Le maréchal Khalifa Haftar, dont l’offensive sur Tripoli se poursuit, nourrit-il des ambitions autoritaires, comme l’en accusent ses adversaires ? Réponse du ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk.
Les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli ont annoncé samedi avoir reçu des dizaines de blindés en renfort pour repousser les troupes du maréchal Khalifa Haftar qui mènent une offensive contre la capitale libyenne.
Le président français Emmanuel Macron recevra la semaine prochaine le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, afin de tenter de relancer le processus politique dans le pays.
Un chassé-croisé a eu lieu le 8 mai dernier à Paris entre Fayez al-Sarraj, le Premier ministre libyen, et Abdelhadi Lahouij, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement rival.
Une quarantaine de sociétés internationales ont vu leurs activités en Libye suspendues, après la publication d’un décret du Gouvernement d’union nationale faisant état de l’expiration de leurs droits d’exploitation.
Le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a reçu jeudi le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois.
Le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, va entamer mardi une tournée des principales capitales européennes pour y « réunir des soutiens contre l’agression » du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.
« Il faut s’attendre à une détérioration » de la situation humanitaire déjà « grave » dans la région de Tripoli, en proie à des combats depuis le 4 avril, a déclaré dimanche Maria do Valle Ribeiro, l’adjointe de l’émissaire de l’ONU en Libye.
Le Parlement libyen basé à Tobrouk, dans l’est de la Libye, depuis son élection en 2014, s’est installé samedi à Benghazi, autre ville orientale du pays, où il a tenu une session.
Renouvelée année après année, la mission d’appui des Nations unies en Libye tente d’assurer une médiation impartiale, huit ans après le début de la guerre civile en 2011. Aujourd’hui, alors que les combats armés reprennent, elle doit faire face à de multiples ingérences étrangères et à l’urgence de construire un sentiment d’appartenance nationale.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné lundi l’escalade de la violence autour de la capitale libyenne Tripoli et appelé à un arrêt immédiat des combats. L’Union européenne a également appelé le maréchal Khalifa Haftar à arrêter son offensive contre Tripoli.
L’armée du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a affirmé dimanche avoir mené un premier raid aérien en banlieue même de Tripoli, ses rivaux du gouvernement d’union (GNA) annonçant pour leur part une « contre-offensive » généralisée dans « toutes les villes » du pays.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj a mis en garde samedi contre la perspective d’une « guerre sans gagnant » en Libye, où les forces de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, poursuivent leur offensive sur la capitale Tripoli.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré samedi que la conférence nationale prévue en avril en Libye serait maintenue, malgré l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar pour s’emparer de la capitale Tripoli.
Les troupes de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, ont lancé mercredi soir une offensive pour prendre la capitale Tripoli. Une nouvelle escalade de violence qui inquiète les voisins tunisien et algérien, sur qui se répercutent depuis 2011 les soubresauts de la crise libyenne.
Lors d’un sommet organisé par les Nations unies à Abou Dhabi, les deux rivaux ont conclu mercredi 27 février un nouvel accord de principe pour la tenue d’élections. S’il permet aux alliés émiratis d’Haftar de s’imposer comme nouveaux médiateurs clés, le maréchal entend aussi « convertir son avancée militaire en victoire diplomatique ». Décryptage.
Le 32e sommet de l’Union africaine s’est achevé lundi 11 février, à Addis-Abeba, sous la présidence de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Retour sur ses principales conclusions.
Le sud-ouest libyen revient au cœur du combat politique entre le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj et l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar. L’opération militaire lancée à la mi-janvier par ce dernier ravive les tensions dans la région du Fezzan.
À l’approche des élections générales prévues dans le courant de l’année, la population et les forces politiques de Cyrénaïque sont loin de parler d’une seule et même voix. Reportage.
Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte s’est rendu le dimanche 23 décembre à Tripoli où il a discuté avec les responsables libyens de coopération bilatérale et de processus politique.
Il a beau cumuler les postes de Premier ministre et de chef du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj peine à asseoir son autorité sur la Libye. Et à s’imposer face à l’ambitieux maréchal Haftar.
Lundi 26 novembre, la Chambre des représentants de Tobrouk a adopté l’amendement constitutionnel complétant la loi référendaire. Un nouveau pas important vers la tenue d’élections générales en 2019.
En marge de la conférence de Palerme consacrée au dialogue interlibyen (12‑13 novembre), une réunion privée a été discrètement organisée dans l’une des chambres de la Villa Igiea.
Marquée par l’imbroglio autour de la présence du maréchal Haftar, mais aussi la communication d’un hôte italien soucieux de montrer qu’il a repris la main sur le dossier libyen, la conférence de Palerme a rappelé à l’auteur de ces lignes la commedia dell’arte, ce genre théâtral italien mettant en scène des comédies improvisées par des acteurs masqués.
Forte de 400 à 700 éléments, l’organisation État islamique est en pleine restructuration en Libye. De Syrte, les jihadistes sont descendus plus au sud, délaissant leur stratégie d’expansion territoriale au profit de méthodes de guérilla.
France, Italie, Maroc, Algérie… Si les médiateurs étatiques se sont multipliés, favorisant des options concurrentes, lui entend remettre le destin du pays entre les mains des principaux intéressés.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu lundi avec les principaux responsables politiques en Libye. Objectif : pousser à la tenue des élections au mois de décembre dans un pays toujours en proie au chaos.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), reconnue par la communauté internationale, a annoncé mercredi la reprise de la gestion des terminaux pétroliers dans l’Est du pays ainsi que les exportations, suite à leur confiscation par les autorités parallèles de l’Est.
La France et la Libye ont décidé de « renforcer leur coopération » pour « mieux maîtriser les flux migratoires » et lutter contre les « filières » de « traite des êtres humains », a indiqué dimanche la présidence française.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé mercredi 6 juin un texte endossant la Déclaration de Paris de mai sur la Libye prévoyant des élections présidentielle et législatives avant fin 2018, sans toutefois mentionner la date du 10 décembre pour ces scrutins.