La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a qualifié d' »arbitraire » et de « contre-productive » la décision de Kinshasa qui a ordonné jeudi le départ sous 48 heures du représentant de l’UE en RDC, dans un communiqué vendredi.
Malgré le report des scrutins au 30 décembre, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) assure qu’elle publiera les premières tendances de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) 48 heures après le vote. Mode d’emploi.
Corneille Nangaa, le président de la commission électorale, aurait annoncé aux candidats à la présidentielle en RDC le probable report du scrutin prévu le 23 décembre. Deux candidats, Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku, et Jacquemin Shabani, représentant de Félix Tshisekedi, l’ont confirmé à Jeune Afrique.
À la veille de la présidentielle en République démocratique du Congo, des analystes insistent sur le poids de l’appartenance linguistique dans le vote des Congolais. Une thèse à manier avec beaucoup de prudence, préviennent Josaphat Musamba Bussy, ancien employé congolais du Groupe d’experts des Nations unies pour la RDC et Joël Baraka Akilimali, doctorant en Sciences politiques et sociales.
Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du parti au pouvoir, a annulé sa visite à Tshikapa, dans la province du Kasaï. Des heurts avaient éclaté dans la matinée en marge d’une manifestation contre la venue du dauphin désigné de Joseph Kabila dans ce fief de l’UDPS d’Étienne Tshisekedi. Une personne a été tuée.
L’accord mort-né de Genève, le « ticket » qu’il forme avec Vital Kamerhe, sa vision de la campagne et ses priorités s’il remporte la présidentielle du 23 décembre… Félix Tshisekedi se livre.
Au moins deux personnes ont été tuées mardi dans des heurts entre partisans du candidat de la coalition Lamuka et la police à Lubumbashi. Martin Fayulu, en campagne dans le fief de Joesph Kabila, a accusé les forces de police d’avoir tiré à balles réelles.
Alors que le chef de l’État s’apprête à laisser sa place, l’incertitude politique inquiète le secteur privé. Pourtant, depuis deux ans, l’économie, dans le sillage des mines, s’est refait une santé. Réformes et projets en cours pourraient conforter la tendance, à condition qu’ils aboutissent.
Le président de la RDC, Joseph Kabila, a dressé le bilan de son action dans une interview accordée le 9 décembre à Reuters, et livré sa vision concernant la place qu’il compte occuper en politique durant les prochaines années.
L’Union européenne a prolongé le 10 décembre les sanctions contre Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition au pouvoir en RDC, et certains autres proches du président Joseph Kabila. Une « décision injuste » selon Kinshasa, qui note toutefois la « clause de rendez-vous » émise.
La campagne électorale en République démocratique du Congo a été marquée dimanche par des violences à Kindu (nord-est), un fief du pouvoir où Martin Fayulu affirme avoir renoncé à se rendre, ont rapporté plusieurs sources.
Il aura été le candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre durant vingt-quatre heures. Mais ce politique au parcours atypique veut croire en ses chances.
À la surprise générale, Joseph Kabila a fait de Emmanuel Ramazani Shadary son dauphin. Fort d’un solide réseau local, pourra-t-il fédérer son propre camp et, surtout, s’émanciper de la tutelle du chef de l’État ?
L’Union européenne ne doit pas lever les sanctions qui pèsent sur Emmanuel Ramazani Shadary, candidat à la présidentielle du 23 décembre et dauphin de Joesph Kabila. C’est l’appel que lance un collectif d’organisations congolaises affiliées à la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
Dans un communiqué daté du 19 novembre mais publié une semaine plus tard, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine demande la levée des sanctions internationales, celles de l’UE en particulier, qui frappent Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle en RDC.
L’héritier désigné du président Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary, a lancé sa campagne en assistant à une messe dans la cathédrale de Kinshasa, samedi, à quatre semaines de l’élection présidentielle du 23 décembre en République démocratique du Congo.
Le dauphin de Joseph Kabila, candidat à l’élection présidentielle du 23 décembre en RDC, a été reçu par Hage Geingob, chef de l’État namibien et président en exercice de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), le 14 novembre à Windhoek.
À quarante-huit heures du lancement de la campagne électorale en RDC, Seth Kikuni, l’un des 21 candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre, a demandé ce mardi à la Ceni de reporter le scrutin.
À trois jours du coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour le triple scrutin (présidentiel, législatif et provincial) en RDC, Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président sortant Joseph Kabila, a dévoilé lundi 19 novembre son programme, qu’il chiffre à 86 milliards de dollars.
Militaires retraités, ministres en fonction, nouveaux adhérents et anciens proches, le camp au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC) a dévoilé le 3 novembre son équipe devant battre pour Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin du président Joseph Kabila.
Les résultats du nouveau sondage du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), rendus publics ce mardi 30 octobre, placent l’opposant Félix Tshisekedi loin devant Emmanuel Ramazani Shadary, dont l’entourage dénonce une « volonté de conditionner l’électorat ». Au point d’influer sur le choix du candidat unique de l’opposition ?
Alors que Jean-Jacques Lumumba, le petit neveu de Patrice, dénonce une « parodie d’élection » son oncle Roland annonce son ralliement au Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et appelle à voter pour son candidat, Emmanuel Ramazani Shadary.
Moins d’une semaine après la déclaration du patriarche Antoine Gizenga appelant ses partisans à soutenir la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary, certains cadres du Parti lumumbiste unifié (Palu) renâclent à s’aligner, tandis que des alliés prennent leur distance.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
À moins de trois mois des élections en RDC, l’avocat belge Thierry Bontinck a indiqué lundi 8 octobre à Jeune Afrique qu’Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président Joseph Kabila, et quatorze autres proches du chef de l’État congolais, demandent à l’UE de lever des sanctions prises à leur encontre.
Rêvant d’en découdre avec Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila, sept leaders de l’opposition ont décidé d’unir leurs forces et de se choisir un candidat unique pour la présidentielle du 23 décembre. Reste à savoir qui portera le flambeau.
Dans un contexte de rapports tendus entre leurs deux pays, le Premier ministre belge, Charles Michel, et le président congolais, Joseph Kabila, se sont entretenus ce vendredi à New York. De quoi ont-ils parlé ?
Le meeting des principaux partis de l’opposition congolaise, censé se tenir le samedi 29 septembre près du siège du parlement de la RDC, a été autorisé jeudi par le gouverneur de Kinshasa.
Alors que les contorsions du régime de Joseph Kabila pour se maintenir au pouvoir focalisent l’attention, la politique congolaise a subi ces dernières années, dans son arrière-cour provinciale, de profonds bouleversements passés largement inaperçus, mais dont les implications sont potentiellement lourdes de conséquences.
Figure du mouvement citoyen Filimbi, l’activiste Carbone Beni a été condamné mardi 25 septembre à un an de prison ferme, en même temps que trois autres militants. Tous étaient poursuivis pour avoir participé à une campagne de sensibilisation de la population en vue de la marche du 31 décembre 2017.