Né en 1946, Donald Trump hérite de l’empire immobilier paternel après ses études. Il investit dans les résidences de luxe, les casinos, les terrains de golf et devient une figure médiatique, notamment grâce à son émission de téléréalité The Apprentice dans les années 2000. Un temps inscrit au Parti démocrate en signe de protestation contre la présidence de George W. Bush, il revient au Parti républicain en 2009. Très critique de Barack Obama, il remporte les primaires républicaines en 2016. Adversaire virulent du politiquement correct, il mène une campagne populiste sur les réseaux sociaux et entre à la Maison-Blanche en janvier 2017. Sa présidence conservatrice est marquée par de nombreuses controverses, des réformes économiques et fiscales, et une politique de restriction migratoire.
En 2024, après une campagne axée sur l’économie, la sécurité et une critique de la présidence de Joe Biden, Donald Trump remporte la présidence pour un second mandat, devenant ainsi le premier président depuis Grover Cleveland à revenir au pouvoir après une interruption. Sa victoire marque un tournant pour le Parti républicain et une réaffirmation de son influence politique sur la scène nationale.
Le Nigeria a mis en place un comité « pour étudier et répondre aux exigences américaines » après la décision de Donald Trump de restreindre l’accès aux États-Unis de ses ressortissants et ceux de cinq autres pays, a annoncé samedi la présidence nigériane.
Les Palestiniens et leurs alliés ont immédiatement désavoué le plan de paix pour le Proche-Orient du président Trump, présenté mardi 28 janvier, et favorable à Israël. Tour d’horizon des réactions.
Malgré le soutien inconditionnel de Donald Trump à la politique expansionniste de Benyamin Netanyahou, le négociateur en chef de l’Autorité palestinienne veut continuer de croire au rêve d’une paix durable avec Tel-Aviv.
Dire que le général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain en Irak début janvier, était un terroriste permet de lui retirer l’attribut d’humain et de légitimer le fait de le tuer.
La crise entre l’Iran et les États-Unis n’aura pas de solution tant que Donald Trump sera à la Maison-Blanche. On n’ira pas jusqu’à la guerre, mais on ne fera pas la paix. On ne renouera pas la négociation, on ne cherchera pas une entente. On attendra le résultat de l’élection présidentielle de novembre prochain.
L’année 2020 a commencé très fort dès son premier jour. Notre pauvre monde a tremblé tout au long de la semaine dernière, et l’épicentre de ce premier tsunami de l’année a été, comme souvent, le Moyen-Orient.
L’assassinat le 3 janvier à Bagdad par les États-Unis du chef de la Force Al-Qods fait craindre un nouveau conflit armé dans la région. Les États-Unis endossent et normalisent le rôle de puissance étrangère prompte à l’ingérence que leur assigne la propagande iranienne.
Un ex-conseiller du chef de l’État malien a été inculpé et écroué jeudi après la publication sur le compte officiel de la présidence d’un tweet offensant pour l’administration Trump dans la crise avec l’Iran.
Le site du département américain de l’Agriculture (USDA) a inscrit le Wakanda sur la liste de ses partenaires commerciaux avant de l’en retirer. Sauf que le pays africain n’existe que dans le film de super-héros « Black Panther ».
Reconnue et acceptée par « les cinq grands » en tant que sixième puissance nucléaire du monde, l’Inde est, depuis cette année 2019, la cinquième puissance économique de la planète, un rang qu’aucun pays ne lui dispute.
Plusieurs des faveurs de Donald Trump à l’égard d’Israël semblent s’inscrire dans une folie messianique qui voudrait que le président américain soit le nouveau Cyrus, futur Messie censé instaurer la paix universelle.
Rares sont ceux qui pensent que Donald Trump sera destitué ; moins nombreux encore sont ceux qui estiment qu’un tel événement peut intervenir dès le début de l’année 2020. Je fais partie de cette minorité.
