Né le 14 décembre 1932 à Kananga, au Kasaï (Congo belge), Étienne Tshisekedi est étudiant en droit lors du premier coup d’État de Mobutu, en 1960. Il entre dans le gouvernement de transition qui fera arrêter Patrice Lumumba, héros de l’indépendance assassiné le 17 janvier 1961. Après le deuxième coup d’État de Mobutu, en 1965, Tshisekedi enchaîne les portefeuilles, dont celui de l’Intérieur. La rupture avec Mobutu n’intervient qu’en 1980. Deux ans plus tard, Tshisekedi participe à la création de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Quand Laurent-Désiré Kabila prend Kinshasa par les armes, en 1997, Tshisekedi revendique le pouvoir, avant d’endosser le costume de chef de file de l’opposition. En 2006, la première présidentielle multipartite de l’histoire de la RDC est organisée, mais il appelle au boycott. Joseph Kabila est alors élu en 2007, puis en 2011. Tshisekedi refuse de reconnaître cette deuxième victoire, et ne participe pas, en 2016, au dialogue national. Le 31 décembre, un compromis est conclu. Tshisekedi est désigné président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), chargé en particulier de surveiller le bon déroulement du processus électoral en cours, la présidentielle étant reportée à la fin de l’année. Mais le patriarche meurt à Bruxelles en 2017, sans avoir été investi dans ses fonctions. Son fils, Félix, est élu chef de l’État congolais le 25 janvier 2019.
Malgré quelques absences, la majeure partie de l’opposition congolaise a décidé de s’unir au sein d’une nouvelle structure, baptisée « Rassemblement », dans la nuit de jeudi à vendredi près de Bruxelles. Elle exige le départ en fin d’année du président Joseph Kabila.
À Bruxelles, mercredi, la première journée du conclave de l’opposition a été marquée par le discours d’ouverture d’Étienne Tshisekedi, mais elle n’a pas permis d’aplanir toutes les divergences. Loin s’en faut.
Initialement prévu à 11h puis reporté à 17h, le conclave de l’opposition congolaise qui se réunit autour d’Étienne Tshisekedi a ouvert ses travaux en fin de journée par un discours de l’opposant historique congolais.
Les leaders de l’oppositions congolaise ont commencé à se réunir à Genval, dans la banlieue de Bruxelles, ce mercredi. Mais le début de leur « conclave », qui doit se réunir autour d’Étienne Tshisekedi, a été repoussé de plusieurs heures pour tenter d’aplanir les dernières divergences.
Pointé du doigt comme celui qui bloque la mise en place du comité préparatoire du dialogue politique en RDC, Étienne Tshisekedi a répondu mardi à Edem Kodjo, reprochant à la médiation menée par l’ancien Premier ministre togolais de n’avoir pas toujours satisfait à ses préalables.
François-Xavier Beltchika et Étienne Tshisekedi se sont revus fin avril à Bruxelles. Une façon pour les deux frères-ennemis de tourner la page de la crise qui les avait opposés en 2009, le second soupçonnant le premier de vouloir prendre sa place à la tête de l’UDPS.
De Mobutu à Kabila, depuis quatre décennies, l’ombrageux Étienne Tshisekedi tient tête à tous les pouvoirs, ce qui lui vaut une grande popularité. Âgé et malade, livrera-t-il son dernier combat lors de la présidentielle ?
Officiellement, les discussions en vue de l’ouverture d’un « dialogue » entre le gouvernement et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont été suspendues par Étienne Tshisekedi, le leader de ce parti d’opposition, en septembre 2015.
Après Moïse Katumbi, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi, a déclaré lundi qu’il soutenait la « journée ville morte » en RD Congo fixée au 16 février par plusieurs plateformes de l’opposition pour exiger la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels, soit d’ici fin 2016.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
Comme il l’avait promis, le Togolais Edem Kodjo, désigné par l’UA pour relancer le processus de dialogue politique en RD Congo, s’est rendu jeudi à Bruxelles pour rencontrer Étienne Tshisekedi. Mais le médiateur n’a pas pu infléchir la position de l’opposant historique congolais.
Dans une lettre adressée jeudi à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi précise enfin sa position : il ne participera pas au dialogue politique tel que convoqué par le président Joseph Kabila.
En convalescence à Bruxelles, l’opposant historique Étienne Tshisekedi a annoncé samedi, une fois de plus, son retour imminent en RDC. Le leader de l’UDPS a également préconisé, dans son message de voeux, le rassemblement de « toutes les forces acquises au changement » pour exiger notamment la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Le vice-ministre congolais à la Coopération internationale et à l’Intégration régionale, Franck Mwe Di Malila, réitère l’importance d’un dialogue entre le pouvoir et l’opposition, désormais réunie en un « Front citoyen 2016 ». Interview.
Joseph Kabila n’en finit plus d’envoyer des émissaires à Étienne Tshisekedi, tant à Kinshasa qu’à Bruxelles, où l’opposant historique est actuellement en convalescence.
Nouveau « dialogue » politique en RDC, processus électoral en panne, éventuel rapprochement entre le président Joseph Kabila et Étienne Tshisekedi, leader de l’UDPS… Albert Moleka, l’ancien bras droit de l’opposant historique congolais, s’est confié à Jeune Afrique sur les sujets chauds de l’actualité congolaise.
En Belgique depuis plus d’un an pour des raisons de santé, l’opposant de 82 ans pourrait bientôt rentrer en RDC dans le cadre du dialogue national, a annoncé son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). À la condition, notamment, de se mettre d’accord avec le camp présidentiel sur l’ordre du jour du dialogue.
Jugeant Étienne Tshisekedi incapable de diriger l’UDPS, l’ancien footballeur a tenté un putsch contre le vieil opposant congolais. Résultat : il a été radié, et le parti en ressort plus affaibli que jamais.
Dans un communiqué publié dimanche, Étienne Tshisekedi, principal opposant congolais et leader de l’UDPS, a demandé « à ses délégués de se retirer, dès cet instant, de la table des négociations » avec les représentants du président Joseph Kabila. Les deux camps discutaient à Venise et à Ibiza notamment sur le format du prochain dialogue en RDC.
Étienne Tshisekedi, le président de l’UDPS (opposition), a signé depuis Bruxelles un communiqué très violent à l’égard du pouvoir en RDC, suite à la découverte d’une fosse commune à Maluku.
De retour, le vieil opposant congolais semble le seul à pouvoir remettre de l’ordre dans son parti. La situation s’est certes dégradée en son absence… mais peut-être pas autant que son état de santé.
Revendiquant la qualité de « président élu » de la RDC, Étienne Tshisekedi a présenté mardi ses vœux au peuple congolais. Au cours de son message, le leader du premier parti d’opposition en RDC a appelé au dialogue avec le pouvoir de Kinshasa. Mais pas seulement.
Après deux semaines passées au chevet de son père, l’opposant congolais (RDC) Étienne Tshisekedi, à Bruxelles, Félix Tshisekedi retourne dans la mêlée Kinoise. Entretien.
Un proche d’Étienne Tshisekedi a affirmé lundi que l’évacuation sanitaire de l’opposant congolais « est décalée à la fin de la semaine ou au début de la semaine prochaine ».
Chez les Tshisekedi, on connaissait déjà le père, mais il faut désormais compter avec la mère, « Maman Marthe », bien décidée, selon ses détracteurs, à ce que son fils Félix devienne le nouveau patron de l’UDPS.