Présidente du Liberia depuis 2006, elle est née en 1938 à Monrovia, la capitale. Mariée à 17 ans, elle part étudier à l’université de Harvard, aux États-Unis, où elle obtient un master en administration publique. Avant de poursuivre une carrière dans le secteur bancaire, elle est à la tête du Ministère des Finances en 1979. En 1992, elle dirige le Programme de développement des Nations unies (PNUD) pour l’Afrique pendant cinq ans.
À la tête d’Ivanhoe Mines, le tycoon américano-canadien a su s’imposer parmi les figures incontournables du cuivre mondial. C’est par la RDC qu’il est entré sur le continent, au début des années 2000, avant d’étendre son empire en Guinée, dix ans plus tard.
Dans une Afrique de l’Ouest où se multiplient les coups d’État, l’alternance qui se déroule au Liberia dans un climat pacifique a quelque chose de rassurant.
La fintech americano-nigériane revient au Kenya après le retrait de la plainte pour blanchiment d’argent déposée par le régulateur devant la Haute Cour. Les comptes de la société vont être débloqués, et elle va pouvoir continuer son assaut continental en Afrique du Nord.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
Alors que se tient à Dakar, jusqu’au 16 septembre, la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN), quatre anciens chefs d’État* plaident pour la mise en place urgente de mesures de conservation de la biodiversité sur le continent, afin d’enrayer le désastre environnemental auquel il est confronté.
Le Liberia a abandonné les poursuites contre quatre anciens responsables de la Banque centrale, dont un fils de l’ex-présidente Ellen Johnson Sirleaf, inculpés dans un retentissant scandale touchant à l’impression de dizaines de millions d’euros de billets.
Le Premier ministre éthiopien a proposé un programme réaliste et tourné vers l’avenir. L’ancienne présidente du Liberia, prix Nobel de la paix en 2011, appelle l’Afrique et la communauté internationale à le soutenir.
La vie après le pouvoir (6/6). Médiateur reconnu des crises du continent, l’ancien chef de l’État nigérian, Olusegun Obasanjo, est aussi un infatigable homme d’affaires.
Trois dirigeants de la Banque centrale du Liberia (CBL), placés en garde à vue après la publication d’un audit indépendant révélant les méthodes peu orthodoxes de l’institution monétaire et de nombreux dysfonctionnements internes, doivent comparaître lundi pour la première fois devant un juge de Monrovia.
Deux banquiers centraux, dont l’un des fils de l’ex-présidente du Liberia Ellen Johnson-Sirleaf, ont été interpellés jeudi soir à Monrovia, quelques heures après la publication d’un rapport américain pointant des dysfonctionnements au sein de la Banque centrale au sujet de l’affaire des millions de dollars disparus.
Peu importent les équipes mal formées ou les budgets trop serrés. Un an après son arrivée au pouvoir, le chef de l’État George Weah ne veut pas se laisser décourager.
À 80 ans, Ellen Johnson-Sirleaf a décidé de se fâcher avec le syndicat des chefs d’État. Dans une curieuse déclaration, l’ancienne présidente du Liberia exhorte ses pairs « trop âgés » à quitter le pouvoir afin de laisser la place aux générations montantes.
À 68 ans, elle est, depuis le 25 octobre, la première présidente élue de l’histoire de l’Éthiopie et l’unique femme chef d’État du continent en fonction. Un poste certes honorifique, mais très symbolique.
Le président libérien George Weah a réclamé vendredi de la « patience » à ses concitoyens dans l’enquête sur l’entrée dans le pays de sacs et de conteneurs remplis de billets de dollars libériens, promettant de ne prendre « aucun repos » jusqu’à ce que cette affaire qui secoue le pays soit éclaircie.
Alors que près de 100 millions de dollars américains, livrés au port et à l’aéroport de Monrovia, se sont mystérieusement volatilisés, les plus hautes autorités de l’État sont ébranlées.
Il y a cent jours, George Weah prenait les rênes de l’État, faisant naître un immense espoir. Mais comment être à la hauteur d’une telle attente ? Entre annonces symboliques et tâtonnements, récit des premiers pas du footballeur devenu président.
Prince, Walloh et Moses, les trois frères de George Weah, viennent d’être embauchés Port de Monrovia. Des pratiques qui font écho à celles qui ont valu à Ellen Johnson-Sirleaf d’être accusée de népotisme.
Dix-sept ans après avoir torturé Samuel Doe à mort, Prince Johnson affirme ne nourrir aucun remords. Et s’est même offert le luxe de jouer les faiseurs de rois lors de la dernière présidentielle.
Pionnier en matière de franc-maçonnerie africaine et notamment féminine, le Liberia est de nouveau dirigé par un président initié : George Weah. Sa vice-présidente, Jewel Howard-Taylor, est membre de la même confrérie.
Au cours de son premier « discours sur l’état de la nation », le nouveau président George Weah a exprimé lundi son intention de réviser la Constitution, notamment pour supprimer une disposition sur la citoyenneté jugée « raciste ». Il a également annoncé une baisse « avec effet immédiat » de son salaire.
Le nouveau président du Liberia, l’ex-star du foot George Weah, a complété samedi son premier gouvernement en nommant de nouveaux ministres, un mélange de nouveaux venus et de membres de l’ancienne administration.
Pour le nouveau président du Liberia, George Weah, le plus dur reste à faire. Et s’il veut tenir ses promesses, il va devoir sélectionner les membres de son équipe avec soin.
L’ancien footballeur a prêté serment ce 22 janvier devant plus de 35 000 personnes et une dizaine de chefs d’État. Plusieurs heures avant la cérémonie officielle, le stade Samuel Kanyon Doe est plein.
Le parti au pouvoir au Liberia a annoncé dimanche l’exclusion de la présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf. Il lui reproche de ne pas avoir fait campagne pour son vice-président Joseph Boakai, battu par George Weah au second tour le 26 décembre dernier.
Jeudi, 28 décembre 2017, le Liberia attend les premiers résultats, encore partiels, de la présidentielle. Une élection qui oppose la légende du foot et sénateur George Weah au vice-président sortant, Joseph Boakai.
Les Libériens votent mardi avec sept semaines de retard sur le calendrier initial pour déterminer qui, de la légende du football George Weah ou du vice-président Joseph Boakai, succèdera à Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue chef d’État en Afrique.
Jeudi soir, le parti de l’unité a déposé un nouveau recours devant la Cour suprême. Le second tour de l’élection présidentielle, prévu le 26 décembre, doit opposer le vice-président sortant à l’ancien footballeur George Weah.
Grace, Nkosazana, Ellen, Joyce, Isabel : elles sont cinq femmes puissantes nichées au cœur du pouvoir, de ses fortunes et de ses infortunes, dans le collimateur impitoyable des médias en cette fin d’année 2017.