Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
L’installation du préfet Kaga-Bandoro a été marquée par de violents affrontements, samedi. Les positions des Casques bleus de la Minusca à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays, ont été la cible de tirs de mortiers. Une attaque attribuée à des combattants de l’ex-Séléka qui s’opposent depuis plusieurs mois à l’installation de ce représentant de l’État dans la ville.
Alors que les violences continuent dans le pays, l’ONU vote ce mercredi 15 novembre le renouvellement du mandat des Casques bleus en république centrafricaine. Deux étudiants militants* cosignent une tribune en faveur de ce renouvellement et réclament une place accrue des jeunes dans les décisions politiques.
Accusés de passivité face à la situation que traverse le pays, des ressortissants centrafricains résidant en France se sont réunis à Paris pour émettre des « propositions de sortie de crise ». Une démarche qui ne fait pas l’unanimité en RCA : les organisateurs sont en effet soupçonnés d’avoir reçu des financements des proches du président Faustin Archange Touadéra.
En visite de quatre jours en Centrafrique, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé, le soir de son arrivée, mardi, un renforcement de l’effectif des Casques bleus en Centrafrique et à la communauté internationale de mobiliser plus de ressources pour le pays.
Un communiqué du FPRC de Noureddine Adam laisse entendre que les deux chefs de guerre parmi les plus puissants du pays sont prêts à faire cause commune. Un revirement majeur.
Une nouvelle fois, des ex-Séléka puissants sont placés à des postes stratégiques à Bangui. Le décret publié ce mercredi 11 octobre par la présidence annonce l’arrivée de deux cadres de l’ancienne rébellion au sein du cabinet du Faustin-Archange Touadéra.
Plusieurs personnalités politiques ont été entendues ce lundi à Bangui au sujet des violences de mai 2017 à Bangassou et Bria. D’autres ont rencontré un représentant de la CPI en déplacement à Bangui.
Après qu’un fonctionnaire onusien a alerté en août sur des « signes avant-coureurs » de génocide en République centrafricaine, suscitant différentes réactions, Adama Dieng, conseiller spécial pour la prévention des génocides du Secrétaire général de l’ONU est attendu à Bangui.
Lors d’une rencontre à Paris, le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi à son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, que la France allait poursuivre ses efforts pour aider à « la réconciliation » en Centrafrique. Mais il s’est bien gardé de fournir les détails de cette annonce.
Fragilisée par le départ de Sangaris et d’une partie des Casques bleus, la Centrafrique fait face à un regain de violence. Au pouvoir depuis mars 2016, le chef de l’État cherche l’appui de ses pairs.
Au lendemain de sa rentrée politique à Bangui, le 15 septembre, le parti politique de l’ancien président François Bozizé, le Kwa Na Kwa, a réclamé un dialogue politique et le retour de son président fondateur, en exil depuis sa chute en 2013. Le secrétaire général du parti, Bertin Béa, qui a reçu « Jeune Afrique » chez lui, envisage également de voir l’actuel chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, représenter le KNK à la prochaine présidentielle. Interview.
Le Kwa Na Kwa (KNK), parti de l’ancien président François Bozizé, compte dorénavant un ministre au gouvernement : Jean-Louis Opalegna, à la Fonction publique.
Le gouvernement centrafricain est remanié. Si l’équipe de « Sandjari 2 » n’est pas fondamentalement différente de la première, deux arrivées sont relevées.
Après avoir assisté à la prestation de serment de Paul Kagame, le 18 août, à Kigali, le président Faustin-Archange Touadéra a regagné Bangui à bord d’un avion de la petite compagnie centrafricaine Karinou Airlines.
Fin juillet, Didacien Kossimatchi, directeur des examens et concours universitaires, et par ailleurs proche du chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, avait accusé Abdoul Karim Meckassoua de fomenter un putsch, notamment avec l’aide de mercenaires tchadiens.
La ville de Bangassou, épicentre de violences meurtrières en mai dernier, est de nouveau en proie à des combats. La Minusca a essuyé des tirs, et ce mardi 25 juillet dans la matinée des jeunes s’arment en prévision d’affrontements avec les anti-balaka.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine revient pour Jeune Afrique sur les récentes violences survenues dans le pays, notamment à Bangassou, et met les choses au clair concernant les rumeurs qui circulent à Bangui sur l’ancien président de la République.
L’ancien Premier ministre et ex-candidat à la présidentielle Anicet-Georges Dologuélé, aujourd’hui patron de l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca), va porter plainte contre Joachim Kokaté, ancien leader anti-balaka.
Des négociations sans précédent sous l’égide de l’ONU entre le gouvernement centrafricain et l’ensemble des groupes armés du pays ont eu lieu en fin de semaine à Bangui en vue d’accélérer le désarmement de ces milices, responsables de nombreuses exactions.
Deux miliciens bien connus, Abdoulaye Hissène, ex-Séléka et Maxime Mokom, anti-balaka, sont considérés comme à l’origine des violences qui ont frappé Bangui en 2015 et 2016 par le Trésor américain. Celui-ci a décidé de les sanctionner en gelant notamment leurs avoirs.
Un an après l’arrivée au pouvoir de Faustin-Archange Touadéra, des pans entiers du territoire échappent encore au contrôle de l’État, et le pays peine à se remettre en marche.
Dans un communiqué publié ce jeudi, Human Rights Watch (HRW) accuse les rebelles de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) de « crimes de guerre ». Selon l’ONG, en décembre 2016 ce groupe armé a assassiné 32 civils dans une localité du centre du pays.
La mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) fait état dans un rapport publié mercredi 14 décembre d’une augmentation alarmante du nombre de violations des droits de l’homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité gouvernementale sur la période de juin 2015 à mars 2016, et particulièrement depuis le mois d’août.
Officiellement, le pays va mieux. Mais sept mois après son élection, le président Touadéra peine toujours à faire respecter son autorité au-delà des faubourgs de la capitale. Bangui elle-même est gagnée par la méfiance et la suspicion.
Que faisait à Bruxelles, durant la semaine du 14 novembre, Amadou Boubacar Cissé (ABC), ex-ministre du Plan et ex-candidat à la présidentielle au Niger ?
Les membres de la délégation centrafricaine ont voyagé ensemble pour se rendre à la conférence des bailleurs de fonds organisée le 17 novembre à Bruxelles.
En visite en Côte d’Ivoire les 7 et 8 novembre, le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a obtenu le soutien d’Alassane Dramane Ouattara (ADO) pour lever 3 milliards de F CFA auprès des investisseurs et bailleurs de fonds internationaux. La somme doit financer en partie la reconstruction de son pays.
Alors que Bruxelles s’apprête à recevoir jeudi 17 novembre une nouvelle conférence des bailleurs de fonds sur la République centrafricaine, de profondes incertitudes demeurent quant aux garanties offertes par le président Faustin-Archange Touadéra pour restaurer la paix.
Après le Burkina Faso, il y a quelques mois, c’est au tour de la République centrafricaine de solliciter l’aide du président ivoirien Alassane Ouattara.