Emmerson Mnangagwa a été investi président du Zimbabwe le 24 novembre 2017, succédant à Robert Mugabe, 93 ans, démissionnaire après avoir été démis par l’armée.
La démission de Robert Mugabe a été annoncée ce mardi au Parlement zimbabwéen, alors que les députés étaient réunis pour débattre de la procédure de destitution de celui qui était à la tête du pays depuis 37 ans. Revivez les heures qui ont suivi la démission du président zimbabwéen.
La visite en Chine quelques jours avant le coup de force de l’armée du meneur de la révolte avait éveillé les soupçons. Une semaine après le début des évènements au Zimbabwe, la diplomatie chinoise accuse les « médias occidentaux » de vouloir discréditer la République populaire en Afrique.
Après trois décennies au pouvoir, Robert Mugabe a été mis sur la touche à l’issue d’un coup d’État qui ne dit pas son nom. Et si ses vieux compagnons d’armes se sont retournés contre lui, c’est d’abord pour contrer sa femme.
Avec un jour d’avance par rapport à leurs projets, les anciens combattants du Zimbabwe ont appelé mardi la population à manifester dès « maintenant » contre le président Robert Mugabe, déposé par l’armée et qui se refuse à démissionner.
Dans son discours à la nation le 19 novembre, Robert Mugabe a défié les attentes en s’abstenant de démissionner. Le président zimbabwéen est allé jusqu’à affirmer qu’il présiderait le congrès de son parti le mois prochain.
L’influente ligue des jeunes de la Zanu-PF, la formation politique au pouvoir au Zimbabwe, a appelé dimanche le chef de l’État Robert Mugabe à « démissionner » de la présidence du pays et demandé « l’expulsion » de son épouse Grace du parti.
Des milliers de Zimbabwéens sont descendus samedi dans les rues d’Harare pour demander le départ du président Robert Mugabe, progressivement lâché par ses plus fidèles alliés. Une mobilisation appuyée par l’armée qui a pris cette semaine le contrôle du pays.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a fait vendredi sa première apparition publique depuis le coup de force de l’armée, à l’occasion d’une cérémonie de remise de diplômes universitaires à Harare. Placé en résidence surveillée avec son épouse Grace depuis mardi soir, Robert Mugabe a refusé de démissionner jeudi.
Surnommé le « crocodile » pour son intransigeance, Emmerson Mnangagwa est présenté comme le probable futur successeur de Robert Mugabe. Pilier de la lutte pour l’indépendance dans les années 1960, il s’est imposé comme un des hommes les plus puissants du Zimbabwe, tant sur le plan politique qu’économique.
Alors que le président Robert Mugabe affirme être détenu à son domicile, dans une capitale en partie contrôlée par l’armée, la fronde des militaires zimbabwéens révèle les fractures entre les vétérans de la guerre de libération et l’ambitieuse Grace Mugabe.
La situation évolue très rapidement au Zimbabwe. Robert Mugabe a affirmé être « détenu » à son homologue sud-africain, tandis que l’armée zimbabwéenne a pris le contrôle des points névralgiques de la capitale. Suivez les informations en direct.
Le chef de l’armée zimbabwéenne a réclamé lundi la « fin » de ce qu’il a qualifié de « purge » au sein du parti présidentiel Zanu-PF, prévenant que l’armée pourrait « intervenir ». Une déclaration lourde de sens, qui survient peu de temps après le limogeage de l’ex-vice président Emmerson Mnangagwa.
Robert Mugabe a défendu pour la première fois ce 8 novembre sa décision de se débarrasser de son vice-président, Emmerson Mnangagwa, qu’il n’a pas encore remplacé.
Surnommé le « Crocodile » pour son caractère impitoyable, Emmerson Mnangagwa a été limogé mardi de son poste de vice-président par Robert Mugabe pour « manque de loyauté ». Il a annoncé avoir quitté son pays en raison des « menaces incessantes » qui pesaient sur lui et promis de combattre les dérives de Robert Mugabe et de son épouse.
Robert Mugabe a limogé lundi son vice-président Emmerson Mnangagwa. Une décision interprétée par l’opposition comme une manœuvre destinée à ouvrir la voie à la Première dame pour succéder, le moment venu, au chef de l’État.
Au Zimbabwe, la question de la succession du dirigeant Robert Mugabe, âgé de 93 ans, provoque des tensions croissantes au sein du parti au pouvoir. Son épouse, Grace, a annoncé dimanche 5 novembre qu’elle était prête à succéder à son mari.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a annoncé samedi qu’il pourrait révéler qui il aimerait voir lui succéder entre sa femme et son vice-président, opposés dans une virulente guerre de succession.
La contestation populaire, violemment réprimée par la police, enfle. Et l’opposition ne parvient pas à adopter une stratégie unique en vue de la présidentielle de 2018. Le pays de Robert Mugabe s’enfonce encore un peu plus dans le chaos.
Même si Robert Mugabe s’en défend, sa succession se prépare. Mercredi, le ministre de la Justice du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a été nommé vice-président du parti au pouvoir, alors que sa rivale, la vice-présidente Joice Mujuru, avait été limogée la veille.
Connaîtra-t-on bientôt le successeur désigné de Robert Mugabe ? À la Zanu-PF, le parti au pouvoir, la guerre a commencé, alors que les 12 000 délégués de la formation sont rassemblés en congrès cette semaine.