L’Union pour le progrès et le changement a saisi la justice burkinabè pour contester l’interdiction de la tenue de son bureau politique. Depuis le coup d’État du capitaine Traoré, l’activité des partis est suspendue.
Vainqueur du duel fratricide qui l’opposait à Achille Tapsoba pour la présidence du parti, l’homme d’affaires entend rebâtir sa formation et jouer les premiers rôles à la prochaine présidentielle.
La guerre fratricide qui déchire le parti de l’ancien président vient de connaître un nouveau rebondissement. Mais la décision de justice rendue le 17 octobre ne tranche pas sur le fond et Eddie Komboïgo, actuel président du CDP, et Achille Tapsoba, son grand rival, refusent tous deux de s’avouer vaincus.
L’ancien parti au pouvoir est secoué par une nouvelle vague de démissions. Une hémorragie qui traduit le malaise général de la classe politique depuis le coup d’État de Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Face aux rivalités dans son parti, l’ancien président burkinabè a convoqué Eddie Komboïgo et Achille Tapsoba à Abidjan. Jeune Afrique dévoile les coulisses de ce conclave.
Rien ne va plus au CDP. Tandis qu’une frange, rassemblée derrière Eddie Komboïgo, prône la refondation, y compris en changeant le nom du parti, une autre, dont la figure de proue est Achille Tapsoba, défend une fidélité sans faille à Blaise Compaoré.
Des marches d’une ampleur inédite depuis plusieurs années ont eu lieu dans le pays. Initialement organisées pour protester contre l’insécurité, elles se sont muées en manifestations de colère contre le président.
Le chef de l’opposition burkinabè vient de lancer un ultimatum au président. Eddie Komboïgo laisse un mois à Roch Marc Christian Kaboré pour mettre fin aux actions sanglantes des groupes terroristes. Ou il appellera ses partisans à descendre dans la rue.
Ses relations avec l’ancien chef de l’État en exil en Côte d’Ivoire, sa passion pour le foot et les chiens, le renouveau du CDP… Le chef de file de l’opposition burkinabè se livre comme il ne l’avait jamais fait.
De la renaissance du parti à son espoir de voir Blaise Compaoré rentrer au pays en passant par sa façon d’envisager la réconciliation, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui devient officiellement le chef de file de l’opposition ce vendredi 5 mars, se confie à « Jeune Afrique ».
Victoire dès le premier tour pour Roch Marc Christian Kaboré, grand retour du CDP conduit par Eddie Komboïgo, score timide pour Zéphirin Diabré… Ce qu’il faut retenir des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 22 novembre.
Trois jours après les élections législatives et présidentielle au Burkina, les résultats provisoires continuent de tomber au compte goutte. Plusieurs opposants crient déjà à la fraude, laissant planer le doute sur leur volonté d’accepter les chiffres proclamés.
Candidat à la présidentielle du 22 novembre, adoubé par Blaise Compaoré, Eddie Komboïgo entend remettre le CDP au centre de la vie politique burkinabè.
Candidat malheureux en 2015, Zéphirin Diabré dit avoir appris de ses échecs. À l’occasion de la présidentielle du 22 novembre, le chef de file de l’opposition créera-t-il la surprise ?
Soutien de Kadré Désiré Ouédraogo et opposant à la candidature d’Eddie Komboïgo à la présidentielle, celui qui fut une figure du parti de Blaise Compaoré ces dernières années a décidé d’en claquer la porte.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès, de l’ex-président Blaise Compaoré, a choisi son champion et compte bien revenir sur le devant de la scène à l’occasion des scrutins de novembre.
À la mi-janvier, Eddie Komboïgo, le président du CDP, qui souhaite se porter candidat à la présidentielle de novembre, s’est entretenu à Abidjan avec Blaise Compaoré, le fondateur de ce parti.
Alors que le CDP, le parti fondé par Blaise Compaoré, ne désignera que début 2020 son candidat à l’élection présidentielle de novembre, Eddie Komboïgo prépare déjà sa feuille de route.
Le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), traverse une crise interne, illustrée par les sanctions prises à l’encontre de plusieurs cadres soutenant la candidature à la présidentielle de Kadré Désiré Ouédraogo, dont la démission du parti a été officialisée le 23 septembre.
L’aspirant candidat à la présidentielle Eddie Komboïgo, actionnaire majoritaire de ProSat, est en conflit avec Canal+ qui s’est retiré en 2016 d’un contrat engagé avec sa société. Il lutte depuis pour obtenir le rehaussement de son dédommagement.