Il y a tout juste dix ans, les journalistes français Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, dans des circonstances encore non élucidées.
La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma vient d’achever son mandat à l’Union africaine. Avant elle, onze Africains se sont succédé à la tête du secrétariat général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) puis de la Commission de l’UA. Découvrez ce qu’ils sont devenus.
Après dix mois de facilitation chahutée, l’ancien secrétaire général de l’OUA et ex-Premier ministre du Togo a déposé (provisoirement ?) les armes. En exclusivité pour JA, et alors que les Congolais retiennent leur souffle dans la perspective de la fin du mandat du président Kabila, le 19 décembre, Edem Kodjo raconte ici son parcours du combattant.
Le « dialogue politique national » voulu par le président Joseph Kabila débute jeudi en RD Congo. La majeure partie de l’opposition, notamment Étienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, a choisi de le boycotter.
C’était il y a trois mois, dans le salon d’un hôtel de Brazzaville. Tapi au fond d’un fauteuil trop grand pour lui, Edem, né Édouard Kodjo, 78 ans, égrenait les aléas de ce qu’il qualifiait lui-même de « mission impossible ».
Le président du Sénat congolais, Léon Kengo wa Dondo, participe finalement aux travaux préparatoires du « dialogue politique » voulu par le président Joseph Kabila. Les opposants Vital Kamerhe et José Makila ont été exclus de leurs plateformes respectives pour leur participation aux mêmes pourparlers.
Les Nations unies ont dénoncé mercredi à Kinshasa l’arrestation la veille de 32 personnes en marge de la journée « ville morte » décrétée par une frange de l’opposition.
L’opposition congolaise a encouragé la population à observer une « journée ville morte » ce mardi 22 août sur l’ensemble du territoire. La recommandation a été partiellement suivie à Kinshasa et ignorée dans d’autres grandes villes du pays, selon des journalistes de l’AFP.
Burundi, RD Congo, CPI, terrorisme… Ces sujets seront au cœur des débats. Qu’en pense la ministre rwandaise des Affaires étrangères, cheville ouvrière de ce 27e sommet ?
L’opposition congolaise a appelé lundi à une journée de mobilisation nationale le 31 juillet alors que se réunissait pour la première fois le groupe de travail de la médiation organisée par l’Union africaine en faveur de l’instauration d’un dialogue national en RDC.
Dans son message à la nation, à l’occasion du 56e anniversaire d’indépendance de la RD Congo, Joseph Kabila, le président congolais, a dénoncé « les ingérences étrangères intempestives et illicites » dans les affaires internes de son pays et a rappelé la nécessité pour les Congolais de se retrouver autour d’une table.
Raphaël Katebe Katoto, proche de l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi, s’est confié lundi à Jeune Afrique. Membre du « conseil des sages de l’opposition », l’homme d’affaires revient sur les ennuis judiciaires de Moïse Katumbi, son demi-frère et candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo.
Au lendemain du conclave de l’opposition congolaise organisé à Bruxelles, la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RDC, a rejeté vendredi les résolutions de ce forum, les qualifiant de « tentative de coup d’État institutionnel ».
Malgré quelques absences, la majeure partie de l’opposition congolaise a décidé de s’unir au sein d’une nouvelle structure, baptisée « Rassemblement », dans la nuit de jeudi à vendredi près de Bruxelles. Elle exige le départ en fin d’année du président Joseph Kabila.
Pointé du doigt comme celui qui bloque la mise en place du comité préparatoire du dialogue politique en RDC, Étienne Tshisekedi a répondu mardi à Edem Kodjo, reprochant à la médiation menée par l’ancien Premier ministre togolais de n’avoir pas toujours satisfait à ses préalables.
Alors qu’un rapport confidentiel des experts électoraux onusiens estime que, sous certaines conditions, la présidentielle est encore possible dans les délais constitutionnels en RDC, la Monusco, mission de l’ONU sur place, penche plutôt vers la mise en place d’une « feuille de route consensuelle » entre les protagonistes congolais.
Quelque 112 ONG de défense des droits de l’homme ont demandé jeudi au président congolais, Joseph Kabila, de faire libérer Jean-Marie Kalonji, leader d’un mouvement citoyen aux arrêts depuis le 15 décembre 2015.
En avalisant le « dialogue » voulu par le président Kabila, le facilitateur de l’Union africaine affaiblit la Constitution et des institutions dans lesquelles la communauté internationale a beaucoup investi.
Au nom des oubliés de la loi de l’amnistie de 2014 et des autres détenus politiques, Me Firmin Yangambi, lui-même prisonnier à Makala, a demandé mardi à Edem Kodjo, facilitateur du dialogue politique en RD Congo, de « faciliter [leur] libération sans condition ».
Le facilitateur de l’Union africaine (UA) pour le dialogue national en RD Congo a estimé lundi à Kinshasa que le respect du délai constitutionnel était un problème pesant sur l’organisation de la présidentielle. Pas sûr que ce simple constat d’évidence soit suffisant pour mener à bien sa mission…
L’opposant Étienne Tshisekedi a pris acte dimanche soir de la désignation d’Edem Kodjo comme facilitateur du dialogue politique en RD Congo, tout en exigeant des garanties sur le respect de la Constitution d’ici le 24 avril. Mais le front anti-Kabila maintient, lui, son refus de prendre part à ces pourparlers.
Officiellement, les discussions en vue de l’ouverture d’un « dialogue » entre le gouvernement et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont été suspendues par Étienne Tshisekedi, le leader de ce parti d’opposition, en septembre 2015.
Nommé facilitateur de l’Union africaine pour la RD Congo, le Togolais Edem Kodjo livre son analyse de la situation politique dans le pays, qui semble de plus en plus bloquée. Interview.
Dans une lettre adressée jeudi à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi précise enfin sa position : il ne participera pas au dialogue politique tel que convoqué par le président Joseph Kabila.