Les résultats de l’expertise des conservations téléphoniques supposées entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé pendant le coup d’État manqué de septembre 2015 ont été communiqués jeudi par la justice burkinabè aux avocats de l’ancien ministre des Affaires étrangères. Contacté par Jeune Afrique, Me Antoinette Ouédraogo affirme que l’expert allemand n’a pas réussi à déterminer la source des écoutes.
Le compte-rendu de l’expertise des conversations téléphoniques supposées entre Djibrill Bassolé et Guillaume Soro pendant le coup d’État manqué de septembre 2015 aurait dû être transmis à la justice burkinabè il y a plus de deux semaines. Il n’en a rien été. Explications.
Selon nos informations, François Yaméogo, le juge d’instruction militaire chargé de l’enquête sur la tentative de coup d’État de septembre 2015, a adopté le 23 septembre une ordonnance demandant à Hermann Künzel, expert allemand en investigations acoustiques officiant notamment auprès de la CPI, d’analyser les enregistrements téléphoniques mettant en cause l’ancien ministre Djibrill Bassolé.
La justice militaire burkinabè a ordonné l’analyse, par un expert indépendant, des écoutes qui mettent en cause Djibrill Bassolé et Guillaume Soro dans la tentative de putsch de septembre 2015 au Burkina Faso.
Le 16 septembre 2015, des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et le général Gilbert Diendéré tentaient un coup d’État contre le régime de transition. Un an après, Jeune Afrique fait le point sur l’enquête.
La défense de Djibrill Bassolé a déposé plainte jeudi devant le groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires. Accusé d’avoir soutenu la tentative de coup d’État au Burkina, l’ancien ministre des Affaires étrangères attend depuis un an son procès à la Maison d’arrêt et de correction des armées de Ouagadougou.
Rencontré à la Maison d’arrêt et de correction des armées de Ouagadougou, l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui n’a rien perdu de son flegme après onze mois de prison, se dit impatient de pouvoir s’expliquer lors d’un procès.
Au cours d’une brève audience, vendredi à Ouagadougou, la Cour de cassation a rejeté le recours introduit devant elle par le général Djibrill Bassolé, détenu dans le cadre de l’affaire du putsch manqué de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
L’installation des nouveaux pouvoirs municipaux a engendré de graves affrontements entre militants de partis politiques dans plusieurs communes du pays. Au moins trois personnes sont mortes et plusieurs autres ont été blessées.
Ne se sentant pas en sécurité, le Premier ministre de la transition avait mis sur pied un système d’écoutes. Celui-ci l’a aidé à déjouer le putsch du général Diendéré. Et, du même coup, à piéger Djibrill Bassolé et Guillaume Soro. Révélations.
De nouveaux éléments sont venus alourdir les charges pesant sur Djibrill Bassolé, accusé d’avoir soutenu la tentative de coup d’État au Burkina, à la mi-septembre 2015, sur la foi d’entretiens téléphoniques compromettants.
Accusé d’avoir soutenu le pustch manqué, mi-septembre, à Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a publié mercredi un « e-book » sur son site internet pour dénoncer une « cabale » à son encontre.
Inconnu du grand public, l’homme se targue de prodiguer ses conseils aux quatre coins du continent. Jusqu’à encourager le général Diendéré, alors en plein putsch, à résister. Et il assume !
Tous les deux inculpés dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État contre le régime de transition, mi-septembre, Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré ont adopté des tactiques de défense différentes face aux juges. Explications.
Selon nos informations, le Burkina Faso a émis un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro. Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne est accusé par la justice militaire burkinabè d’avoir soutenu le putsch du général Gilbert Diendéré et de l’ex-RSP, à la mi-septembre.
Une vingtaine de soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de l’ex-président burkinabè déchu Blaise Compaoré, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans un projet de libération du général putschiste Gilbert Diendéré, a-t-on appris lundi.
Des enregistrements qui donneraient à entendre les voix de Guillaume Soro et de Djibrill Bassolé au moment du coup d’État de septembre pourraient envenimer les relations entre Ouagadougou et Abidjan. Le point sur les acteurs concernés par ces documents sonores.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et l’ex-ministre burkinabè ont-ils tenté de faire chavirer la transition ? L’enregistrement de leur supposée conversation est-il authentique ? Retour sur une affaire d’État.
Démêlés avec la justice française après une plainte du fils de Laurent Gbagbo, sombre affaire d’écoutes lors du putsch au Burkina… Le président de l’Assemblée nationale collectionne les ennuis. Son avenir politique est-il compromis ?
Extraits de la première conversation, diffusée le 12 novembre sur internet. La voix 1 est présentée comme étant celle de Guillaume Soro ; la voix 2 comme étant celle de Djibrill Bassolé.
Le contenu d’un enregistrement sonore présenté comme celui d’une conversation téléphonique entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé sur le putsch du Général Diendéré crée des remous entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Le doute plane toujours sur l’authenticité de cet enregistrement. Enquête dans J.A n° 2864 en kiosques du 29 novembre au 5 décembre.
Le collectif d’avocats de l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé s’est indigné mercredi du fait que l’enregistrement controversé commenté dans la presse, présenté comme une « pièce maîtresse » contre leur client écroué pour « haute trahison », ne figure pas dans la procédure.
Djibrill Bassolé, l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, et Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, ont assuré mercredi, via leurs porte-paroles et conseils, qu’ils n’étaient pas impliqués dans un enregistrement sonore sulfureux et non authentifié, rendu public par des personnalités pro-Gbagbo.
Le contenu d’un enregistrement sonore présenté comme celui d’une conversation téléphonique entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé crée des remous entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. Au-delà de la polémique, virulente, voici les points clés d’une affaire qui suscite autant de bruit que de questions actuellement sans réponses.
La Commission d’enquête sur le putsch manqué du 17 septembre au Burkina Faso assure en avoir identifié les commanditaires, complices et exécutants, a annoncé jeudi son président.
Il y a un an, Blaise Compaoré quittait le pouvoir et le Burkina Faso sous la pression de la rue. Depuis, sa famille et son ancienne garde rapprochée connaissent des fortunes diverses.
Ils se connaissent depuis longtemps, mais leur relation pourrait tourner à l’aigre. L’entourage du Premier ministre affirme que le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a proposé son aide aux putschistes, en septembre.
Lors d’une conférence de presse ce vendredi, le colonel Sita Sangaré, le directeur de la justice militaire, a annoncé que le général putschiste Gilbert Diendéré était inculpé de onze chef d’inculpations, dont celui de « crime contre l’humanité ».
Pour les magistrats militaires qui enquêtent sur le coup d’État manqué contre le régime de transition burkinabè, aucun doute : Djibrill Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, est le complice des putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) et de leur chef, le général Gilbert Diendéré.