « complicité » pour le second.
Le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, suspendu depuis fin avril en raison d’un mouvement d’humeur des avocats, a repris mardi au tribunal militaire de Ouagadougou avec les plaidoiries des avocats de la partie civile.
Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, revient pour Jeune Afrique sur la décision de la Cour de cassation française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Dans un courrier adressé au président français Emmanuel Macron, que Jeune Afrique a pu consulter, les avocats de Djibrill Bassolé, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, affirment qu’il est atteint d’un cancer qui ne peut être traité qu’en France et demandent aux autorités françaises de l’accueillir.
L’ex-ministre des Affaires étrangères, l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, est rentré le 5 mai à Ouagadougou après un séjour de deux mois en Tunisie pour soigner ses problèmes cardiaques.
C’est plus qu’une épine dans le pied, c’est une véritable épée de Damoclès. L’affaire du coup d’État manqué au Burkina Faso rattrapera-t-elle Guillaume Soro ?
Le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, est en Tunisie depuis début mars. Il y est hospitalisé à la polyclinique Hammamet, à Tunis, pour des problèmes cardiaques.
Accusé par Chérif Sy d’avoir lui-même « reconnu » l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé lors d’une brève conversation qu’ils ont eue à Paris en 2015, Guillaume Soro a immédiatement démenti et affirmé qu’ils ne s’étaient jamais vus. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux hommes se sont pourtant bien croisés lors d’une réunion interparlementaire en marge de la COP21 dans la capitale française, début décembre 2015.
Convoqué à la barre comme témoin dans le procès du putsch manqué de 2015, l’ex-président du Conseil national de transition a fait de nouvelles révélations sur l’affaire des écoutes. Selon lui, Guillaume Soro a admis, lors d’une conversation qu’ils ont eue à Paris un mois après la tentative de coup d’État, avoir bien tenu les propos qui lui sont reprochés.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, a été autorisé à partir à Tunis mercredi pour y soigner ses problèmes cardiaques.
Le général Djibrill Bassolé, considéré comme l’un des cerveaux du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a rejeté lors de son procès la validité des échanges téléphoniques qu’il aurait eus avec Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Le général Djibrill Bassolé, l’un des auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a refusé lundi au procès d’évoquer les écoutes téléphoniques, pièce maîtresse du dossier d’accusation.