Difficile de succéder, à la tête de la centrale syndicale historique tunisienne, à des figures du calibre de Farhat Hached ou de Habib Achour. Devenu secrétaire général en 2011, Houcine Abassi a su accompagner la Tunisie post-Ben Ali et œuvrer à la préservation de la paix et de la cohésion sociales.
Compagnon de lutte de Farhat Hached, le « vieux lion », natif lui aussi d’El-Abbassia, a su tenir tête à Bourguiba, tout en faisant preuve de pragmatisme, mêlant sans hésiter initiative politique et action syndicale. Il reste aujourd’hui encore l’une des figures les plus respectées de l’UGTT
Assassiné sur ordre des autorités françaises en 1952, le fondateur de la centrale syndicale a fait de celle-ci une force-clé dans la lutte pour l’indépendance tunisienne.
Fondée en 1946, en première ligne dans la lutte pour l’indépendance, la principal centrale syndicale du pays réintègre cette année son siège historique de la place Mohamed-Ali. L’occasion de revenir sur le rôle majeur qu’ont joué, à travers l’histoire, ses dirigeants les plus emblématiques.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Ce 20 janvier, la principale centrale syndicale tunisienne fête ses 78 ans. Un anniversaire célébré dans un contexte difficile, où la marge de manœuvre des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires, à commencer par la sienne, se réduit comme peau de chagrin.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne devrait pas avoir de place dans le paysage politique tunisien, elle y tient cependant une position… « centrale ».
Le 25 juillet 1957, la Constituante proclamait la république. Soixante ans et une révolution plus tard, si elle est encore jeune, ses fondements sont toujours là, bien ancrés, qui ont donné naissance à une nation et à une société uniques dans le monde arabe. À la fois grand témoin et observateur éclairé, Hédi Baccouche livre à Jeune Afrique son regard sur la marche de son pays depuis cette date.
Ce syndicaliste pur jus prend les commandes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Dans la droite ligne de son prédécesseur, il devrait être un interlocuteur incontournable du gouvernement.
64 ans après l’assassinat du syndicaliste tunisien Farhat Hached, sa petite fille, Farah, a fait de la quête de la vérité et de la justice son leitmotiv. Pour la mémoire de son aïeul, mais aussi pour préserver celle de la Tunisie. Interview.
Désignée capitale culturelle arabe par l’Alecso, la deuxième ville du pays entend profiter de l’aubaine pour se refaire une santé et prendre une petite revanche sur ses détracteurs.
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) défend l’engagement politique de la centrale syndicale et appelle à la réconciliation.
En visite officielle à Tunis du 30 mai au 1er juin, le souverain chérifien Mohammed VI a fait la promotion du modèle marocain. Et capté l’attention de ses hôtes.
Destourien historique, en retrait depuis près de vingt-cinq ans, le premier chef de gouvernement de Ben Ali, Hédi Baccouche, sort de sa réserve. Et rappelle quelques vérités élémentaires sur l’histoire et la transition en Tunisie. Une interview parue dans J.A. n° 2762.
Après Habib Bourguiba et Mohamed Bouazizi, c’est le fondateur de l’UGTT qui se voit dédier une place par la Ville de Paris. En Tunisie, l’héritage du syndicaliste est plus que jamais d’actualité.
De violents heurts entre salafistes et policiers ont éclaté jeudi 11 avril devant le commissariat de Hergla, dans l’est de la Tunisie. Les forces de l’ordre ont ouvert le feu, faisant un mort et cinq blessés parmi les islamistes radicaux.
Treize ans après la mort du père de l’indépendance, les héritiers du courant de pensée bourguibiste ont le vent en poupe. Au point d’être courtisés par leurs adversaires idéologiques.
L’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plonge le pays dans une crise politique grave. Le parti islamiste est accusé de porter la responsabilité morale de ce crime, pendant que la troïka au pouvoir implose…
Relativement neutralisée sous Ben Ali, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est revenue sur le devant de la scène à la faveur de la révolution. Elle fait désormais figure de rempart contre la volonté hégémonique des islamistes.
Les rapports entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et le parti islamiste au pouvoir, Ennahdha, se sont tellement dégradés en un an que le pays a été menacé de paralysie par une grève générale, prévue le 13 décembre et annulée in extremis. Face au risque d’une nouvelle aggravation des tensions dans un pays en crise, les lignes ont finalement bougé.
Des heurts ont éclaté, mardi 4 décembre, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT – principal syndicat tunisien) à Tunis, en marge de la commémoration du 60e anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached. Militants syndicalistes et membre de la Ligue de protection de la révolution, une organisation proche des islamistes d’Ennahdha, s’accusent d’en être à l’origine.
Tunisien de cœur, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, est le premier responsable politique français à effectuer une visite officielle au pays du Jasmin depuis la victoire socialiste à la présidentielle française, en mai dernier. Lors de sa présence dans le pays, du 5 au 8 novembre, il a rencontré les dirigeants de la troïka gouvernementale, des représentants de l’opposition et de la société civile et participé, en tant que Maire de Paris, aux Assises de coopération décentralisée tuniso-française, à Monastir, où « Jeune Afrique » l’a rencontré. Interview.
L’anticonformisme et la personnalité du chef de l’État tunisien Moncef Marzouki n’ont pas manqué de rejaillir sur le fonctionnement du palais présidentiel, où plus rien n’est comme avant. Enquête.
Frappée d’ostracisme depuis l’indépendance, la ville de Sfax, réputée pour le dynamisme de ses entrepreneurs, a bon espoir de voir levés les obstacles et les entraves à son développement.
Le 6 avril 2000 s’éteignait Habib Bourguiba, père de l’indépendance tunisienne. Onze ans après, alors que le pays connaît une révolution sans précédent, jeuneafrique.com commémore à sa manière l’anniversaire du décès du « Combattant suprême » à travers la republication d’un reportage de Ridha Kéfi (J.A. n° 2048, du 11 au 17 avril 2000), qui était envoyé spécial à Monastir où le grand homme est inhumé.
Une plainte pour apologie de crime de guerre a été déposée à Paris contre l’un des membres présumés du commando qui a assassiné le leader nationaliste.
Un documentaire de France 5 célèbre le cinquantenaire de l’indépendance des deux anciens protectorats français du Maghreb. Un anniversaire ignoré par les autres chaînes et les grands médias tricolores.