Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
Inamovible ministre depuis 2016 et l’élection de Faustin-Archange Touadéra, dont il est le neveu, Bertrand Arthur Piri est malmené par une crise dans le secteur pétrolier, dont il a la charge. Il tient bon, mais jusqu’à quand ?
Les affrontements internes au Mouvement cœurs unis, parti du chef de l’État centrafricain, font craindre un éclatement du camp présidentiel à l’approche des élections locales, prévues en avril 2025.
Le président centrafricain a confié à son ministre des Mines la direction d’une équipe restreinte chargée d’un seul objectif : obtenir du processus de Kimberley qu’il lève l’embargo sur les diamants du pays.
Selon plusieurs sources, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a nommé ce commandant du groupe Wagner conseiller spécial en matière de sécurité. Ce qui vient renforcer encore un peu plus la position de ce discret mercenaire.
Après son départ de la primature mi-2021, Firmin Ngrebada, l’ex-Premier ministre centrafricain, n’a pas renoncé. L’actuel député de Boali mène une nouvelle vie dans sa circonscription mais reste à l’affût de l’opportunité qui lui permettra de repartir à l’assaut des hautes sphères.
Limogé de la coordination de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont il avait pris la tête en 2020, l’ancien président centrafricain est de plus en plus isolé. Courtisés par Faustin-Archange Touadéra, ses proches pourraient l’abandonner un à un.
Fin juillet, Ali Darassa a fait part de son intention de rendre les armes et de négocier avec le pouvoir de Faustin-Archange Touadéra. Mais à quoi joue vraiment le leader rebelle, ouvertement désavoué par l’ancien président François Bozizé ? Coulisses.
Sous l’étroite surveillance de Moscou depuis la disparition d’Evgueni Prigojine, le groupe paramilitaire russe est de plus en plus actif au Sahel et en Centrafrique. Avec un même objectif : porter sur le continent l’ambition de puissance anti-occidentale du maître du Kremlin. Révélations.
Il fut président de la jeunesse du parti de François Bozizé, il fait aujourd’hui partie des proches de l’actuel président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Sa mission : limiter l’influence de son ancien mentor. Portrait.
Venus assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le chef de l’État camerounais et la première dame ont profité de leur séjour en France pour multiplier les entretiens. Récit.
Les partenaires occidentaux de la RCA, France et États-Unis en tête, tentent de renouer avec Bangui. Objectif : marginaliser les Russes de l’ex-groupe Wagner.
Toujours aussi actifs en Centrafrique, les mercenaires russes de l’ancien groupe d’Evgueni Prigojine ont fait de la capitale économique du Cameroun une plaque tournante de leurs activités d’affaires. Enquête.
Le 22 mai, les deux pays ont célébré la réouverture officielle de leur frontière commune. Un rapprochement rendu possible par des proches du président centrafricain mais aussi par les alliés russes de Bangui.
Le suspect, détenteur de deux passeports, l’un belge, l’autre portugais, sous deux noms différents, serait « en contact permanent avec plusieurs groupes armés » rebelles, selon le procureur de la République.
Timoléon Mbaïkoua, président de la plateforme de la majorité présidentielle, a façonné sa carrière à partir de l’Ouham-Pendé, dans le nord-ouest du pays. Un fief sur lequel sa famille règne sans partage, faisant d’elle une puissante alliée du président centrafricain.
Annoncés depuis plusieurs mois, les travaux de rénovation et d’extension du principal aéroport de la Centrafrique n’ont toujours pas débuté. En cause, l’opposition entre le ministre des Finances, Hervé Ndoba, et celui chargé des Grands Travaux, Pascal Bida Koyagbélé. Coulisses.
Lors d’une rencontre à l’Élysée, les présidents centrafricain et français ont adopté une « feuille de route » pour un « partenariat constructif » et une relance des relations entre les deux pays.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra est reçu, ce 17 avril, par son homologue français Emmanuel Macron. Une deuxième entrevue en moins d’un an, grâce à quelques personnalités qui parient sur un rapprochement entre Paris et Bangui.
Absent du pays pendant plusieurs mois, l’opposant centrafricain est de retour après un long séjour en France. Avec un nouveau plan de bataille contre le pouvoir.
Allié du Faustin-Archange Touadéra, le ministre de la Justice s’est affirmé comme l’un des piliers du pouvoir à Bangui. Au point d’être l’une des cibles privilégiées de l’opposition.
La conférence nationale a débuté mardi 2 avril à Libreville, en présence du Centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Jusqu’au 30 avril, les participants débattront des modalités de la nouvelle Constitution gabonaise.
Le coordinateur de la principale plateforme de l’opposition centrafricaine a été condamné à un an de prison avec sursis. Il était jugé ce 27 mars à Bangui pour « diffamation » et « outrage à magistrat ».
La famille de ce Gabonais arrêté en Centrafrique le 24 février dénonce une détention arbitraire. Mais, selon les informations de Jeune Afrique, les autorités de Bangui le soupçonnent d’espionnage au profit des services de renseignement gabonais.
Rompu aux polémiques, le conseiller spécial du chef de l’État est devenu incontournable. Membre de la famille présidentielle, il ne manque pas de s’en vanter sur les réseaux sociaux. Non sans créer des tensions.
L’avocat et opposant au président Faustin-Archange Touadéra a bénéficié ce 6 mars d’une remise en liberté provisoire, en attendant son procès. Il avait été interpellé dimanche 3 mars et fait l’objet d’une plainte pour outrage à magistrat.
Les députés centrafricains sont appelés à renouveler le bureau de l’Assemblée nationale ce 7 mars. Le numéro deux de la Chambre basse, Évariste Ngamana, proche du président Touadéra, espère conserver son poste mais ne manque pas d’ennemis.
L’avocat, un des leaders de l’opposition au président Faustin-Archange Touadéra, a été interpellé dimanche 3 mars à l’aéroport de Bangui, alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays pour le Cameroun. Il fait l’objet d’une plainte récente déposée pour outrage à magistrat, mais ses proches dénoncent une arrestation arbitraire.
Le discret homme d’affaires concrétise plusieurs projets dans le BTP et le commerce de matériels bureautiques et informatiques, et envisage de se lancer dans le biomédical. L’entrepreneur suscite autant l’admiration qu’il souffre de critiques de ses pairs.
Le parti Russie unie de Vladimir Poutine organise, du 15 au 17 février, à Moscou, un « forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme ». Plusieurs délégations africaines ont fait le déplacement.