Sous l’étroite surveillance de Moscou depuis la disparition d’Evgueni Prigojine, le groupe paramilitaire russe est de plus en plus actif au Sahel et en Centrafrique. Avec un même objectif : porter sur le continent l’ambition de puissance anti-occidentale du maître du Kremlin. Révélations.
Un an après la mort d’Evgueni Prigojine, le 23 août 2023, les mercenaires du groupe Wagner poursuivent leurs activités sous la direction du ministère russe de la Défense. Orphelins de leur fondateur, ils restent toujours un rouage essentiel de la stratégie africaine de Vladimir Poutine.
Parmi les hommes chargés de poursuivre les activités de propagande de l’ex-groupe Wagner en Afrique, cet ultranationaliste russe est aujourd’hui en première ligne. Portrait.
Deux mois après sa rébellion avortée contre les autorités russes, à la fin de juin 2023, Evgueni Prigojine meurt dans un mystérieux crash d’avion entre Moscou et Saint Pétersbourg. Une disparition qui ne met pas un terme aux activités de Wagner sur le continent, bien au contraire.
Nos collaborateurs Mathieu Olivier et Benjamin Roger retracent, dans une bande dessinée documentaire, « l’histoire secrète des mercenaires de Poutine », notamment sur le continent africain.
Depuis plusieurs mois, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, négocie avec Moscou l’avenir du partenariat entre la RCA et la Russie. Tout en gardant ouvert un étrange dossier, celui de l’implantation d’une société de sécurité américaine, Bancroft, à Bangui. Enquête.
Alors qu’il a été donné pour mort par les autorités russes en août 2023, l’ancien dirigeant du groupe Wagner fait toujours parler de lui. Le patron des renseignements militaires ukrainiens dit aujourd’hui douter de sa disparition.
De la présidentielle au Sénégal à celle qui se jouera en Algérie, de la prochaine CAN en Côte d’Ivoire à la claque annoncée pour l’ANC, notre chroniqueur porte un regard décalé sur les grands débats qui agiteront l’Afrique en 2024.
De l’Ukraine à la Centrafrique, en passant par le Mali et la Libye, le groupe russe de mercenariat aura accompagné les ambitions de puissance de Vladimir Poutine. Un ouvrage du collectif All Eyes on Wagner fait la synthèse des travaux qui lui ont été consacrés. Édifiant.
Une semaine après leur entrée dans le fief des rebelles indépendantistes, des mercenaires russes ont fait flotter leur étendard noir sur le fort de la ville. Tout un symbole, qui vient contredire le discours officiel du régime d’Assimi Goïta faisant la part belle à l’armée malienne.
Les mercenaires de Wagner sont à la pointe de l’offensive menée par l’armée malienne vers Kidal. Signe que, malgré la mort de Evgueni Prigojine, leur engagement aux côtés des autorités de transition reste intact.
Vladimir Poutine a dévoilé ce 5 octobre certains éléments d’un rapport d’enquête sur la mort d’Evgueni Prigojine. Selon le maître du Kremlin, l’avion du patron de Wagner n’aurait pas subi « d’impact externe » le 23 août.
Le groupe paramilitaire russe, très actif en Afrique, a signé un contrat avec une société chinoise pour acquérir deux satellites d’observation et commander des images, lui fournissant une puissance inédite de renseignement. Certaines d’entre elles auraient servi à préparer la mutinerie d’Evgueni Prigojine au mois de juin.
La mort d’Evgueni Prigojine, financier du groupe de mercenaires russes, a obligé le Kremlin à intervenir en Centrafrique et à dessiner les contours d’un nouveau Wagner. Mais cela ne se fait pas sans certaines réticences locales, tant les intérêts des uns et des autres sont énormes. Coulisses.
Avec la mort d’Evgueni Prigojine, confirmée par le Kremlin, le groupe qu’il a contribué à créer pourrait être radicalement transformé, voire disparaître. Jeune Afrique fait le point sur le champ des possibles.
Evgueni Prigojine se trouvait à bord d’un avion qui s’est écrasé, le 23 août, en Russie. La disparition du patron du groupe Wagner, confirmée par le Kremlin, constitue un tournant, pour la Russie comme pour l’Afrique.
Alors que les agences de presse russes annoncent la mort du patron de Wagner, tué ce 23 août dans le crash de son avion, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir ce portrait consacré à son ascension et à la place de l’Afrique dans sa stratégie.
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner figurerait sur la liste des passagers d’un avion qui s’est écrasé entre Moscou et Saint-Pétersbourg ce 23 août.
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evgueni Prigojine, figure sur la liste des passagers d’un avion qui s’est écrasé entre Moscou et Saint-Pétersbourg ce 23 août, sans laisser de survivants, selon le ministère russe des Situations d’urgence.
Depuis le début du coup d’État au Niger, la question de l’influence de la Russie et du groupe Wagner est posée avec insistance. Le général Tiani bénéficie-t-il de l’aide de Moscou ou de ses supplétifs ?
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Au moment où Mohamed Bazoum était renversé par un coup d’État, ce 27 juillet à Niamey, plusieurs de ses homologues africains se retrouvaient à Saint-Pétersbourg pour le second sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine.
Alors que s’est ouvert le deuxième forum économique et humanitaire Russie-Afrique, l’hôte tente d’éblouir le continent, tout autant que les invités essaient de séduire le régime de Vladimir Poutine.
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Tandis que la deuxième édition du sommet s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg, Jeune Afrique fait le point sur les chefs d’État qui ont répondu oui (ou non) à l’invitation de Vladimir Poutine.
Quatre déplacements du chef du Kremlin sur le continent depuis 2012 et un jeu de dupes à Sotchi, en 2019… Il n’y a rien à atteindre du rendez-vous de Saint-Pétersbourg, pronostique l’expert en géopolitique Adrien Poussou, alors que le deuxième sommet Afrique-Russie doit s’y tenir les 27 et 28 juillet.
Accord céréalier, influence géopolitique du Kremlin, conséquences de la rébellion de Wagner… Le sommet organisé par Vladimir Poutine, qui se tient à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, sera l’occasion pour Moscou de compter ses alliés sur le continent.
Le ministre de la Défense d’Assimi Goïta, ainsi que le général Alou Boï Diarra, patron de l’armée de l’air, et son adjoint, le colonel Adama Bagayoko, ont été placés sous régime de sanctions par le Trésor américain.
Alors que le groupe paramilitaire pourrait renforcer sa présence sur le continent en y redéployant une partie des mercenaires qui combattaient en Ukraine, le gouvernement britannique a pris des mesures contre une série d’entités et de personnalités qui y sont liées.