Le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré Djibrill Bassolé ont été inculpés mardi soir d' »attentat à la sûreté de l’État ».
L’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé a été arrêté mardi au Burkina Faso. La veille, le gouvernement l’avait accusé d’instrumentaliser le Régiment de sécurité présidentielle, afin de perturber la transition.
Les candidats à pouvoir concourir à la présidentielle burkinabè seront finalement quatorze. Sur les seize présélectionnés, le Conseil constitutionnel a en effet écarté jeudi les dossiers de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, et Yacouba Ouedraogo, ancien ministre des Sports.
Me Bénéwendé Sankara et Ablassé Ouédraogo ont introduit dimanche deux recours devant le Conseil constitutionnel contre plusieurs candidats à la présidentielle burkinabè. Djibrill Bassolé et Roch Marc Christian Kaboré sont notamment visés.
Le Conseil constitutionnel a annoncé samedi 16 candidatures à l’élection présidentielle sur les 22 déposées. Parmi les six candidats écartés figurent Eddie Komboïgo (CDP) et Gilbert Noël Ouédraogo (ADF-RDA).
Le Conseil constitutionnel a déclaré une quarantaine de dignitaires ou anciens soutiens du régime de Blaise Compaoré inéligibles aux prochaines élections législatives. Une décision marquante et symbolique, qui pourrait aussi concerner plusieurs candidats à la présidentielle, dont le dossier doit être étudié d’ici samedi prochain.
À Ouagadougou, les ambitions présidentielles de l’ancien ministre ne sont un secret pour personne. Rencontre avec un homme qui a presque réussi à faire oublier qu’il avait été un pilier du régime de « Blaise » et qui est décidé à se présenter malgré le nouveau code électoral.
Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, ne mâche pas ses mots après le vote du nouveau code électoral, qui interdit aux partisans du président déchu de se présenter aux élections d’octobre prochain. Joint au téléphone par « Jeune Afrique », il réitère son intention de se présenter à la présidentielle.
Mis en disponibilité par l’armée pour se consacrer à la politique, Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie burkinabè sous Blaise Compaoré, devrait officiellement se déclarer candidat à la présidentielle d’ici le début du mois d’avril.
L’ancien chef de la diplomatie de Blaise Compaoré est pressenti pour être candidat à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. Voici ce qui pourrait le faire gagner, mais aussi le faire perdre.
L’ancien chef rebelle ivoirien a longtemps bénéficié des conseils et des largesses de son grand frère burkinabè. Aujourd’hui, Guillaume Soro réagit pour la première fois aux événements qui ont précipité la chute de Blaise Compaoré.
Au Burkina Faso, il aura suffi de trois jours pour que Blaise Compaoré soit poussé à la démission par le peuple, le 31 octobre 2014. Récit, heure par heure, de la chute de l’ex-président burkinabè.
Tiébilé Dramé, l’émissaire malien pour le Nord, a rencontré lundi 20 mai à Ouagadougou le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne. La médiation burkinabè compte engager dans les « prochains jours » des discussions avec les groupes armés qui occupent la ville de Kidal (Nord-Est).
Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé, s’explique sur les récentes avancées auxquelles la médiation burkinabè est parvenue avec le groupe Ansar Eddine. Entretien.
Djibrill Bassolé est à Paris ce lundi 9 juillet. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, membre de la médiation la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) doit rencontrer le président intérimaire malien Dioncounda Traoré.
Rares sont ceux qui avouent leur appartenance. Pourtant, avec ses rites et son goût du secret, la franc-maçonnerie fascine et fait chaque jour de nouveaux adeptes. Et sur le continent, dans les cercles du pouvoir, beaucoup en font partie.
Parce qu’il craint une déstabilisation de son voisin, confronté à une rébellion touarègue dans le Nord, Djibrill Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères, réaffirme la disponibilité de son président Blaise Compaoré.
Lors d’une brève escale à Paris, le 9 mai, le nouveau ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a répondu aux questions de jeuneafrique.com. Il détaille sa vision des troubles qui frappent son pays et les mesures prises par son gouvernement pour ramener le calme.