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi avoir mené des discussions productives avec des représentants de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie concernant un projet d’immense barrage sur le Nil Bleu qui suscite des tensions entre les trois pays.
La procédure de destitution lancée par les démocrates à l’encontre de Donald Trump a-t-elle des chances d’aboutir avant le vote de novembre 2020 ? Au-delà des vicissitudes liées à une telle initiative, on peut déjà prévoir sans trop de risque de se tromper que, même si cette procédure n’allait pas à son terme, l’actuel président américain a peu de chances d’être réélu. Et ce, pour des raisons de fond.
Dans un peu plus d’un an, l’élection présidentielle américaine. Nous savons mieux, depuis l’avènement de Donald Trump, qu’elle nous concerne directement, car le président des États-Unis a un tel pouvoir que ses décisions ont un retentissement mondial.
Je ne vais pas commenter la présidentielle tunisienne en cours. D’abord parce qu’elle me donne des cauchemars, ensuite parce que j’aurais l’impression de vous abreuver de Tunisie, là où vous attendez légitimement de votre journal qu’il vous parle d’autre chose.
Frère Peter Tabichi, religieux franciscain et élu « meilleur enseignant du monde » en mars dernier, a rencontré l’ex-magnat de l’immobilier à la Maison-Blanche, le 16 septembre.
Première membre d’origine palestinienne de la Chambre des représentants, élue avec 84% des voix, Rashida Tlaib a réussi à faire bouger les lignes sur la question palestinienne. Et se bat bec et ongles, avec trois autres élues démocrates, pour obtenir la destitution de Donald Trump.
Ivanka Trump, la fille du président américain, se réjouit de l’avancée des droits de succession des femmes sur les terres soulaliyates (tribales) au Maroc, qu’elle considère comme un pas vers l’égalité dans la succession. Mais l’apport de cette réforme reste à relativiser…
Yaoundé tente de refaire sa réputation à Washington, qui accentue sa pression pour pousser les autorités camerounaises à accepter « un dialogue sans pré-condition » pour résoudre la crise dans les régions anglophones. Au centre du dispositif : un cabinet de lobbying proche des Républicains, qui a décroché un contrat de 220 000 dollars pour redorer l’image du gouvernement camerounais.
Le « deal du siècle » imaginé par l’administration de Donald Trump et censé mettre un terme au conflit israélo-palestinien, avec des investissements en Cisjordanie et à Gaza, s’est soldé par un fiasco. Les Palestiniens ne sont pas prêts à renoncer à leurs droits.
Le programme américain d’électrification du continent a cette année franchi la barre des 10 000 MW de capacité. Son coordinateur en dresse le bilan et les perspectives.
À la Une du numéro 84 du bimestriel « La Revue », en vente dans les kiosques, un dossier spécial sur le prince héritier émirati Mohammed Ben Zayed (MBZ), une enquête sur le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore la recension du dernier ouvrage de Gérard Haddad.
Mohandas Gandhi, Yitzhak Rabin, Nelson Mandela : trois grandes figures politiques qui ont marqué de leur empreinte le XXe siècle. Des femmes ou des hommes de cette envergure manquent cruellement à ce XXIe siècle arrivé à l’orée de sa vingtième année et qui n’a, pour le moment, à se mettre sous la dent qu’un Donald Trump qui s’agite sur la scène internationale.
Face aux sanctions américaines, le géant chinois Huawei conserve sur le continent le soutien des États et des opérateurs. Les conséquences commerciales sont dans l’immédiat limitées.
Au Moyen-Orient, où les États-Unis sont moins actifs depuis qu’ils extraient leur propre gaz de schiste et qu’Israël a gagné en puissance, la Russie est de retour au premier plan, notamment sur les théâtres de conflit en Syrie et en Libye.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
Face à la montée des tensions dans le Golfe, les orientations des pays du Maghreb peuvent être difficiles à décrypter. Volontaire ? À l’acmé des tensions entre Doha et Ryad en 2018, Jeune Afrique relevait déjà un « ni-ni des pays maghrébins ».