Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique en RDC, est incarcéré depuis le 14 septembre. Le responsable du service investigations de RSF, qui faisait partie de la délégation envoyée fin octobre à Kinshasa par l’ONG, revient pour Jeune Afrique sur la situation de notre correspondant.
Sous la menace de grèves des distributeurs de produits pétroliers raffinés, le gouvernement s’est résolu à acter la hausse des prix à la pompe pour éviter une énième crise d’approvisionnement.
Le chef de la France insoumise est accompagné de trois députés qui déposeront une proposition de résolution pour condamner les intrusions et les exactions qui sont commises par le Rwanda sur le territoire congolais.
Connu pour être l’homme de la loi sur la « congolité » en RDC, Noël Tshiani a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle pour faire invalider le dossier de Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle face à Félix Tshisekedi.
Reclus au Katanga depuis juin, l’ancien chef de l’État congolais demeure insondable. Entretenue depuis cinq ans grâce une communication totalement verrouillée, sa discrétion inquiète les chancelleries autant qu’elle interroge la présidence de Félix Tshisekedi.
Le président congolais s’apprête à accueillir dix de ses pairs et de nombreuses personnalités internationales au Centre international de conférences de Kintélé, dans la banlieue de Brazzaville.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila n’écarte pas la possibilité d’une alliance « avec l’un ou l’autre des candidats ». Mais son cœur penchera-t-il du côté de Félix Tshisekedi ou de ses adversaires ?
Soupçonnés de détournement de fonds par la Cour des comptes, l’ex-président du conseil d’administration de la Gécamines et l’ancien directeur général de la Banque centrale sont dans le collimateur de la justice.
Depuis de son adhésion en 2022 à la Communauté de l’Afrique de l’Est, la RDC s’emploie à lever les barrières aux déplacements et au commerce avec ses nouveaux partenaires.
Un quart de siècle après avoir été déployée, la force onusienne s’apprête à entamer un retrait « progressif et ordonné ». Retour sur l’histoire et le mandat de la Monusco, critiquée au point d’être la cible de manifestations hostiles des Congolais.
Gracié en 2021, vingt ans après avoir été condamné pour l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, Eddy Kapend a été élevé au grade de général et nommé à la tête de la 22e région militaire dans le Katanga, dans le sud-est de la RDC. Une province stratégique à deux mois des élections.
Le club congolais refuse catégoriquement que ses joueurs arborent le logo du ministère rwandais du Tourisme, sponsor de la Ligue africaine de football. Explications.
Félix Tshisekedi bien sûr, mais aussi Moïse Katumbi, Martin Fayulu ou Denis Mukwege… La commission électorale a validé les dossiers de tous ceux qui entendent briguer la magistrature suprême le 20 décembre prochain.
Un an après les manifestations et leur répression, qui auraient fait des centaines de morts au Tchad, aucun rapport d’enquête indépendant n’a encore été publié. Et les souvenirs de ce sanglant 20 octobre 2022 sont loin d’être effacés.
Alors que le procès de notre correspondant en RDC reprend ce vendredi 20 octobre, les ONG Reporters sans frontières (RSF) et Journaliste en danger (JED) appellent une nouvelle fois à sa libération.
Ce 22 octobre, le TP Mazembe n’affrontera pas l’Espérance Tunis dans son stade de Lubumbashi mais recevra son adversaire… en Tanzanie. Le club de Moïse Katumbi accuse le gouvernement congolais de chercher à lui nuire.
Nommé le 16 septembre, le général-major Peter Cirimwami a pris ses fonctions dans un contexte délicat. Entre le choc du massacre de Goma et la reprise des combats avec le M23, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a fort à faire.
Sitôt ouvert devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, le procès a été renvoyé au 20 octobre. Arrêté le 8 septembre dernier, notre correspondant en RDC est notamment accusé de « faux en écriture » et « de propagation de faux bruits ».
La nouvelle loi électorale n’a pas permis de contenir l’hyperinflation des candidatures à la députation. Près de 24 000 dossiers ont été déposés pour les 500 sièges en jeu lors des législatives de décembre. Difficile sans doute de résister à la promesse d’un très confortable train de vie.
À deux mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État a décidé d’un rétablissement de l’autorité civile dans les zones sous contrôle des forces armées congolaises.
Alors que les combats entre les rebelles du M23, les milices d’autodéfense et d’autres groupes armés se poursuivent dans le Nord-Kivu, les autorités congolaises affirment que le mandat de la force est-africaine ne sera pas renouvelé.
Ces proches collaborateurs du président de la Commission électorale nationale indépendante ont été sommés de se rendre au cabinet du patron de l’Agence nationale de renseignement.
Activement recherché par la justice militaire, l’ancien inspecteur général de la police, proche de Joseph Kabila, a publié un long message vidéo dans lequel il s’en prend violemment au chef de l’État congolais.
La période de dépôt des candidatures pour la présidentielle s’est refermée ce dimanche 8 octobre. Vingt-quatre dossiers ont été présentés. Jeune Afrique fait le point sur les forces en présence à onze semaines du scrutin.
Depuis le déclenchement de l’offensive du Hamas contre Israël, les capitales africaines, comme le reste du monde, appellent à l’arrêt des violences et à un retour aux négociations. Si le soutien à la cause palestinienne est fort, le massacre de civils israéliens a provoqué des réactions indignées.
Comment, en Afrique, les périodes de crise et de tension – à plus forte raison après un putsch – sont redevenues, trente ans après, synonymes de politiques liberticides à l’égard des médias.
L’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi et président du parti Alternative citoyenne a été choisi pour être le candidat de la société civile à la présidentielle du 20 décembre.