Emmerson Mnangagwa a été investi président du Zimbabwe le 24 novembre 2017, succédant à Robert Mugabe, 93 ans, démissionnaire après avoir été démis par l’armée.
Près de sept mois après l’introduction de cette nouvelle devise, l’instabilité économique du pays s’aggrave, décourageant les investissements internationaux et érodant la confiance dans le marché local.
Les dernières nominations au sein du système judiciaire ont bénéficié à des fidèles du parti au pouvoir, le ZANU-PF. Des promotions qui entachent encore davantage un système qui a la réputation, depuis des décennies, d’être partial et dévoué au régime établi.
Après un premier refus, l’entreprise d’Elon Musk a obtenu une licence pour lancer ses activités au Zimbabwe. Une annonce à contre-courant des interdictions dont Starlink fait l’objet dans plusieurs pays du continent.
Le parti du président zimbabwéen intrigue avec un parti d’opposition pour permettre au chef de l’État de rester en fonction après 2028. Et tant pis pour les ambitions du vice-président Constantino Chiwenga.
ÉPISODE 2/4. Sur le papier, les autorités de contrôle sont à pied d’œuvre pour mater la délinquance financière. Dans les faits, elles sont impuissantes. Suite de notre enquête.
Les États-Unis ont remplacé leur régime de sanctions en place depuis 2003 par des mesures plus ciblées contre l’élite dirigeante. Premiers concernés : le président Emmerson Mnangagwa et son bras droit, Constantino Chiwenga.
Le chef de l’État cherche à se réconcilier avec celle qui fut pourtant son ennemie jurée : la veuve de Robert Mugabe, qu’il a chassée du pouvoir – en même temps que son président d’époux – en novembre 2017.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Alors que le pays est frappé par la crise économique, le président du Zimbabwe, réélu pour un deuxième mandat, a nommé des ministres qui, selon ses détracteurs, ne serviront que ses intérêts. Voici les nouveaux piliers du gouvernement de Harare.
La crise de la dette est annoncée depuis longtemps, mais c’est bien cette année qu’elle a dominé l’agenda économique et politique. En septembre 2023, neuf pays du continent étaient en situation de surendettement, explique le politologue britannique Nic Cheeseman.
Reclus au Katanga depuis juin, l’ancien chef de l’État congolais demeure insondable. Entretenue depuis cinq ans grâce une communication totalement verrouillée, sa discrétion inquiète les chancelleries autant qu’elle interroge la présidence de Félix Tshisekedi.
Le Congolais Félix Tshisekedi est l’un des trois seuls présidents africains qui ont assisté à la prestation de serment d’Emmerson Mnangagwa, officiellement réélu à l’issue de la présidentielle du 23 août au Zimbabwe.
Les aléas du processus électoral, qui a vu la Zanu-PF l’emporter à la présidence et à l’Assemblée, ont entraîné les vives protestations du parti de Nelson Chamisa, qui revendique la victoire.
À la suite de dysfonctionnements, les élections zimbabwéennes sont prolongées d’une journée. Signe de fraude ou de bonne volonté de la part du régime Mnangagwa ?
Les Zimbabwéens élisent leur président, leur Parlement et leurs élus locaux. La Zanu-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980, compte bien y rester.
À 80 ans, le président sortant brigue un second mandat mercredi 23 août. Réputé autoritaire, plus encore que Robert Mugabe selon ses détracteurs, il apparaît déterminé à garder le pouvoir.
Au pouvoir depuis quatre décennies, le parti qui a lutté pour l’indépendance n’entend pas passer la main à l’issue de la présidentielle du 23 août, que brigue Emmerson Mnangagwa. Depuis longtemps pourtant, le libérateur est devenu oppresseur.
À la veille de la présidentielle, l’heure est au bilan pour le « crocodile ». Le tombeur de Robert Mugabe, qui avait fait naître tant d’espoirs en 2017, n’est finalement pas parvenu à tourner réellement la page de l’ancien homme fort d’Harare.
L’administration de Joe Biden n’a pas réussi à empêcher la présence du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa lors du sommet des affaires « US-Africa Business Summit », organisé au Botswana du 11 au 14 juillet. Coulisses d’un couac diplomatique.
Le président sortant brigue un second mandat lors des élections générales du 23 août au Zimbabwe, après avoir été mis en cause pour trafic d’or. Nelson Chamisa, son adversaire, promet de s’attaquer à la corruption.
Très attendues par l’opposition, la présidentielle, les législatives et les locales, qui s’annoncent tendues, auront lieu le 23 août, a finalement décidé le chef de l’État zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa.
Pure coïncidence ? Au Zimbabwe, à quelques semaines des élections générales, le président Mnangagwa a décidé de gracier près d’un cinquième des prisonniers du pays.
À la suite du séisme qui, le 6 février, a frappé le sud-est de la Turquie, la plupart des États africains ont exprimé leur compassion et apporté une aide matérielle à Ankara. Un élan de solidarité qui traduit la réussite d’une diplomatie turque très active sur le continent.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
Représenté par son ministre des Affaires étrangères, le président zimbabwéen espérait défendre la levée des sanctions américaines visant son pays depuis vingt ans. Mais le 12 décembre, le Trésor a annoncé le placement sous sanctions de quatre nouvelles personnalités.
Après deux décennies de sanctions, lesquelles n’ont pas toutes été levées, Washington tente une nouvelle approche et a invité le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères à participer au prochain sommet entre la première puissance mondiale et le continent.
Ancien partisan de Robert Mugabe, le numéro deux de l’État a désormais ses propres ambitions présidentielles. Qui sont ses principaux soutiens ? JA vous dévoile le nom des membres de son premier cercle, de ses relations militaires à ses associés politiques en passant par ses partenaires commerciaux.
En juillet, une jeune femme a accusé le président de l’avoir violée dans les années 2000. Des accusations qui font écho à celles d’opposantes et militantes, selon lesquelles le gouvernement ne protège pas suffisamment leurs droits.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.