Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
En déplacement à Bangui lundi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a entériné la fin officielle de l’opération militaire Sangaris. Reportage.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a officialisé la fin de l’opération Sangaris lors d’une visite éclair dans la capitale centrafricaine Bangui ce lundi. Il a néanmoins assuré que l’armée française resterait présente et vigilante.
L’opération militaire française en Centrafrique, Sangaris, prend fin officiellement ce dimanche, avec le déplacement à Bangui du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Dans la capitale centrafricaine, ils sont nombreux à craindre les conséquences de ce départ.
Depuis quelques semaines, l’ancien Oubangui-Chari est de nouveau le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce regain de violences doit alerter, à plus d’un titre.
Sèchement battu au second tour de la présidentielle, en février dernier, l’ancien Premier ministre se revendique comme premier opposant. Et ne mâche pas ses mots à l’égard du nouveau président.
La fête de l’Aïd El Kebir, ou Tabaski, la plus importante du monde musulman, a été célébrée sur tout le continent. L’occasion pour les chefs d’État de faire passer des messages auprès de leur électorat. Avec plus ou moins de tact et de réussite.
Faustin-Archange Touadéra a-t-il rencontré François Bozizé le 27 août à Nairobi en marge de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad VI), comme l’affirment des sources diplomatiques ?
Faustin-Archange Touadéra, le président centrafricain, a tout fait pour dissuader Jean-Francis Bozizé de ne pas mettre fin à ses trois ans d’exil en France.
Le nouveau président n’a qu’un mot à la bouche : le dialogue. Avec les groupes armés comme avec les anciens maîtres de Bangui, même si, insiste-t-il face aux journalistes de Jeune Afrique, cela n’empêchera pas la justice de faire son travail.
Le Conseil de sécurité a prolongé mardi le mandat des Casques bleus en l’adaptant pour notamment tenir compte de la fin prochaine de l’opération militaire française Sangaris.
Ancien officier français devenu consultant international, le général Clément-Bollée devrait accompagner les autorités centrafricaines dans la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).
Après avoir nommé plusieurs de ses soutiens à la présidentielle au sein du gouvernement (Jean-Serge Bokassa à l’Intérieur ou Charles Armel Doubane aux Affaires étrangères), le chef de l’État centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a fait de même pour son cabinet civil, composé de 22 membres, dont 15 conseillers.
Le célèbre chef rebelle centrafricain Noureddine Adam séjourne depuis plusieurs semaines à N’Djamena, où le président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu le 10 mai.
Deux décennies qu’il évolue dans les plus hautes sphères du pouvoir centrafricain. À 62 ans, cet ancien ministre multicarte est désormais président de l’Assemblée nationale… et voit plus loin.
Avant de participer samedi au sommet sur la sécurité organisé à Abuja, le président français François Hollande est attendu vendredi à Bangui pour sa troisième visite en Centrafrique.
Le président français François Hollande ira en Centrafrique le 13 mai avant de se rendre au Nigeria le lendemain pour un sommet régional consacré à la lutte contre Boko Haram, a indiqué l’Élysée vendredi.
Faustin-Archange Touadéra a été reçu mercredi à l’Élysée par François Hollande pour sa première visite de chef d’État en France. Le président français lui a assuré que la France restera aux cotés de la Centrafrique.
Après avoir nommé un de ses proches au poste de Premier ministre, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a dévoilé l’identité du premier gouvernement de son mandat lundi. Une équipe de 23 ministres dont quatre femmes.
Élu le 14 février premier président de la 6e République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra sera investi mercredi à Bangui et immédiatement confronté à l’urgence de redresser un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires.
Il était inconnu du public, et pourtant quelle carrière : Premier ministre de Bozizé et désormais président de la Centrafrique, officiellement reconnu mardi 1er mars par la Cour constitutionnelle de transition. Son secret ? Un profil rassembleur et une grande habileté tactique.
Déclaré vainqueur samedi 20 février de l’élection présidentielle en Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra a créé la surprise en surclassant son rival Anicet-Georges Dologuélé. Il sera investi ce mercredi. Portrait.
Déclaré samedi nouveau président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra a assuré dimanche « mesurer le poids de la charge » qui lui incombe pour redresser dans l’urgence un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires.
Déclaré élu président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra va être immédiatement confronté à l’urgence de redresser un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires, jugeaient dimanche à Bangui responsables politiques et économiques.
L’ancien Premier ministre Faustin-Archange Touadéra a été élu président de Centrafrique, a annoncé samedi à Bangui l’Autorité nationale électorale (ANE).
Un des finalistes du second tour de la présidentielle tenue dimanche en Centrafrique, Anicet-Georges Dologuélé, a accusé mercredi son rival Faustin Archange Touadéra de « fraudes organisées » lors du scrutin censé sortir le pays de trois années de violences.
Le 14 février, ils s’affronteront pour le second tour de la présidentielle. Tous deux ont été Premier ministre, mais la comparaison s’arrête là tant leurs trajectoires sont à l’opposé l’une de l’autre.
À la suite de l’éditorial de François Soudan, « Le banquier et l’ingénieur », nous avons reçu de la part du directeur de la communication du candidat Faustin Archange Touadéra une longue réaction, dont nous publions ici l’essentiel.