Alors qu’il entretenait jusqu’ici le suspense, l’opposant congolais, candidat malheureux face à Félix Tshisekedi en 2018, a décidé de se présenter au scrutin du 20 décembre.
En RDC, ces deux proches de Joseph Kabila, sous mesures restrictives de l’Union européenne depuis 2017, pourraient être formellement retirés de la liste des personnalités ciblées par Bruxelles. Explications.
L’ancien porte-parole de la majorité présidentielle lorsque Joseph Kabila était au pouvoir en RDC annonce son ralliement à l’Union sacrée à 10 mois de la prochaine élection à la magistrature suprême.
Le compte à rebours est lancé. Et la pression monte pour Félix Tshisekedi. Il n’a plus que dix mois avant le scrutin pour défendre son bilan et assurer le respect du calendrier électoral. Tout en veillant à ce que le climat politique ne dégénère pas.
La course contre la montre pour organiser le scrutin dans les temps a débuté avec l’opération d’enrôlement des électeurs. Pour Denis Kadima et son équipe de la Ceni, tout reste donc à faire. Décryptage en infographies.
Luttes d’influence, incertitude sur l’attitude à adopter pour la présidentielle de 2023 et sur une éventuelle candidature du raïs… La famille politique de Joseph Kabila se cherche un second souffle.
Premier ministre de Joseph Kabila entre 2012 et 2016, Augustin Matata Ponyo a annoncé, le 12 mars dernier, son départ du PPRD. Il explique les raisons de ce choix à « Jeune Afrique ».
L’ex-président a reçu le 29 octobre les membres du FCC chez lui, à Kingakati, afin de leur parler de la coalition avec le Cach et, pour la première fois, de l’accord qui le lie à Félix Tshisekedi. JA a obtenu en exclusivité le contenu de son discours.
Au pouvoir depuis tout juste douze mois, Félix Tshisekedi va devoir trouver le moyen de se démarquer de son influent prédécesseur et, surtout, de répondre aux impérieuses attentes de ses concitoyens.
Le Conseil européen a annoncé lundi le maintien « des mesures restrictives individuelles » à l’encontre de plusieurs proches de Joseph Kabila. Quatorze personnes étaient visées, mais l’UE a décidé de lever les sanctions à l’encontre de deux d’entre elles : l’ancien porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, et l’ex-responsable de la sécurité intérieure au sein de l’ANR, Roger Kibelisa.
Choisi par l’ex-chef de l’État pour lui succéder, il a su, malgré une sévère défaite à la présidentielle de décembre 2018, rester au cœur du système Kabila.
Les sanctions européennes contre Emmanuel Ramazani Shadary seront-elles maintenues ? La question devrait être tranchée d’ici au 12 décembre, date à laquelle celles-ci prendront théoriquement fin.
Le chef du parti de l’ex-président Joseph Kabila Emmanuel Ramazani Shadary a lancé dimanche à Kinshasa une mise en garde à ses partenaires de la coalition au pouvoir, lors d’un meeting du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
L’heure du retour sur la scène politique a sonné pour l’ancien président Joseph Kabila. C’est ce qu’a annoncé mercredi celui qui fut son dauphin désigné pour la présidentielle de décembre dernier, Emmanuel Ramazani Shadary, en marge d’une rencontre qui a rassemblé les principaux cadres du parti de l’ancien président congolais à Lubumbashi.
Pléthorique au regard des ressources budgétaires du pays et largement inexpérimentée, la nouvelle équipe est le fruit d’un compromis entre l’ancien et le nouveau président. C’est pourtant avec elle que Félix Tshisekedi devra conduire le changement tant attendu.
À dix-sept mois de l’élection présidentielle de 2020, seul Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, paraît être en précampagne. En face, les trois grands partis ivoiriens – le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) d’Alassane Ouattara, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo entretiennent l’incertitude.
Ramazani Shadary, dauphin malheureux du président Joseph Kabila lors des élections du 30 décembre 2018 en RDC et secrétaire permanent du Parti du peuple pour reconstruction et la démocratie (PPRD), a revendiqué le 2 mars pour son parti la direction des deux institutions.
Ancien membre de plusieurs mouvements rebelles ayant pris les armes contre Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré et Joseph Kabila, l’opposant congolais en exil Antipas Mbusa Nyamwissi en appelle à mots à peine couverts a la lutte armée suite à la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Sous pression depuis l’annonce des résultats provisoires, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a confié à JA qu’il attendait la fin de son mandat, en juin, pour passer à « autre chose ».
La République démocratique du Congo s’achemine vers une cohabitation sans précédent entre un président issu de l’opposition et le pouvoir sortant qui garde la majorité au Parlement.
Le candidat de la coalition Lamuka, arrivé deuxième derrière Félix Tshisekedi, selon les résultats provisoires proclamés par la Ceni, a annoncé qu’il allait déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour contester ces résultats.
Arrivé en seconde position, derrière Félix Tshisekedi, selon les résultats provisoires proclamés par la Ceni, Martin Fayulu ne reconnaît pas sa défaite. Il en appelle notamment à la Cenco et à la communauté internationale pour faire connaître « la vérité des urnes ».
L’annonce des résultats provisoires de la présidentielle par la Commission électorale nationale (Ceni) a suscité de vives réactions. Félix Tshisekedi est élu président de la République démocratique du Congo. Martin Fayulu arrive deuxième, suivi de Emmanuel Ramazani Shadary. Retour sur les heures qui ont suivi cette proclamation.
Félix Tshisekedi a été élu président de la République démocratique du Congo (RDC), selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Martin Fayulu arrive deuxième, devant Emmanuel Ramazani Shadary.
Les résultats provisoires de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo pourraient être annoncés d’ici « 24 à 48 heures », a indiqué mardi soir la Commission électorale, après avoir annoncé le début de ses délibérations.
Le Conseil de sécurité des Nations unis va se réunir à huis clos ce 4 janvier sur les élections en République démocratique du Congo, selon des diplomates.
Selon son directeur de campagne, l’opposant Martin Fayulu est « largement en tête » après que « le tiers des bulletins de vote a été dépouillé ». Dès le 30 décembre au soir, le camp de l’autre poids lourd de l’opposition, Félix Tshisekedi, avait revendiqué 44% des voix, selon des résultats partiels. L’entourage du candidat de la majorité, Emmanuel Ramazani Shadary, s’est pour sa part dit « serein » mais se refuse, pour l’heure, à avancer des résultats.
Le scrutin du 30 décembre, qui devrait marquer le premier transfert légal du pouvoir de l’histoire de la RDC, a pu se tenir dans la grande majorité du pays, malgré de nombreux dysfonctionnements et retards.
Le vote pour les élections générales, qui doivent permettre de désigner un successeur à Joseph Kabila, a débuté dans le calme à Kinshasa, malgré des retards parfois importants. Les bureaux de vote doivent en principe rester ouverts jusqu’à 17h, ce qui pourrait ne pas permettre à tous les inscrits de voter.