Le parti d’Agathon Rwasa, arrivé deuxième face à Évariste Ndayishimiye, a annoncé son intention de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle.
Le leader du principal parti d’opposition du Burundi a qualifié de « fantaisistes » les résultats partiels portant sur 12 % des 119 communes, accordant au candidat du pouvoir, Évariste Ndayishimiye, une victoire écrasante.
Au lendemain d’un scrutin marqué par plusieurs incidents, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi a prévenu que la publication des résultats n’interviendrait pas avant le début de semaine prochaine, et appelé à la patience.
Les Burundais sont appelés aux urnes, ce mercredi, pour une élection présidentielle qui marquera la fin des quinze années de présidence de Pierre Nkurunziza. Thierry Vircoulon, chercheur à l’IFRI, juge cependant que ce scrutin, qu’il estime « joué d’avance », n’a pour seul objectif que d’assurer la « continuité du régime ».
En 2015, le régime de Pierre Nkurunziza chancelait. Cinq ans plus tard, étouffant toute contestation, le président burundais a retourné la situation à son avantage et s’apprête à passer la main. Mais avait-il vraiment le choix ? Retour sur un mandat chahuté.
La campagne pour les élections burundaises débute ce lundi 27 avril. En pleine épidémie de coronavirus, sept candidats vont se disputer la place de Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005. Quels sont les enjeux du scrutin?
Le dauphin du président Nkurunziza, Evariste Ndayishimiye, et le chef de la principal force d’opposition, Agathon Rwasa, s’affronteront dans les urnes pour la première fois le 20 mai prochain.
Le Conseil national pour la liberté (CNL), principal parti d’opposition au Burundi, a désigné dimanche 16 février à Bujumbura son président Agathon Rwasa comme candidat à la présidentielle prévue le 20 mai 2020.
Fin janvier, le chef de l’État s’est choisi un dauphin pour la présidentielle du 20 mai : le discret Évariste Ndayishimiye. Reste à savoir si cet influent général saura s’émanciper.
Le parti au pouvoir au Burundi (CNDD-FDD) a désigné dimanche le général Évariste Ndayishimiye pour porter ses couleurs à la présidentielle du 20 mai et tenter de succéder au président sortant Pierre Nkurunziza dont il est proche.
Président du Burundi depuis 2005. Réélu en 2010, puis en 2015 pour un troisième mandat contesté. Le référendum constitutionnel du 17 mai pourrait lui permettre de rester en poste jusqu’en 2034.
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a été élevé samedi au rang de « Guide suprême éternel » du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a-t-on appris dimanche auprès de ce parti.
Le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, s’est choisi un nouveau secrétaire général, poste qui vient remplacer celui de président, le 20 août dernier, en la personne du général Evariste Ndayishimiye. Qui est-il ? Réponse en cinq points.