Faure Essozimna Gnassingbé est né le 6 juin 1966 à Afagnan, au Togo, et depuis 2005, il est à la tête de l’État. Cette année-là,il succède à son père, Gnassingbé Eyadema, mort au pouvoir qu’il occupait depuis 1967. D’abord président par intérim du 7 au 25 février 2005, Faure Gnassingbé sera ensuite élu à quatre reprises, dans des conditions contestées.
Il exerce une influence sous-régionale diplomatique lui permettant d’entreprendre des médiations, par exemple avec les rebelles tchadiens, et notamment par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. En mai 2022, Faure Gnassingbé accepte d’intervenir dans la crise politique au Mali, au moment où la junte militaire est l’objet de pressions pour rétablir un régime civil.
Le 23 mars 2023, après quatorze années de détention, son demi-frère et ancien ministre de la Défense, Kpatcha Gnassingbé, quitte Lomé pour Libreville, au Gabon. Il avait été arrêté en avril 2009 et, soupçonné d’avoir tenté de renverser son demi-frère, condamné à vingt ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Dans un courrier adressé au Togolais Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice du Conseil de l’entente, des membres du secrétariat exécutif de cette organisation régionale dénoncent la mauvaise gouvernance – notamment financière – de leur patron.
À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.
Le président de la transition guinéenne s’est rendu à Ankara du 2 au 3 juin afin d’assister à l’investiture de Recep Tayyip Erdogan. Une visite sur laquelle a plané l’ombre de son prédécesseur, Alpha Condé.
Une douzaine de chefs d’État africains ont déjà répondu présents pour participer dans la capitale française à l’élaboration d’un nouveau pacte financier mondial, sous les auspices de l’Élysée, les 22 et 23 juin.
Fondateur du restaurant Le Plate’s en région parisienne, Pépin Kunkel régale sa clientèle française et africaine avec ses recettes. Passé par le Jules Verne et le très sélect Fouquet’s, il cumule près de 40 ans d’expérience.
À travers un double accord, Lomé et l’Office chérifien des phosphates entendent franchir un cap dans la production locale, tout en investissant pour moderniser le secteur agricole.
Gnassingbé, Bazoum, Embaló… Trois chefs d’État et des ministres d’Afrique subsaharienne ont décidé le 31 mai de prendre des mesures urgentes et fortes pour rendre accessibles aux producteurs les engrais de qualité en vue d’assurer une autosuffisance alimentaire. Une feuille de route a été adoptée qui fixe le cap jusqu’en 2030.
Pour enrichir les terres cultivables afin de nourrir les populations, la sous-région doit capitaliser sur ses importantes réserves de phosphates et de gaz.
L’opposant revient sur son positionnement et celui de son parti au sein de l’Assemblée nationale, sur son expérience de député, mais aussi sur ses regrets. Et explique comment il se prépare aux prochaines législatives… En attendant la présidentielle de 2030.
De Jean-Pierre Fabre à Gerry Taama, en passant par Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, à l’approche des législatives – qui doivent se tenir d’ici au début de décembre – la plupart des leaders politiques entrent en campagne, y compris ceux qui avaient boycotté le scrutin de 2018.
Le président français recevra son homologue togolais au palais de l’Élysée, le 10 mai. L’occasion de parler coopération bilatérale et d’évoquer une situation régionale préoccupante.
Malgré les aléas climatiques et conjoncturels, le pays poursuit la restructuration du secteur agricole. Et même si les défis restent nombreux, le paysage a déjà changé.
Après le BTP et la banque, le magnat burkinabè, déjà très actif au Togo, fait son entrée dans l’agriculture avec un projet de centre de mécanisation. Jamais à court d’ambitions, le fondateur d’Ebomaf s’apprête aussi à se lancer dans l’aérien.
Près d’un an après son intégration au Commonwealth, le pays tisse de nouveaux réseaux politiques et économiques, qui lui facilitent l’accès à un marché de 2,5 milliards de consommateurs. À commencer par ceux du Ghana et du Nigeria.
S’accommoder d’une démocratie balbutiante est-il le prix à payer pour obtenir la paix et le développement ? Face à cette épineuse question, l’opposition a plus que jamais un rôle crucial à jouer.
Situation sécuritaire, relations avec les régimes de transition malien, guinéen, burkinabè et avec les autres membres de la Cedeao, nouveaux investissements… Le chef de la diplomatie togolaise explique pourquoi et comment le pays compte renforcer ses partenariats.
Qui sera la figure de proue de l’opposition ? Entre la vieille garde, que représente Jean-Pierre Fabre, et la relève, pour laquelle plaide Gerry Taama, c’est le bras de fer.
L’économiste togolais figure parmi le trio finaliste avec l’Américain Lan Saunders et l’Irakien Amer Suwaid pour l’élection du secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes. En cas de victoire le 24 juin à Bruxelles, il sera le premier Africain à occuper ce poste.
Alors que la région septentrionale des Savanes continue de subir les assauts de groupes jihadistes venus du Sahel, le gouvernement de Faure Essozimna Gnassingbé réorganise sa réponse. Au niveau militaire, mais aussi sur le plan social et économique.
L’effet de loupe autour de certaines déclarations extravagantes du rappeur congolais ne doit pas occulter une réalité qui n’a rien de complotiste : l’effacement de l’Histoire de l’Afrique induit par la colonisation, auquel sont confrontées les diasporas noires.
La coalition d’opposition Dynamique Mgr Kpodzro créée par l’ancien archevêque de Lomé s’est disloquée le 10 avril dernier, après son refus de participer aux prochaines élections régionales et législatives prévues cette année.
Entre le chef de l’État et son prédécesseur déchu, la bataille continue. Elle s’articule cette fois autour du rapatriement en Guinée de la dépouille de Djénè Kaba Condé, l’épouse de l’ancien président. Coulisses.
En visite officielle à Lomé, le président de la Banque mondiale David Malpass a remis vendredi 31 mars aux autorités togolaises 34 000 tonnes d’engrais au profit de 100 000 producteurs agricoles.
Kpatcha Gbassingbé avait été arrêté en avril 2009, accusé de complot contre le chef de l’État togolais élu quatre ans plus tôt. Il est arrivé au Gabon pour s’y faire soigner.
S’il s’apprête à laisser les rênes de la BM en juin prochain, un an avant la fin de son mandat, David Malpass entend néanmoins achever sa mission sur une note symbolique. Qui rimera donc avec Afrique.
Un rapport de la Cour des comptes étrille la gestion des deniers publics alloués à la lutte contre la pandémie en 2020. De son côté, le gouvernement se défend de toute irrégularité.
Le général Tassounti Djato a été nommé chef d’état-major en décembre 2022. Sa mission : définir une stratégie pour contrer les incursions des groupes jihadistes dans le nord du pays.
L’homme d’affaires au cœur de l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais bénéficie d’alliés de poids au sein du premier cercle de Paul Biya et dans les palais présidentiels. Mais il compte également de puissants ennemis.
Vendredi 10 février, une nouvelle attaque terroriste a fait 31 victimes dans le nord du pays. Le gouvernement peine à endiguer la menace jihadiste et choisit la stratégie de la discrétion.
Alors que l’État hébreu a retrouvé son statut d’observateur à l’UA, Benyamin Netanyahou entend consolider les relations avec le continent. Ce sera d’ailleurs l’une des missions de son chef de la diplomatie, Eli Cohen.