Félix Tshisekedi

Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée. En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.

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Le 18 février 2023, à Addis-Abeba, le président sénégalais Macky Sall (2e à dr.) passe le relais à son pair comorien, Azali Assoumani (centre), à la tête de l’Union africaine. © TONY KARUMBA/AFP

Azali Assoumani, trait d’union entre les Comores et l’Afrique

Félix Tshisekedi à Kinshasa, le 14 novembre 2023. © Guylain Kipoke

Félix Tshisekedi en campagne avant l’heure

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Sur cette photo prise le dimanche 23 décembre 2018, des agents de la CENI surveillent l’impression des bulletins de vote au siège de la commission électorale, à Kinshasa. © Jérôme Delay/AP/SIPA

Présidentielle en RDC : un scrutin sous surveillance

Moise Katumbi, le 28 mai 2019, à l’Hotel Conrad, Bruxelles. © Johanna de Tessières/ Collectif Huma pour JA

Présidentielle en RDC : Moïse Katumbi marque un point