Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
Médiateur pour la Libye et les Grands Lacs, protecteur de la forêt tropicale… À deux ans et demi de la présidentielle, Denis Sassou Nguesso a les mains libres, et du temps, pour enchaîner les voyages diplomatiques.
Les chefs d’État de la Cemac doivent désigner le futur banquier central, en janvier au plus tard. Un choix qui incombe au Centrafricain Faustin-Archange Touadera, déjà courtisé par certains. Passage en revue des six potentiels prétendants.
Abdoulaye Hissène a comparu le 7 septembre devant la Cour pénale spéciale (CPS) chargée de juger les crimes commis pendant la guerre civile dans le pays.
Ce 5 septembre, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, est à Libreville. Nommé facilitateur de la CEEAC pour le Gabon, il a rencontré le général Oligui Nguema et Ali Bongo Ondimba.
Alors que les résultats, contestés, du référendum constitutionnel viennent d’être officialisés, les tractations battent leur plein dans l’entourage de Faustin-Archange Touadéra pour l’attribution de la primature, de la vice-présidence et de la présidence de l’Assemblée nationale.
Avec la mort d’Evgueni Prigojine, confirmée par le Kremlin, le groupe qu’il a contribué à créer pourrait être radicalement transformé, voire disparaître. Jeune Afrique fait le point sur le champ des possibles.
Evgueni Prigojine se trouvait à bord d’un avion qui s’est écrasé, le 23 août, en Russie. La disparition du patron du groupe Wagner, confirmée par le Kremlin, constitue un tournant, pour la Russie comme pour l’Afrique.
La Cour constitutionnelle a validé le 21 août la victoire du « oui » lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet. Une nouvelle bataille perdue pour l’opposition, qui va devoir se trouver de nouveaux objectifs.
Selon les résultats provisoires publiés ce 6 août, le « oui » l’a largement emporté lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet dernier. Le président centrafricain peut donc maintenant se représenter.
Les Centrafricains se sont prononcés dimanche 30 juillet par référendum sur un projet de nouvelle Constitution, qui devrait permettre au président Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat.
Les Centrafricains sont appelés à se prononcer ce 30 juillet, par référendum, sur une nouvelle Constitution, le texte actuel comportant, selon les autorités de Bangui, « des dispositions qui pourraient compromettre le développement ». Pour Lewis Mudge, de Human Rights Watch, il s’agit juste d’une manœuvre permettant au président Faustin-Archange Touadéra de se maintenir au pouvoir.
Les électeurs centrafricains votent dimanche 30 juillet par référendum sur un projet de nouvelle Constitution. Celle-ci donnerait la possibilité au président Faustin-Archange Touadéra de rester au pouvoir, sans limite de nombre de mandats.
Le ministre aux Grands travaux et aux investissements stratégiques se démène depuis plusieurs semaines pour faire passer le projet de nouvelle Constitution, soumis à référendum ce 30 juillet et devant permettre au président de se maintenir au pouvoir.
Des milliers de partisans du président centrafricain se sont retrouvés samedi dans la capitale pour défendre le projet de nouvelle constitution qui lui permettrait de viser un troisième mandat.
Depuis sa tentative de coup de force contre l’état-major russe et le président Vladimir Poutine fin juin, le groupe Wagner a vu son avenir se brouiller, y compris en Afrique. Quelles seront les conséquences de cette nouvelle donne sur le continent ?
En Centrafrique, le président Faustin-Archange Touadéra organise ce 30 juillet un référendum lors duquel les électeurs devront valider ou non son projet de modification de la Constitution, qui doit encore être présenté officiellement. Mais depuis de longs mois déjà, ses lieutenants battent campagne.
Deux semaines après la rébellion avortée d’Evgueni Prigojine en Russie, les grandes manœuvres pourraient avoir débuté dans les rangs de Wagner en Centrafrique. Plusieurs centaines de mercenaires ont quitté Bangui pour Moscou ce 6 juillet et l’avenir de Vitali Perfilev est très incertain. Révélations.
Exilé en Biélorussie et incertain quant à l’avenir de son empire, Evgueni Prigojine peut s’appuyer sur de précieux collaborateurs sur le continent, notamment au Mali et en Centrafrique. Combattants, propagandistes ou ingénieurs, voici les « Africains » du chef de Wagner.
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Depuis son arrivée à Bamako, fin 2021, le groupe d’Evgueni Prigojine lorgne les importantes ressources en or du pays. Récupération de permis miniers, création de sociétés locales, orpaillage artisanal, trafic via Dubaï… Toutes les pistes sont exploitées pour tirer profit des mines maliennes.
Vent debout contre le projet de réforme constitutionnelle de Faustin-Archange Touadéra, Crépin Mboli-Goumba et l’opposition affirment vouloir continuer le combat pour la démocratie et contre la mainmise de la société privée russe sur le pays. Interview.
Lieutenant de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique, l’ancien prêtre vient de prendre la tête du parlement de la Cemac. L’homme, que l’on dit pro-russe, proche de Wagner et plein d’ambition, est de plus en plus incontournable.
Le 29 mai, l’Assemblée nationale de la République centrafricaine a adopté un projet de loi qui permettra la vente en ligne de titres numériques de propriété foncière.
Le président centrafricain a confirmé ce 30 mai qu’un référendum allait être organisé dans son pays afin de permettre aux électeurs de valider ou non un projet de nouvelle Constitution.
L’ambassadeur centrafricain à Moscou a déclaré que son pays était prêt à accueillir une base militaire qui pourrait abriter jusqu’à 10 000 soldats russes. Et que le président Touadéra ferait bien le déplacement à Saint-Pétersbourg pour le sommet Russie-Afrique.
C’est grâce à une médiation du président gabonais Ali Bongo Ondimba que Juan Rémy Quignolot a été autorisé à rentrer en France en attendant son procès.
Alors que la Cour constitutionnelle centrafricaine reste dans la tourmente provoquée par l’éviction de son ancienne patronne Danièle Darlan, son nouveau président espère redorer le blason de l’institution. Mais beaucoup l’estiment trop proche du président Touadéra.