À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.
Le gouvernement de Tripoli espère voir le nouveau président des États-Unis s’impliquer à nouveau dans le dossier libyen. Il compte en particulier sur l’appui de Washington pour obtenir le retrait des mercenaires russes.
Du blocage du processus de transition onusien à la création d’un appareil sécuritaire, Fayez al-Sarraj fait feu de tous bois pour consolider sa position de Premier ministre.
Ankara, qui soutient fermement le Gouvernement d’entente nationale (GNA) libyen de Fayez al-Sarraj, joue un rôle-clé dans la résolution du conflit. Interview exclusive du ministre turc des Affaires étrangères.
La Turquie répondra à toute attaque de l’homme fort de l’Est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, contre ses forces présentes dans ce pays en guerre, a déclaré le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, lors d’une visite à Tripoli.
Le conflit libyen s’est transmuté en une guerre par procuration, qui reflète autant les fissures géopolitiques du Moyen-Orient que les frictions au sein de l’Otan.
Le Gouvernement d’union nationale (GNA) a annoncé ce lundi que ses forces avaient repris à l’Armée nationale libyenne (ANL) la base aérienne stratégique d’Al-Watiya, située à 140 km au sud-ouest de la capitale.
Le maréchal Khalifa Haftar a été reçu par Emmanuel Macron, au palais de l’Élysée. Lors de ce rendez-vous, qui ne figurait pas à l’agenda officiel du président français, l’homme fort de l’est de la Libye, aurait assuré être prêt à signer le cessez-le-feu, mais indiqué qu’il fallait que les milices le respectent aussi.
Des combats ont opposé jeudi 13 février les deux camps rivaux au sud de Tripoli, faisant de nouvelles victimes civiles, malgré l’adoption la veille d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU réclamant « un cessez-le-feu durable » en Libye.
L’aéroport de Tripoli a été fermé mercredi soir après des menaces des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, alors qu’Alger s’apprête à accueillir jeudi une réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Crise humanitaire, déstabilisation des frontières, terrorisme… Les voisins de la Libye redoutent une internationalisation du conflit et veulent éviter que le pays ne devienne « une nouvelle Syrie ».
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
Les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar se sont emparées lundi de la ville de Syrte, portant un coup dur au Gouvernement d’union nationale (GNA), dans un contexte régional tendu après l’annonce par la Turquie d’envoi de troupes en Libye.
Les députés turcs se sont prononcés jeudi pour autoriser l’envoi de militaires par Ankara en Libye pour y soutenir le gouvernement reconnu par l’ONU. Quelles sont les options pour Ankara ? Décryptage du spécialiste Jalel Harchaoui.
Pour empêcher la production de la National Oil Corporation (NOC) de flancher, le gouvernement de Fayez al-Sarraj met la main à la poche, et l’addition va rapidement se chiffrer en milliards de dollars.
Les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye ont accusé les forces du maréchal Khalifa Haftar d’avoir bombardé samedi l’aéroport civil de Misrata, blessant une personne, endommageant deux avions et provoquant une brève suspension des vols.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen a cité les Émirats arabes unis, la France et l’Égypte mercredi devant l’Assemblée générale des Nations unies. Il a également a qualifié son adversaire Khalifa Haftar de « criminel assoiffé de sang ».
Tripoli a soif. Les robinets tournent de plus en plus souvent à vide tandis que se multiplient les délestages. Autant de coupures qui mettent en lumière le morcellement territorial du pays.
Les crises en Libye, au Soudan et en Centrafrique ont contraint le chef de l’État à déployer ses troupes et tous ses talents de diplomate. Pas question de se laisser déborder !
Plusieurs chefs d’État ont assisté aux obsèques du président Béji Caïd Essebsi, samedi 27 juillet 2019 à Tunis. Une cérémonie solennelle qui a donné lieu à quelques apartés inédits.
Les forces loyales à l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont revendiqué lundi la frappe aérienne contre un hôpital de campagne au sud de Tripoli, sous le contrôle du Gouvernement d’union nationale (GNA), tuant cinq médecins et blessant huit autres personnes.
Les forces loyales au Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, ont annoncé vendredi soir avoir mené un raid contre une base aérienne, dans le centre du pays, contrôlée par les forces du maréchal Khalifa Haftar.
Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, s’est dit samedi « inquiet » d’une nouvelle « escalade militaire » qui se prépare selon lui contre la capitale, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Le lot de missiles Javelin retrouvé il y a dix jours à Gharyan, dans une base abandonnée par les combattants pro-Haftar, appartiennent à la France, selon le Pentagone. Ainsi Paris s’est vu contraint une nouvelle fois de donner des explications sur la position française en Libye, un pays soumis depuis 2011 à un embargo sur les armes.
La crise libyenne a fait l’objet d’âpres discussions lors du sommet de l’Union africaine à Niamey. L’organisation continentale devrait rapidement soumettre l’idée d’envoyer en Libye un émissaire conjoint à l’UA et l’ONU.
Lancée le 4 avril à l’initiative du maréchal Khalifa Haftar, l’opération Déluge de dignité s’embourbe dans les faubourgs de la capitale Tripoli. Et ne fait que désespérer un peu plus la population.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye Ghassan Salamé est devenu « un médiateur partial » dans le conflit, a accusé le maréchal libyen Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, dans une interview publiée en France par le « Journal du dimanche » (JDD).