Félix Tshisekedi

Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée. En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.

la suite après cette publicité
Augustin Matata Ponyo, alors Premier ministre de RDC, à Kinshasa, le 13 avril 2015. © FEDERICO SCOPPA/AFP

En RDC, Matata Ponyo Mapon ou la stratégie de l’évitement

L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et le fondateur du parti l’Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP), Corneille Nangaa, le 2 janvier 2019 à Kinshasa. © John WESSELS / AFP

Pourquoi Corneille Nangaa a choisi l’exil

la suite après cette publicité
François Beya, ancien conseiller en sécurité de Félix Tshisekedi, en mars 2019 à Kolwezi. © Samy Ntumba Shambuyi

Procès de François Beya : va-t-on juger le fantôme de « Fantomas » ?

Martin Fayulu à Kinshasa, le 13 novembre 2022. © Samy Ntumba Shambuyi

En RDC, Martin Fayulu fait cavalier seul dans la dernière ligne droite

Félix Tshisekedi devra résoudre le grand casse-tête électoral d’ici à la fin de l’année. © Damien Glez

Élections en RDC : une dernière ligne droite semée d’embûches

Moïse Katumbi, le 28 mai 2019, à l’Hotel Conrad de Bruxelles. Moise Katumbi, le 28 mai 2019, à l’Hotel Conrad, Bruxelles.
© Johanna de Tessières/ Collectif Huma pour JA

Moïse Katumbi et le spectre de « l’affaire des mercenaires »

Félix Tshiseksdi prête serment, le 24 janvier 2019, à Kinshasa. © TONY KARUMBA/AFP

Sécurité de Félix Tshisekedi : de nouvelles têtes… pour un nouveau mandat ?