Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
L’homme d’affaires au cœur de l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais bénéficie d’alliés de poids au sein du premier cercle de Paul Biya et dans les palais présidentiels. Mais il compte également de puissants ennemis.
Les Forces armées centrafricaines ont été la cible mardi d’une attaque de plusieurs membres de la Coalition des patriotes pour le changement, dans le nord du pays. Le bilan est, pour le conseiller spécial du président Sébastien Wénézoui, imputable à la mauvaise gestion du commandement opérationnel.
Fils de l’ex-empereur Jean-Bedel Bokassa, l’ancien ministre a pu observer de près le déploiement du groupe Wagner en Centrafrique. Il raconte comment les Russes lui ont interdit l’accès au mausolée de son défunt père.
Formé au Tchad, engagé dans la rébellion en Centrafrique, le ministre de l’Élevage de Faustin-Archange Touadéra est aujourd’hui l’un des partenaires privilégiés du groupe Wagner à Bangui. Une histoire digne d’un roman d’espionnage.
ChatGPT, identité numérique, cryptomonnaie, Centrafrique, ressources naturelles, leadership et responsabilités des élites… Le fondateur d’Ubuntu Tribe défend un droit à innover au bénéfice des Africains. Et voit dans la technologie le véritable levier pour l’émancipation du continent.
Cette militante radicale suisso-camerounaise, qui a fait de la dénonciation de l’ancienne puissance coloniale son cheval de bataille, est accusée d’être un pion de la Russie dans son offensive sur le continent.
Le groupe Wagner a dévoilé, dans une vidéo diffusée le 14 janvier, le nom du commandant menant l’attaque sanglante sur la ville de Soledar, en Ukraine. Il s’agit d’Anton Elizarov, dont le visage est bien connu en Centrafrique, notamment parmi les groupes armés. Révélations.
L’ancien président centrafricain François Bozizé va-t-il devoir quitter N’Djamena ? Faustin-Archange Touadéra semble en tout cas décidé à l’éloigner définitivement de son pays, et même de la région.
Deux Français consultants des Nations unies ont été interpellés à Bangui, le 10 janvier, par la police aux frontières centrafricaine, pour « défaut de visa ». L’ONU affirme que les deux hommes sont en règle. Les négociations se poursuivent en haut lieu. Explications.
De l’or au café, en passant par le bois et les spiritueux, le groupe russe a fait de la Centrafrique et du Cameroun l’épine dorsale d’un réseau d’entreprises dont les profits se chiffrent en millions d’euros. Enquête au cœur de la « multinationale » Wagner.
L’homme d’affaires, aujourd’hui conseiller du président de l’Assemblée nationale en Centrafrique, élabore une structure destinée à « regrouper les russophones et les amis de la langue russe » sur le continent. Son but : concurrencer la Francophonie.
L’une en Centrafrique et l’autre au Kenya, face à Faustin-Archange Touadéra ou à Raila Odinga, les deux magistrates de haut vol n’ont pas fléchi, arbitrant avec conviction et détermination des batailles au plus haut sommet de l’État.
L’ancien chef de groupe armé a été arrêté lundi 26 décembre à N’Djamena. Auparavant à la tête des Renseignements généraux tchadiens, il était au cœur de tensions entre les diplomaties tchadienne et centrafricaine.
Le gouverneur tchadien vient d’obtenir un avis favorable du juge communautaire dans la confrontation qui l’oppose à l’argentier centrafricain à propos du controversé dossier du concours de recrutement de la BEAC. Enjeu d’une guerre qui promet d’autres épisodes, la désignation du prochain banquier central.
Alors qu’une deuxième vente publique de la monnaie numérique centrafricaine a été lancée ce 22 décembre, sa cotation est reportée au premier trimestre 2023.
Alors que les derniers soldats français ont quitté la République centrafricaine, la présence militaire de Paris dans la zone francophone du continent est régulièrement remise en cause.
Ce 16 décembre, Dmitri Sytyi a été victime d’un colis piégé. Selon les représentants russes dans le pays, le co-dirigeant du groupe Wagner à Bangui est en soins intensifs.
Deux jours après l’attaque du camp de l’armée centrafricaine et de ses alliés russes, l’entourage de Faustin-Archange Touadéra et celui de Mahamat Idriss Déby Itno ont pour principal suspect François Bozizé. Explications.
Le mandat du président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), nommé le 31 octobre 2017, est arrivé à expiration le mois dernier. Mais le changement escompté tarde à se produire. Explications.
D’après Bangui, l’aéronef aurait franchi les frontières du pays, au Nord, et aurait bombardé la ville de Bossangoa. L’appareil aurait pris pour cible les bases militaires centrafricaine et russe, ainsi qu’une usine de coton.
Plus proche du chef de l’État que Danièle Darlan, mise à l’écart, le vice-président de l’institution assurait l’intérim après le départ de sa prédécesseure. L’opposition accuse le président de « coup d’État institutionnel ».
Le 18ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se tiendra les 19 et 20 novembre en Tunisie. Une dizaine de présidents africains feront le déplacement.
Les préparatifs se poursuivent au Niger, où l’UA tiendra, du 20 au 25 novembre, un sommet sur l’industrialisation en Afrique. Le président Mohamed Bazoum attend une vingtaine de ses homologues.
Simple animosité à l’égard de l’actuel ambassadeur de France en République centrafricaine ou nouvelle pierre dans le jardin de la politique française en Afrique ? Bangui a mis fin au « décanat », relique protocolaire de l’ère post-coloniale.
Il a fallu attendre le 31 octobre pour qu’enfin trois membres d’un groupe armé soient condamnés pour « crimes contre l’humanité ». Face aux insuffisances de la CPS, Amnesty International souhaite voir le mandat de la Cour renouvelé et un soutien politique plus fort.
En quelques jours, le chef de l’État a écarté deux obstacles qui se dressaient sur la route de la réforme constitutionnelle qu’il compte mettre en place prochainement. Voici de quelle façon il s’y est pris.
Le chef de l’État a rendu public, ce 25 octobre, le décret confirmant la mise à la retraite de Danièle Darlan, la présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine. La dernière étape avant sa succession forcée, qui devrait aboutir le 28 octobre.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi 22 octobre à Bangui pour demander un référendum constitutionnel et permettre au président Touadéra de briguer un troisième mandat, un projet dénoncé par l’opposition.
Depuis que la Cour constitutionnelle a mis un coup d’arrêt au projet de réforme de Faustin-Archange Touadéra, sa présidente, Danièle Darlan, est sur la sellette. Menacée d’une mise à la retraite, elle continue de s’opposer au chef de l’État centrafricain.