Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
En visite au Tchad les 22 et 23 décembre, le président français Emmanuel Macron évoquera avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno la crise centrafricaine et l’influence croissante de Moscou dans le pays.
Les participants à la 36e assemblée parlementaire ACP-UE à Cotonou, sommet sur la Centrafrique à Khartoum, Michel Sapin en Mauritanie… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie continentale.
Trois jours de deuil national ont été décrétés en Centrafrique après la mort d’au moins 60 personnes tuées dans une attaque le 15 novembre à Alindao (centre), selon un rapport interne de l’ONU publié le 21 novembre, mettant en garde contre « un scénario catastrophe » dans le pays.
À l’invitation d’Emmanuel Macron, plus de vingt chefs d’État et de gouvernement africains ont pris part aux cérémonies du centenaire de l’armistice, le 11 novembre. Outre les prises de paroles publiques, les dirigeants africains ont surtout profité de l’occasion pour multiplier les rendez-vous.
L’ancien leader anti-balaka Alfred Yekatom, dit « Rambo », a décollé samedi 17 novembre de Bangui, dans un avion affrété par la Cour pénale internationale, à destination de La Haye. Ce député, ex-chef de guerre visé par des sanctions de l’ONU, avait été arrêté le 29 octobre après avoir tiré deux coups de feu en pleine Assemblée nationale.
Alors que la Centrafrique est engluée dans des crises politique et sécuritaire, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé appelle les puissances étrangères à venir en aide à son pays.
Le principal groupe d’autodéfense du quartier musulman du PK5, dont le chef est recherché par la police et par la Minusca, a assuré la sécurité d’un meeting organisé par Abdou Karim Meckassoua, à Bangui, aux côtés des Casques bleus. Une présence qui embarrasse la mission de l’ONU et le gouvernement.
Laurent Ngon-Baba, député de Baboua et ancien ministre sous François Bozizé (2003-2012), a été élu lundi 29 octobre président de l’Assemblée nationale de la République centrafricaine. Il succède à Karim Meckassoua, destitué vendredi.
Entre Karim Meckassoua, destitué le 26 octobre de la présidence de l’Assemblée nationale, et Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État, la lutte est devenue acharnée.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine a été destitué le 26 octobre à une large majorité. Visé par une pétition déposée par 95 députés qui réclamaient son départ, Karim Meckassoua a été destitué pour différents manquements, dont des décaissements sans justificatifs.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine est la cible d’un groupe de députés qui réclame sa destitution. En filigrane, c’est une lutte entre Karim Meckassoua et Faustin-Archange Touadéra qui se joue là, sur fond de dissensions entre partisans des Occidentaux et des Russes.
Si la 73e Assemblée générale des Nations unies a été marquée par l’absence de nombreux chefs d’État africains, ceux qui ont fait le déplacement ont multiplié les rendez-vous bilatéraux. Tour d’horizon.
Une rencontre organisée par la Russie et le Soudan s’est tenue mardi 28 août à Khartoum entre différents groupes armés opérant en Centrafrique, en parallèle de la médiation officielle menée par l’Union africaine (UA), rapportent des autorités centrafricaines.
Désireuse d’étendre sa présence et son influence dans la région, la Russie s’est très vite rendue indispensable à Bangui. Et se moque bien de bousculer les intérêts français.
Après l’assassinat de trois journalistes russes dans la nuit de lundi à mardi en Centrafrique, Reporters sans Frontières (RSF) a réclamé mercredi aux autorités centrafricaines et russes « une enquête sérieuse et approfondie » pour identifier les auteurs.
Le passeport diplomatique de Boris Becker, ancienne gloire allemande du tennis qui s’est prévalu d’une supposée immunité diplomatique centrafricaine pour échapper à la banqueroute, est « un faux », a déclaré mardi le directeur de cabinet du ministre centrafricain des Affaires étrangères.
Livraison d’armes aux forces armées, protection rapprochée du président… Moscou gagne du terrain à Bangui, au grand dam des diplomates occidentaux. Et dans la capitale centrafricaine, un homme est perçu comme la cheville ouvrière de ce rapprochement : Firmin Ngrebada, directeur de cabinet du président Faustin Archange Touadéra.
Le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a annoncé jeudi à l’ONU l’envoi de 450 Casques bleus en Centrafrique, sans préciser la date de ce déploiement.
Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a réclamé mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU davantage de Casques bleus et qu’ils agissent de manière plus offensive dans son pays, toujours largement sous la coupe de groupes armés.
Situation sécuritaire, retour de la Cemac à Bangui, réouverture d’un bureau d’achat pour l’export de diamants ou encore enseignement de l’écriture du sangho… Le député de Bocaranga, président du MPLC et ancien Premier ministre centrafricain détaille pour Jeune Afrique sa vision des chantiers prioritaires pour son pays.
Une quarantaine d’éléments des forces spéciales russes ont été affectés à la garde rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. Ils font partie des militaires russes déployés en Centrafrique pour une « mission de formation et de sécurisation » dans le cadre d’une livraison d’armes en janvier 2018.
Des affrontements entre des milices du quartier musulman PK5 à Bangui et une patrouille composée de Casques bleus et de soldats centrafricains ont fait au moins 19 morts et une centaine de blessés mercredi.
Les forces russes et les forces armées centrafricaines se sont installées dans le palais de l’empereur déchu Jean-Bedel Bokassa. Une décision qui déplaît fortement à la famille du défunt.
Les initiatives diplomatiques se multiplient, après la tentative de putsch que les autorités équato-guinéenne affirment avoir déjouée, fin décembre. Yaoundé joue le rôle d’intermédiaire entre Malabo et Bangui.
Qui sont les « mercenaires » arrêtés par les autorités équato-guinéennes fin décembre ? Tchadiens, Centrafricain ou Équato-guinéens, tous ont en commun un passé de militaire et certains ont des liens au plus haut niveau dans leur pays d’origine.
Depuis son élection en février 2016, à la tête du pays, le président Centrafricain peine à résoudre la situation de crise sécuritaire, économique et sociale qui frappe le pays. Pour faire face, cet ancien Premier ministre du président déchu François Bozizé entend resserrer les rangs. Six hommes composent son premier cercle, vieux compagnons ou membres de sa famille.
La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
Le 17 novembre 2016, à Bruxelles, des donateurs internationaux, au premier rang desquels l’Union européenne et la Banque mondiale, s’étaient engagés à verser plus de 2 milliards d’euros à la Centrafrique pour l’aider à financer son plan de redressement. Pourtant, selon le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, seuls 250 millions de dollars ont été versés à ce jour. Explication.