Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda, décidée en raison du soutien qu’il apporte – selon l’ONU et même s’il dément – aux rebelles du M23 dans l’est du Congo, a pris effet le 1er octobre.
Le prix Nobel de la paix vient de rejoindre la liste des candidats pour la présidentielle de décembre prochain. Face au président sortant et dans un scrutin à un tour, le risque de l’éparpillement des voix est réel.
Alors que notre correspondant à Kinshasa est emprisonné depuis le 8 septembre, la mobilisation a largement dépassé les frontières du Congo. Voici ce qu’il faut savoir sur cette affaire suivie au plus haut sommet de l’État.
Le lauréat du prix Nobel de la paix de 2018 a annoncé sa candidature à la magistrature suprême en RDC. Reste désormais à savoir si, à deux mois et demi du scrutin, il parviendra à s’imposer au sein d’une opposition qui avance en ordre dispersé.
Sans surprise, la coalition au pouvoir en RDC a investi le chef de l’État sortant comme son candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain, au terme de son premier congrès tenu à Kinshasa.
Smockey, Claudy Siar, Rama Yade, Achille Mbembe, Mamane ou encore Mia Farrow et Samantha Power… Tous réclament la libération immédiate de Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa, incarcéré depuis le 8 septembre.
L’ancien ministre des Transports a été assassiné il y a plus de deux mois, sans que les enquêtes officielles aient pour l’instant permis d’établir de claires responsabilités. Ses proches demandent à être reçus par Félix Tshisekedi.
L’armée congolaise a accusé mercredi les rebelles d’avoir tenté de reprendre certaines positions abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu et de vouloir de nouveau se rapprocher de Goma (Nord-Kivu).
C’est le fruit de plus de dix ans de travail. Jusqu’au 14 janvier 2024, l’artiste africain-américain Kehinde Wiley, qui vit entre Dakar et Lagos, expose les portraits acidulés de onze leaders du continent. Il avait déjà réalisé le portrait de Barack Obama en 2018.
Le président gabonais de la transition rencontrera le chef de l’État congolais dans son fief d’Oyo, le 1er octobre. Une nouvelle étape dans le marathon diplomatique du tombeur d’Ali Bongo Ondimba.
Notre correspondant en RDC est accusé de « propagation de faux bruits ». Ses avocats avaient fait appel de son placement en détention préventive. Jeune Afrique continue d’exiger sa libération immédiate.
Le chef de l’État congolais avait convié la presse à un déjeuner en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Les discussions ont porté sur les liens avec les États-Unis, le Rwanda, mais aussi sur Stanis Bujakera Tshiamala, notre collaborateur en détention.
Les relations entre Kigali et Kinshasa, la recrudescence des coups d’État en Afrique, l’élection présidentielle de 2024, l’Union africaine et le G20… Le président rwandais répond en exclusivité aux questions de Jeune Afrique.
L’incarcération de Stanis Bujakera Tshiamala, notre correspondant à Kinshasa, est une atteinte grave à cette liberté de la presse que le président congolais dit vouloir défendre.
Le prix Nobel de la paix 2018, le docteur Denis Mukwege, a indiqué avoir reçu samedi 16 septembre de ses partisans 100 000 dollars pour une éventuelle candidature à la présidentielle du 20 décembre en RDC.
De nombreux présidents seront présents au rendez-vous onusien de New York, à l’invitation du secrétaire général, António Guterres. Comme chaque année, beaucoup en profiteront pour faire avancer leurs dossiers en coulisses.
Si Moïse Katumbi a annoncé son intention de se porter candidat face à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila a déjà fait part de sa volonté de boycotter l’élection, tandis que Martin Fayulu et Denis Mukwege hésitent encore.
Notre correspondant en RDC a été emprisonné ce 14 septembre à la prison centrale de Kinshasa. Jeune Afrique continue de demander sa libération immédiate et dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse.
L’opposant, ancien président intérimaire de l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, a écopé, le 13 septembre, d’une peine de quatre-vingt-quatre mois de prison. Il était notamment poursuivi pour « outrage au chef de l’État » et « propagation de faux bruits ».
Médiateur pour la Libye et les Grands Lacs, protecteur de la forêt tropicale… À deux ans et demi de la présidentielle, Denis Sassou Nguesso a les mains libres, et du temps, pour enchaîner les voyages diplomatiques.
Alors que le chef de l’État congolais doit prochainement s’exprimer devant l’Assemblée générale des Nations unies, son gouvernement dénonce une nouvelle fois l’inefficacité de la Monusco et exige un départ dans les plus brefs délais.
Avions cloués au sol, relance de Congo Airways en suspens… L’offre domestique de transport aérien de la RDC se réduit encore, malgré la détermination affichée par le président Tshisekedi de prendre ce dossier à bras-le-corps.
À la tête de la province du Nord-Kivu, et déjà affaibli par l’inefficacité de l’état de siège, Constant Ndima est sur la sellette après la tuerie perpétrée par des militaires à Goma, le 30 août.
Le Congolais Félix Tshisekedi est l’un des trois seuls présidents africains qui ont assisté à la prestation de serment d’Emmerson Mnangagwa, officiellement réélu à l’issue de la présidentielle du 23 août au Zimbabwe.
Les barrières ont été levées sur tous les accès à la résidence kinoise de l’ancien président congolais, située à GLM. Et ce, sur ordre du chef de l’État.
Prolongé de six mois, le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre. Les chefs d’État de la sous-région doivent se réunir très prochainement pour statuer sur l’avenir.