Emmerson Mnangagwa a été investi président du Zimbabwe le 24 novembre 2017, succédant à Robert Mugabe, 93 ans, démissionnaire après avoir été démis par l’armée.
Cela fait tout juste quatre ans qu’un président a chassé l’autre. Mais, alors qu’il avait promis d’engager son pays sur la voie de la démocratie, Emmerson Mnangagwa semble s’inscrire dans la droite ligne de son prédécesseur.
« Sauve qui peut ! » 5/6. En 2017, Emmerson Mnangagwa a beau être l’un des hommes les plus redoutés du pays, c’est incognito, rampant dans les marais et à travers brousse, qu’il prend la fuite, un jour de novembre. À ses trousses, les sbires de Robert et Grace Mugabe.
Bozizé et Patassé, Mobutu, Bédié, Amadou Toumani Touré, Mnangagwa, Atangana Kouna… Tous ces hommes qui ont un jour été puissants, et qui parfois le sont redevenus, ont un point commun : ils ont été contraints de quitter leur pays. Toute la semaine, « Jeune Afrique » vous fait le récit de ces fuites inattendues, et parfois rocambolesques.
Alors que le vieillissant Robert Mugabe avait dû concéder quelques avancées démocratiques, son successeur bénéficie d’un amendement constitutionnel lui conférant un pouvoir quasi irrépressible.
Propulsé sur le devant de la scène par le putsch qui a renversé Robert Mugabe, Emmerson Mnangagwa tient fermement les rênes du Zimbabwe. Pendant que ses alliés et opposants protègent leurs intérêts.
Auxillia Mnangagwa, l’épouse du président zimbabwéen, a démenti toute implication dans une affaire de trafic d’or, après que son nom a été cité vendredi dans des documents judiciaires.
Le 3 avril, dix présidents africains se sont entretenus en visioconférence, à laquelle s’est joint leur homologue français Emmanuel Macron. Un plan de riposte à la pandémie de Covid-19, dont Jeune Afrique a obtenu en exclusivité les détails, a été évoqué.
Considérée comme la femme la plus puissante du Zimbabwe, l’ex-première dame est engagée dans une guerre de factions avec le président Emmerson Mnangagwa.
De la politique à l’économie en passant par la culture et le monde des médias, « The Africa Report », la publication anglophone du groupe Jeune Afrique, a sélectionné 28 personnalités africaines influentes à suivre en 2020 dans les cinq grandes régions du continent.
Marry Mubaiwa, l’épouse du vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, a été arrêtée samedi dans le cadre d’une enquête pour fraude et blanchiment d’argent d’un montant estimé à un million de dollars.
TelOne et NetOne, les deux opérateurs publics de télécommunications, devraient être privatisés avant la fin 2019, selon le ministre des Finances, Mthuli Ncube. Les sud-africains MTN et Telkom, ainsi que l’Angolaise Isabel Dos Santos, figurent parmi les repreneurs éventuels.
Le principal parti d’opposition du Zimbabwe, le Mouvement pour un changement démocratique (MDC), doit reconduire dimanche à sa tête l’avocat Nelson Chamisa, à l’occasion de son premier congrès depuis la mort de son fondateur Morgan Tsvangirai.
Le ministre zimbabwéen des Finances a annoncé la privatisation future de cinq entreprises d’État, avec l’obectif de mobiliser 350 millions de dollars. C’est une nouvelle étape du « Programme transitoire de stabilisation » engagé en 2018 par Emmerson Mnangagwa.
Le cyclone tropical Idai a continué son passage dévastateur sur l’Afrique australe en frappant ce samedi 16 mars l’est du Zimbabwe, où il a fait au moins 31 morts, après avoir causé victimes et dégâts dans la ville mozambicaine de Beira.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a tenté mercredi de relancer le dialogue politique dans son pays mais son initiative a été boudée par l’opposition, qui exige la fin de la répression engagée contre la colère sociale.
Le chef de l’opposition zimbabwéenne, Nelson Chamisa, a fermé la porte au « dialogue politique » proposé par le président Emmerson Mnangagwa, dans la foulée de la brutale répression de la fronde sociale.
En geste d’apaisement après deux semaines d’une brutale répression, le pasteur et opposant Evan Mawarire, arrêté pour « subversion » dans la foulée des récentes émeutes contre la hausse des prix du pétrole, a été remis en liberté mardi.
Alors que la rue s’embrase, l’ecclésiastique et opposant Evan Mawarire, le « Martin Luther King du Zimbabwe », défie le chef de l’État Emmerson Mnangagwa dans le but de contrecarrer ses plans.
Arrêté la semaine dernière pour « subversion » durant la fronde populaire, le pasteur Evan Mawarire, porte-drapeau de la révolte contre le régime de Robert Mugabe en 2016 et opposant au régime actuel, s’est vu rejeter sa demande de libération conditionnelle.
Le ministre des Finances du Zimbabwe, Mthuli Ncube, a déclaré le mardi 22 janvier en marge du Forum économique mondial à Davos, être « déterminé » à poursuivre le programme des réformes, malgré les manifestations contre la hausse des prix du pétrole. Il a également fait part d’un programme de privatisation d’entreprises.
Le président zimbabwéen a appelé mardi à l’apaisement après la contestation sévèrement réprimée des manifestations contre la hausse des prix des carburants. Emmerson Mnangagwa a promis des sanctions contre les forces de l’ordre en cas de bavures avérées.
Le responsable de la principale confédération syndicale au Zimbabwe, à l’origine d’une grève générale violemment réprimée par les forces de l’ordre le 14 janvier, a été arrêté lundi à Harare, a annoncé un groupe d’avocats.
Le Zimbabwe va réintroduire d’ici à la fin de l’année sa propre monnaie, le dollar zimbabwéen, pour pallier le manque de dollars américains qui étrangle depuis des années son économie, a confirmé son ministre des Finances Mtuli Ncube.
Trois personnes comparaissent devant un tribunal du Zimbabwe pour avoir dérobé une valise contenant près de 150 000 dollars en liquide dans une propriété de l’ex-président Robert Mugabe.
L’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe, âgé de 94 ans, est soigné depuis deux mois à Singapour et ne peut plus marcher, a affirmé samedi 24 novembre son successeur Emmerson Mnangagwa lors d’un meeting de son parti, la Zanu-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980.
Du lundi 5 au mercredi 7 novembre, Emmerson Mnangagwa a effectué la première visite en Guinée d’un chef d’État zimbabwéen. Une opération séduction qui vise à relancer la coopération entre Conakry et Harare, en commençant par supprimer certaines catégories de visa.
Le chef de l’opposition zimbabwéenne, Nelson Chamisa, a préconisé mardi 23 octobre la formation d’un gouvernement transitoire d’urgence pour résoudre la crise politique et économique qui s’aggrave dans le pays.
La police zimbabwéenne a arrêté jeudi 11 octobre plusieurs dirigeants syndicaux qui avaient appelé à une journée de manifestations nationale contre une aggravation spectaculaire de la crise économique. Les rassemblements sont interdits dans le pays en raison d’une épidémie de choléra qui a fait au moins 49 morts depuis septembre.
Emmerson Mnangagwa, le président du Zimbabwe, a présenté vendredi 7 septembre un nouveau gouvernement largement remanié auquel il a assigné la mission de « développer et moderniser » l’économie en faillite du pays.