Faustin-Archange Touadéra a été élu président de la République centrafricaine en février 2016. Né à Bangui en 1957, il obtient un doctorat de mathématiques en France et au Cameroun, puis devient enseignant. Il connaît une longue carrière académique et finit recteur de l’université de Bangui, avant d’entrer en politique comme Premier ministre de François Bozizé de 2008 à 2013.
Plus proche du chef de l’État que Danièle Darlan, mise à l’écart, le vice-président de l’institution assurait l’intérim après le départ de sa prédécesseure. L’opposition accuse le président de « coup d’État institutionnel ».
Le 18ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se tiendra les 19 et 20 novembre en Tunisie. Une dizaine de présidents africains feront le déplacement.
Les préparatifs se poursuivent au Niger, où l’UA tiendra, du 20 au 25 novembre, un sommet sur l’industrialisation en Afrique. Le président Mohamed Bazoum attend une vingtaine de ses homologues.
Simple animosité à l’égard de l’actuel ambassadeur de France en République centrafricaine ou nouvelle pierre dans le jardin de la politique française en Afrique ? Bangui a mis fin au « décanat », relique protocolaire de l’ère post-coloniale.
Il a fallu attendre le 31 octobre pour qu’enfin trois membres d’un groupe armé soient condamnés pour « crimes contre l’humanité ». Face aux insuffisances de la CPS, Amnesty International souhaite voir le mandat de la Cour renouvelé et un soutien politique plus fort.
En quelques jours, le chef de l’État a écarté deux obstacles qui se dressaient sur la route de la réforme constitutionnelle qu’il compte mettre en place prochainement. Voici de quelle façon il s’y est pris.
Le chef de l’État a rendu public, ce 25 octobre, le décret confirmant la mise à la retraite de Danièle Darlan, la présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine. La dernière étape avant sa succession forcée, qui devrait aboutir le 28 octobre.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi 22 octobre à Bangui pour demander un référendum constitutionnel et permettre au président Touadéra de briguer un troisième mandat, un projet dénoncé par l’opposition.
Depuis que la Cour constitutionnelle a mis un coup d’arrêt au projet de réforme de Faustin-Archange Touadéra, sa présidente, Danièle Darlan, est sur la sellette. Menacée d’une mise à la retraite, elle continue de s’opposer au chef de l’État centrafricain.
Depuis l’officialisation du projet de réforme constitutionnelle du chef de l’État, la contestation s’organise à la chambre des députés autour de son président, Simplice Mathieu Sarandji. Lequel tente de rassembler au sein de la majorité comme de l’opposition.
Visé par plusieurs plaintes, l’homme d’affaires camerounais n’en poursuit pas moins ses activités depuis la Centrafrique, Dubaï et la Russie. Selon les informations de Jeune Afrique, il a passé un accord avec la chaîne de télévision Russia Today.
Le chef de l’État, décidé à obtenir le droit de se présenter en 2026 pour un nouveau mandat, devrait-il se méfier de son propre camp ? Le président de l’Assemblée nationale mène la fronde en coulisses.
Attendue au tournant, la présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine s’est opposée à toute procédure visant à modifier la loi fondamentale, s’attirant autant de critiques que d’éloges.
Les juges ont invalidé le décret qui portait création d’un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution. L’opposition soupçonne le chef de l’État de chercher à se maintenir au pouvoir.
Le domicile de l’ancien président de l’Assemblée nationale a été perquisitionné par les hommes d’Ange-Gabriel Patassé, le neveu du défunt président. La traduction d’une certaine fébrilité de la part de Faustin-Archange Touadéra, en lice pour un troisième mandat ?
L’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra est l’objet d’une plainte déposée devant la Cour des comptes, qui pourrait prochainement se pencher sur sa gestion des fonds publics lorsqu’il était ministre des Finances. Une affaire qui n’est pas étrangère à la rivalité grandissante qui l’oppose au président…
Lancé il y a deux mois, le Sango coin peinait déjà à séduire avant que l’institution centrafricaine suprême ne s’oppose à certaines dispositions du projet porté par le chef de l’État.
Sur le continent, chaque État semble classé en fonction de son positionnement sur le conflit en Ukraine et de sa proximité avec l’ancienne puissance coloniale d’un côté, le Kremlin de l’autre.
Un comité chargé de rédiger un projet de Constitution a été créé en Centrafrique, selon un décret signé vendredi 26 août par Faustin-Archange Touadéra.
Lancé dans une réforme constitutionnelle, le président centrafricain parie sur une opposition divisée, une communauté internationale désabusée et des alliées rwandais et russes solides.
Désormais à la tête du Bloc républicain pour la défense de la Constitution, l’avocat et opposant Crépin Mboli-Goumba reste persuadé qu’il est encore possible de faire reculer le chef de l’État. Il a saisi, lundi 22 août, la Cour constitutionnelle.
Lancé dans une réforme de la Constitution qui devrait lui permettre de briguer un nouveau mandat mais qui a bien des détracteurs de Bangui à Paris, Faustin-Archange Touadéra veut jouer la carte du soutien populaire. Il s’appuie notamment sur un homme, Blaise Didacien Kossimatchi, héraut mobilisateur et symbole menaçant des dérives de la présidence.
Des opposants à Faustin-Archange Touadéra et des organisations de la société civile ont prévu d’organiser des manifestations. Ils estiment que les hommes envoyés par Paul Kagame contribuent à pousser le président dans sa volonté de conserver le pouvoir.
L’institution, et en particulier son vice-président Évariste Ngamana, aurait frauduleusement contribué à la mobilisation des populations en faveur de la réforme constitutionnelle voulue par le chef de l’État. Révélations.
L’armée centrafricaine n’est désormais plus visée par les sanctions de l’ONU concernant les livraisons de matériel militaire. Le résultat d’un intense travail diplomatique, de Bangui à New York.
Accusé d’escroquerie, Aristide Briand Reboas a été interpellé le 6 juillet à Séoul. Il fait l’objet d’une enquête de la police sud-coréenne et s’est vu interdire de quitter le territoire. Précisions.
Des proches du président s’affrontent depuis l’annonce du projet de modification constitutionnelle. Ces luttes d’influence ont récemment pris de l’ampleur…
Sylvie Baïpo-Temon a été sommée par l’administration fiscale française de régler des impôts impayés depuis 2018. Elle assure qu’elle a commencé à régulariser sa situation. Explications.
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale centrafricaine prévoit de se rendre en France du 9 juillet au 9 août. Officiellement, pour des raisons médicales. Durant ce voyage, financé en partie par les fonds publics, il compte résider dans l’un des plus beaux hôtels de Paris.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra s’est entouré de plusieurs conseillers camerounais qui interviennent discrètement dans les domaines économiques et médiatiques. Très influents à Bangui, ceux-ci sont notamment parmi les plus fervents partisans du projet du chef de l’État concernant le bitcoin.