Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
Destitué de son poste de président de l’Assemblée nationale en octobre 2018, Karim Meckassoua est rentré à Bangui ce jeudi matin après plusieurs mois d’exil. Accueilli par une foule de partisans, il a annoncé son confirmer son implication au sein de la plateforme E Zingo Biani, réservant ses critiques les plus virulentes au président Faustin-Archange Touadéra.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a demandé mercredi à son homologue russe Vladimir Poutine de renforcer l’aide militaire russe à la Centrafrique, réclamant notamment des livraisons d’« armes plus lourdes ».
La Centrafrique, nouvelle mascotte de la Russie sur le continent africain, est très attendue au sommet Russie-Afrique de Sotchi, du 22 au 24 octobre. À Bangui, les autorités se préparent minutieusement à cet événement d’envergure internationale. Objectif : attirer les investisseurs russes, mais aussi d’obtenir davantage de soutien militaire de la part de Moscou.
Après un an de négociations entre Kigali et Bangui, Paul Kagame a fait sa première visite officielle en Centrafrique, ce mardi. Plusieurs accords ont été signés, notamment dans les domaines sécuritaire et minier. Pour Faustin-Archange Touadéra, cette visite à la veille du sommet de Sotchi permet aussi de trouver un nouveau partenaire, hors du duel diplomatique entre la Russie et la France.
Personnage sulfureux et secret, Sani Yalo ne figure sur aucun organigramme officiel de l’exécutif centrafricain. Ce proche du président Faustin-Archange Touadéra, accusé par Malabo d’avoir été l’un des cerveaux de la tentative de putsch en Guinée équatoriale en 2017, est pourtant l’une des pièces maîtresses du dispositif du chef de l’État.
Bientôt la fin de l’exil forcé ? Avec 2020 en point de mire, l’ex-chef de l’État, fort de son assise électorale, est déterminé à faire lever les sanctions de l’ONU à son encontre.
L’influence croissante des Russes à Bangui a été au coeur des discussions entre Emmanuel Macron et Faustin-Archange Touadéra, lors de leur rencontre le 5 septembre à l’Élysée.
Faustin-Archange Touadéra (FAT) est attendu au début de septembre à Paris, où il doit rencontrer son homologue, Emmanuel Macron. Au menu de leurs discussions : la présidentielle centrafricaine, prévue pour la fin de 2020, et l’influence de la Russie, qui inquiète les autorités françaises.
Or, diamants, armes, blanchiment d’argent et trafics en tout genre… La présence russe en Centrafrique suscite bien des fantasmes. Parfois à tort, souvent à raison.
À la fin du mois de juillet, le mouvement rebelle d’Abdoulaye Miskine avait déjà exigé la démission du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Sa récente alliance avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences.
Fort des conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, l’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine, destitué en octobre 2018 sur fond d’accusations de détournements de fonds et de lutte d’influence entre Russes et Occidentaux, a l’intention de saisir la Cour constitutionnelle pour dénoncer ce qu’il qualifie de « putsch ».
Au sud du Sahara et au Maghreb, Vladimir Poutine veut voir son pays jouer un rôle de premier plan, comme au temps de la guerre froide. Du 22 au 24 octobre, Sotchi, au bord de la mer Noire, accueillera le tout premier sommet Russie-Afrique.
Accusé d’avoir participé à la tentative de coup d’État en Guinée équatoriale en décembre 2017, l’homme d’affaires Sani Yalo, proche du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, n’a cessé de clamer son innocence. Il accuse aujourd’hui ses adversaires politiques de vouloir le fragiliser.
Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
Confrontées à la crise sécuritaire qui secoue la Centrafrique, dont des zones ont été récupérées par des groupes armés rebelles, les Douanes centrafricaines sont régulièrement bloquées dans leurs contrôles. Un manque à gagner important pour le pays, selon Frédéric Inamo, directeur général de l’administration fiscale.
Trois importants chefs rebelles de Centrafrique ont été nommés « conseillers spéciaux militaires » à la primature, selon un décret présidentiel rendu public lundi.
Un nouveau gouvernement a été désigné vendredi par Faustin-Archange Touadéra, vendredi. Davantage de portefeuilles sont confiés aux groupes armés signataires de l’accord de Khartoum, mais aucun ministère régalien.
Influence russe en Centrafrique, relations entre le gouvernement et les groupes armés, remaniement à venir, réalité de la mise en application des engagements des belligérants… Au lendemain de la signature d’un nouvel accord de sortie de crise, le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles.
Le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont trouvé le 20 mars un nouvel accord de sortie de crise. Celui-ci prévoit un nouveau remaniement et un gouvernement au sein duquel les ministères régaliens devront être partagés entre les deux camps.
Après le retrait du FPRC de la nouvelle équipe gouvernementale et l’annonce d’un autre groupe armé de se retirer de l’accord de paix signé début février entre Bangui et 14 groupes armés, le processus de paix se retrouve de plus en plus dans la tourmente.
Le directeur de cabinet du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, Firmin Ngrebada, a été nommé lundi Premier ministre, trois semaines après la signature d’un accord de paix entre les autorités et les groupes armés, a annoncé la présidence.
Le gouvernement centrafricain s’est voulu rassurant à propos de l’accord de paix qu’il a signé le 6 février à Bangui avec les groupes armés contrôlant 80% du pays, affirmant qu’il était « en train d’être mis en œuvre ».
Le 6 février à Bangui, le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont paraphé l’« accord politique pour la paix et la réconciliation ». En 43 pages, ils s’engagent dans un processus de sortie de crise, axé sur le désarmement, la décentralisation et la justice. Jeune Afrique a analysé le document.
L’accord de paix paraphé hier à Khartoum a été signé à Bangui le 6 février, entre le président Faustin-Archange Touadéra et les représentants de 11 groupes armés, trois ayant déjà signé le texte auparavant. Mais le flou qui entoure toujours les termes définitifs de l’accord laisse planer les doutes sur la question de l’impunité.
L’accord conclu samedi a été paraphé mardi par le gouvernement et 14 groupes armés en présence des présidents centrafricain Faustin Archange Touadéra et soudanais Omar el-Béchir. Il doit être signé dans les prochains jours à Bangui.
Le Premier ministre centrafricain, Simplice Matthieu Sarandji, a participé à une manifestation rassemblant quelque 3 000 personnes à Bangui pour réclamer la levée de l’embargo de l’ONU sur les armes. L’éventuel renouvellement de cet embargo, en vigueur depuis 2013, sera étudié par le Conseil de sécurité jeudi.
Pour la première fois depuis le début de la crise centrafricaine en 2012, de hauts responsables du pouvoir à Bangui ont dialogué, face-à-face à Khartoum, avec la quasi-totalité des chefs de groupes armés opérant sur le territoire, où au moins treize personnes ont été tuées par des combattants de groupes armés depuis le 24 janvier.
Principal chef rebelle du pays, il est l’un des hommes clés de la crise qui mobilise les chancelleries, de Paris à Moscou. Et pour cause : Noureddine Adam affirme contrôler 70 % du territoire.