Le président congolais Joseph Kabila a réclamé le 25 septembre devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies « le début effectif et substantiel du retrait » des Casques bleus de son pays, affirmant le caractère « irréversible » du scrutin présidentiel prévu le 23 décembre.
La liste définitive des candidats à la présidentielle, ultime étape du processus électoral en République démocratique du Congo, a été publiée mercredi 19 septembre. Parmi les candidatures retenues, celles d’Emmanuel Ramazani Shadary et de Félix Tshisekedi. La liste officialise également l’exclusion de Moïse Katumbi et de Jean-Pierre Bemba.
Huit militants du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) ont été accusés mardi 4 septembre par un officier de police de destruction d’un véhicule en marge d’une manifestation qui s’est tenue la veille à Goma, dans l’est de la RDC, a annoncé le parquet.
Le parquet général de la République démocratique du Congo a émis un mandat d’arrêt international contre l’opposant en exil Moïse Katumbi, qualifié de « fugitif » par le pouvoir.
Filimbi, la Lucha, les Congolais debout, l’Aeta et l’Acaj, cinq des principales organisations de la société civile de la RDC, ont lancé le 14 août une plateforme citoyenne pour le suivi du processus électoral.
Rarement on aura autant parlé de dauphins en RDC. Un sujet plutôt étonnant dans un pays où l’animal est peu commun. D’où l’émotion des aficionados, le 8 août, à l’annonce de l’arrivée d’un nouveau venu dans la grande famille des cétacés. Son nom : Emmanuel Ramazani Shadary.
Pronostics hasardeux, non-partants de dernière minute et vieux chevaux de retour… La présidentielle de RDC a tout d’un tiercé. Mais le suspense dépasse celui des courses de chevaux.
À quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers pour la présidentielle, prévue le 23 décembre en RDC, le président Joseph Kabila a dévoilé ce mercredi le nom du candidat de sa plateforme électorale : Emmanuel Ramazani Shadary.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, acquitté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la CPI, a ouvert jeudi les travaux de son congrès à Kinshasa. À cinq mois de la présidentielle du 23 décembre, l’opposant est perçu comme le « candidat naturel » par ses partisans.
Huit intellectuels congolais contraints à la clandestinité depuis plusieurs mois ont trouvé refuge auprès de l’Église catholique et sont sous la protection de la Monusco. Ils sont notamment membres du Comité laïc de coordination, organisateur de trois marches de chrétiens anti-Kabila.
Ces derniers mois, le directeur de cabinet du chef de l’État a dû affronter bien des tempêtes. Mais Néhémie Mwilanya Wilondja en est ressorti plus puissant que jamais, y gagnant même le surnom de « vice-président ».
Conférence internationale des donateurs à Genève, controverse autour des machines à voter et du ficher électoral à Kinshasa, choix du dauphin du président Joseph Kabila… De passage à Paris, André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) en RDC, s’est confié à Jeune Afrique.
L’ancien ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, désormais au secrétariat permanent du parti au pouvoir, a porté certaines réformes controversées.
Qui sont vraiment ces militants du PPRD qui se font appeler « Jeunes Leaders » et qui se disent prêts à en découdre avec les manifestants anti-Kabila dans les églises ?
À dix mois d’hypothétiques élections et dans un climat tendu, le président Kabila a nommé ce fidèle compagnon de route vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur.
Moins d’une semaine après son départ du ministère de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary a été désigné ce lundi au poste de secrétaire permanent du PPRD, parti du président congolais Joseph Kabila.
Un cabinet d’avocats belges a indiqué ce vendredi à Jeune Afrique que 15 proches du président congolais Joseph Kabila, sous le coup de sanctions de l’Union européenne, demandent à être entendus « le plus rapidement possible » devant le Conseil de l’UE. En voici les raisons.
Joseph Kabila a nommé mardi soir Henri Mova Sakanyi, jusqu’ici secrétaire général du parti au pouvoir, au poste de vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur. Ce dernier succède à Emmanuel Ramazani Shadary, un cacique de la formation politique du président de la RDC.
Des coups de feu ont retenti vendredi aux abords de la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa, où venait de s’achever une messe en hommage aux victimes de la répression policière du 31 décembre.
Le 25 novembre, Jeune Afrique publiait les enregistrements sonores d’une réunion à huis-clos du PPRD, le parti présidentiel en RDC. Objet des discussions : la stratégie pour faire adopter un projet de loi électorale contesté aussi bien par l’opposition que par ses propres alliés. Depuis, les services de sécurité cherchent à savoir qui est la taupe.
Comment faire adopter un projet de loi électorale contesté aussi bien par l’opposition que par ses propres alliés ? Une réunion du PPRD, le parti du président Joseph Kabila, s’est penchée vendredi sur la question. Jeune Afrique reproduit en exclusivité l’enregistrement des débats.
Les deux figures de l’opposition congolaise Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi ainsi que trois représentants de la société civile et de mouvement citoyens ont signé lundi à New York un communiqué dans lequel ils demandent une transition sans le président Joseph Kabila pour préparer des élections en République démocratique du Congo.
Dans un rapport publié vendredi 4 août à Genève, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme pointe la milice Bana Mura comme étant responsable d’une série d’attaques, ayant entraîné la mort d’au moins 150 personnes au Kasaï, dans le centre du pays. Le document fait également état de 251 exécutions sommaires. Kinshasa dément.
Les motions de défiance déposées mardi à l’Assemblée nationale de la RD Congo contre Emmanuel Ramazani Shadary, vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité et de son collègue de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, ne seront pas examinées avant… trois mois.
Le 28 mai, Emmanuel Macron a téléphoné à Joseph Kabila. Le président français a félicité son homologue pour « la mobilisation et l’efficacité des autorités congolaises » dans la libération, la veille, d’un otage français dans l’est de la RDC.
L’Union européenne a décidé lundi 29 mai d’infliger des sanctions individuelles à neuf responsables de l’appareil sécuritaire de République démocratique du Congo, dont trois ministres ou anciens ministres du régime Kabila, pour de « graves violations des droits de l’Homme ».
L’Américain Michael J. Sharp et la Suédoise Zaida Catalán, deux membres du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo, sont tombés dimanche soir dans une embuscade tendue par des hommes armés dans le centre du pays, où sévit la milice du chef traditionnel Kamwina Nsapu, tué en août dernier.
Le président Joseph Kabila a nommé dans la nuit de lundi à mardi un nouveau gouvernement en RD Congo. Et ce malgré les coups de sifflets entendus au même moment à Kinshasa pour lui rappeler que son dernier mandat était arrivé à son terme.