Faure Essozimna Gnassingbé est né le 6 juin 1966 à Afagnan, au Togo, et depuis 2005, il est à la tête de l’État. Cette année-là,il succède à son père, Gnassingbé Eyadema, mort au pouvoir qu’il occupait depuis 1967. D’abord président par intérim du 7 au 25 février 2005, Faure Gnassingbé sera ensuite élu à quatre reprises, dans des conditions contestées.
Il exerce une influence sous-régionale diplomatique lui permettant d’entreprendre des médiations, par exemple avec les rebelles tchadiens, et notamment par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. En mai 2022, Faure Gnassingbé accepte d’intervenir dans la crise politique au Mali, au moment où la junte militaire est l’objet de pressions pour rétablir un régime civil.
Le 23 mars 2023, après quatorze années de détention, son demi-frère et ancien ministre de la Défense, Kpatcha Gnassingbé, quitte Lomé pour Libreville, au Gabon. Il avait été arrêté en avril 2009 et, soupçonné d’avoir tenté de renverser son demi-frère, condamné à vingt ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Moins de 48 heures après l’adoption d’une nouvelle Constitution au Togo, plusieurs partis d’opposition ont dénoncé mercredi 27 mars une « forfaiture ».
La révision constitutionnelle adoptée par l’Assemblée nationale inaugure une cinquième République, dans laquelle le chef de l’État sera élu par le Parlement. Une nouvelle loi fondamentale qui est loin de faire l’unanimité.
À Lomé, un projet de loi de révision constitutionnelle vient d’être adopté à une écrasante majorité. À quelques semaines d’élections législatives devant renouveler l’Assemblée nationale, il esquisse un régime parlementaire inédit.
Le chef de l’État sera désormais choisi « sans débat » par le Parlement pour un mandat unique de six ans. Cette nouvelle loi fondamentale introduit également un poste de « président du Conseil des ministres ».
Avec le lancement des chantiers de 21 ponts en zone rurale, Faure Essozimna Gnassingbé a donné un coup d’accélérateur à la feuille de route 2020-2025. Bilan d’étape à un an de l’échéance.
Bien qu’exclu des rangs de la Grande Loge nationale togolaise depuis 2020, Yiva Kodjo Badohu a pris tout le monde de court en se faisant installer grand maître, alors que Julien Pitassa Kao allait être intronisé en septembre. Coulisses.
À la veille des élections législatives et régionales prévues le 20 avril, les députés togolais ont décidé de tout faire pour maintenir une situation sécuritaire satisfaisante dans une région en proie aux incursions jihadistes.
Désormais ministre de la Sécurité et de la Protection civile, l’ancien diplomate est chargé de sécuriser les élections législatives et régionales du 20 avril.
Au Togo, les élections législatives et régionales, qui se tiendront le 20 avril, constituent un test majeur à un an de la présidentielle. Cette fois, les principaux partis d’opposition disent vouloir participer. Sauront-ils s’engager dans un débat constructif ?
L’ancien Premier ministre devenu opposant est décédé dans la nuit du 3 au 4 mars. Jusqu’au bout, il a contesté à Faure Essozimna Gnassingbé sa victoire à l’élection présidentielle de 2020.
À quelques semaines des législatives et régionales du 20 avril, Atcholi Aklesso, le secrétaire exécutif de l’Union pour la République (Unir), explique les enjeux de ce double scrutin pour le parti de Faure Essozimna Gnassingbé.
Le président togolais affiche un leadership régional qui ne s’embarrasse d’aucune contrainte idéologique ou juridique, en particulier en matière de médiation dans les situations de crise. Mais, qu’il agace ou qu’il séduise, force est de reconnaître que son activisme engrange des succès.
Avec la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’espace communautaire, la région a basculé dans une nouvelle ère : celle d’une cohabitation risquée entre deux ensembles dont les valeurs, les objectifs et les alliés s’opposent.
L’opposante togolaise Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), affirme être confiante quant à l’issue des élections législatives et régionales, qui doivent se tenir le 20 avril prochain.
L’organisation sous-régionale se réunira de nouveau le 24 février afin de se pencher sur le retrait de l’Alliance des États du Sahel. Ils aborderont aussi la question de la levée des sanctions qui frappent le Niger, à laquelle certains présidents demandent une contrepartie.
Attirées par des avantages fiscaux et séduites par le volontarisme du Togo de Faure Essozimna Gnassingbé, plusieurs institutions financières ont implanté leur siège dans la capitale. Suffisant pour en faire un hub financier ? Eléments de réponse.
Remis de sa défaite à la présidentielle de 2020, Jean-Pierre Fabre espère mobiliser lors du double scrutin législatif et régional du 13 avril prochain, et ainsi damer le pion à un autre leader de l’opposition, Agbéyomé Kodjo, en exil.
L’Assemblée nationale togolaise a modifié une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives. Les dernières avaient eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition, qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral.
L’Assemblée nationale togolaise a fait passer le nombre d’élus de 91 à 113 pour les prochaines élections, que le pays dirigé par Faure Essozmina Gnassingbé a prévu d’organiser « avant la fin du premier trimestre de 2024 ».
Les autorités ivoiriennes ont réussi à démasquer et à arrêter, le 23 juin 2023, l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », de son vrai nom Aboubacar Sidikh Sylla. Jeune Afrique a pu consulter ses PV d’audition, qui dévoilent les contours d’une vaste entreprise de désinformation.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Douze ans après son limogeage et son incarcération, l’ancien puissant ministre de l’Administration territoriale a été nommé conseiller politique à la présidence.
Au Niger, près de six mois après le coup d’État contre Mohamed Bazoum, ses tombeurs ont engrangé plusieurs victoires de taille sur la scène internationale.
L’ancien archevêque de Lomé, opposant à Faure Essozimna Gnassingbé qui s’était exilé en Suède après la présidentielle de 2020, est décédé ce mardi 9 janvier à l’âge de 93 ans.
Les discussions se poursuivent entre la junte d’Abdourahamane Tiani et la Cedeao, avec le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, dans le rôle d’intermédiaire. Coulisses.
Développement économique, relations avec les régimes de transition malien, burkinabè, nigérien et avec les autres membres de la Cedeao… Le ministre béninois des Affaires étrangères explique pourquoi et comment son pays compte renforcer ses partenariats et ne s’en interdire aucun.
Fermeté pour l’un, maintien du dialogue pour l’autre. Face aux coups d’État qui se multiplient dans les pays membres de la Cedeao, le président béninois et son homologue togolais ont opté pour des approches très différentes. Explications.
Après trois ans d’intenses discussions avec l’institution internationale, Lomé est parvenu à obtenir un nouveau prêt de 390 millions de dollars qui permettra de financer les programmes sécuritaires et sociaux.
La présidence togolaise a annoncé l’ouverture d’une ambassade à Niamey et évoqué une collaboration en matière de transport « après normalisation de la situation ».